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Ouvrages collectifs

Arts, Ecologies, Transitions provides in-depth insights into how aesthetic relations and current artistic practices are fundamentally ecological and intrinsically connected to the world. As art is created in a given historic temporality, it presents specific modalities of productive and sensory relations to the world.

Projet paradoxal, RaĂșl Ruiz. Potencias de lo mĂșltiple est une vaste compilation de petits essais – Ă  raison d’un par film – qui oscillent entre rigueur acadĂ©mique et flĂąnerie spĂ©culative, avec la critique comme juste mesure. Il s’agit, en somme, de se concentrer sur les formats plus modestes et expĂ©rimentaux du cinĂ©ma ruizien, plaidant pour la pluralitĂ©, entre les deux extrĂȘmes que sont le cinĂ©ma d’enquĂȘte et le cinĂ©ma chamanique.

Dans la masse des images qui nous entourent, certaines possĂšdent une force politique propre. Elles ont la facultĂ© de tĂ©moigner d’une situation ou d’un Ă©vĂ©nement et d’en rĂ©vĂ©ler la signification singuliĂšre. Elles peuvent Ă©galement incarner le fantasme d’hĂ©gĂ©monie visuelle d’un pouvoir qui souhaite s’opposer Ă  des images concurrentes ou critiques. Du conflit israĂ©lo-palestinien au mouvement Solidarnoƛć en Pologne, des formes de visibilitĂ© propres aux États-Unis entre omniprĂ©sence mĂ©diatique de Donald Trump, sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es et vidĂ©os de violence policiĂšre, jusqu’aux terrains de guerre et ceux oĂč sĂ©vit le dĂ©rĂšglement climatique partout dans le monde, cet ouvrage pluridisciplinaire entend mettre au jour la puissance politique des images.

Qu’est-ce qu’une Ă©quipe de film? Comment des individus parviennent-ils Ă  collaborer, afin de crĂ©er ensemble? Cet ouvrage observe l’équipe de film au travail, en adoptant des Ă©chelles d’observation diverses: du gros plan – Ă  hauteur d’individu, parfois sur un geste ou une parole Ă©changĂ©e –, au plan moyen, celui du collectif de l’équipe de film, jusqu’au plan panoramique – au niveau de l’élaboration et de la standardisation, voire de la recomposition, des modĂšles de production. Embrassant une vaste pĂ©riode, des annĂ©es 1920 Ă  nos jours, et couvrant des espaces divers (Europe, Etats-Unis, Union SoviĂ©tique, Inde), il se penche sur des configurations industrielles et artistiques variĂ©es, mais dont chacune met en Ă©vidence un collectif de cinĂ©ma pluriel. Ainsi abordĂ©e par ce prisme de l’équipe, la crĂ©ation cinĂ©matographique se lit comme l’art de la conciliation d’enjeux financiers, d’aspirations esthĂ©tiques et d’équipements technologiques au service d’un projet commun.

AprĂšs trente ans et 120 numĂ©ros, Trafic, « Revue de cinĂ©ma », soutenue par son fidĂšle Ă©diteur, P.O.L, a cĂ©dĂ© au dĂ©sir de faire peau neuve. AnimĂ© par une Ă©quipe trĂšs largement renouvelĂ©e (Raymond Bellour, Bernard Benoliel, Christa BlĂŒmlinger, Jean-Paul Fargier, Judith Revault d’Allonnes, et son secrĂ©taire de rĂ©daction Jean-Luc Mengus-Peyle), Trafic, « Almanach de cinĂ©ma », paraĂźtra dĂ©sormais une fois l’an sous la forme d’un important volume collectif.

« Écrire la ville au cinĂ©ma » propose de renouveler notre regard sur les reprĂ©sentations de la ville au cinĂ©ma Ă  travers plusieurs entrĂ©es dans le maillage cinĂ©matographique et urbain. Chaque proposition entre dans un jeu d’imbrications et de dĂ©placements des termes, des pĂ©riodes et des formes. Les textes prĂ©sentĂ©s convoquent ici diffĂ©rentes approches et Ă©critures, venant d’artistes, de cinĂ©astes, d’universitaires, en portant une attention Ă  un regard fĂ©minin sur la ville lĂ  oĂč trĂšs souvent le regard masculin domine.

Premier ouvrage collectif explorant le cinĂ©ma muet italien des annĂ©es 1896 Ă  1930. GrĂące Ă  la recherche, la restauration et la numĂ©risation, de nouvelles perspectives s’offrent Ă  nous.

Dirigé par Céline Gailleurd. Contributions de Marco Bertozzi, Ivo Blom, Stella Dagna, Raffaele De Berti, Elisabetta Gagetti, Fernando Gizzi, Laurent Guido, Denis Lotti, Maria Assunta Pimpinelli et Elisa Uffreduzzi. Participation de Silvio Alovisio et Luca Mazzei.

Mondialement reconnue, l’Ɠuvre du rĂ©alisateur ukrainien SergueĂŻ Loznitsa s’impose comme l’une des plus singuliĂšres et des plus novatrices du champ cinĂ©matographique contemporain. Ces derniĂšres annĂ©es, la multiplication des longs-mĂ©trages et leur sĂ©lection dans les plus grands festivals internationaux (Cannes, Venise et Berlin) ont assurĂ© Ă  son travail un ample rayonnement. Bien qu’en France ses premiers documentaires aient Ă©tĂ© diffusĂ©s dĂšs le dĂ©but des annĂ©es 2000, ses films ont longtemps circulĂ© de maniĂšre confidentielle et semblaient rĂ©servĂ©s Ă  un public d’initiĂ©s. Aujourd’hui, ce cinĂ©aste est l’auteur d’une Ɠuvre devenue incontournable qui comporte plus de 28 films, courts et longs. Cet ouvrage collectif en propose une premiĂšre Ă©tude globale et approfondie articulant divers points de vue et approches (historique, esthĂ©tique, critique, analytique) Ă  travers les textes des quinze contributeurs. L’ouvrage inclut Ă©galement la transcription d’une masterclass et d’une rencontre avec le cinĂ©aste.

Une réflexion collective et transdisciplinaire sur la notion de distraction, pensée à la fois comme le stigmate de nos sociétés et comme son antidote.
Notion souvent dĂ©valorisĂ©e ou fustigĂ©e, la distraction renvoie autant Ă  certaines modalitĂ©s de l’attention (flottante, incidente, mobile
) qu’aux formes sensibles associĂ©es Ă  la culture de masse. La distraction est plus ambivalente que sa dĂ©nonciation ou sa synonymie avec le terme de divertissement ne le laissent supposer…

Michel Foucault’s work on film, although not extensive, compellingly illustrates the power of bringing his unique vision to bear on the subject and offers valuable insights into other aspects of his thought. « Foucault at the Movies » brings together all of Foucault’s commentary on film, some of it available for the first time in English, along with important contemporary analysis and further extensions of this work.

Une rĂ©flexion sur le geste au cinĂ©ma se trouve confrontĂ©e d’emblĂ©e Ă  un double sens. Le geste n’est-il pas un matĂ©riau privilĂ©giĂ© du cinĂ©ma considĂ©rĂ©, Ă  la fois, comme enregistrement du rĂ©el et art de la mise en scĂšne ? Le geste Ă  l’écran ne renvoie-t-il pas Ă  la fois Ă  ce qui a Ă©tĂ© filmĂ© et Ă  sa transformation par les moyens filmiques ? Une telle interrogation implique aussi la considĂ©ration de diffĂ©rentes temporalitĂ©s : saisi par la machine d’enregistrement cinĂ©matographique, le geste a constituĂ© – et peut encore constituer– une sorte de mĂ©moire de l’humanitĂ©. »

Plus qu’aucun autre genre cinĂ©matographique amĂ©ricain, la comĂ©die musicale de l’ñge d’or hollywoodien dĂ©pend de la prĂ©sence et parfois du nombre de stars Ă  l’affiche : si ces personnalitĂ©s rĂ©pondent aux exigences du star system, leurs indispensables compĂ©tences en danse et/ou en chant leur donnent aussi une place Ă  part dans un modĂšle reposant principalement sur l’image. Cet ouvrage examine ce qui fait le propre des vedettes du musical amĂ©ricain Ă  partir des annĂ©es 1930 : leurs performances, en particulier en solo, qui rĂ©vĂšlent aussi la façon dont la comĂ©die musicale cinĂ©matographique interagit avec les cultures savante et populaire.

L’Ɠuvre du cinĂ©aste Morgan Fisher est aujourd’hui en voie d’obtenir le succĂšs qu’elle mĂ©rite, mais la place originale qu’elle occupe – Ă  l’intersection du cinĂ©ma avec la peinture, l’installation, l’architecture, la vidĂ©o, le dessin et la photographie – reste Ă  explorer, tout comme son impact sur de nouvelles gĂ©nĂ©rations d’artistes. Principalement ancrĂ© dans la filmographie de Fisher, ce recueil envisage celle-ci en rapport avec les nombreux autres travaux de l’artiste, souvent rĂ©cents, qui en Ă©tendent et recomposent le paysage…

Pour cĂ©lĂ©brer le 50e numĂ©ro de Trafic, nous avions posĂ© Ă  un grand nombre de contributeurs une question aussi vaste qu’inĂ©puisable : « Qu’est-ce que le cinĂ©ma ? » Pour fĂȘter nos vingt ans, le numĂ©ro 80 Ă©tait composĂ© de vingt textes consacrĂ©s Ă  vingt films rĂ©alisĂ©s depuis la crĂ©ation de la revue. À l’occasion de cette 100e livraison, nous avons proposĂ© aux auteurs d’écrire non pas sur un film mais sur un texte ou un ouvrage consacrĂ© au cinĂ©ma (ou dont le cinĂ©ma n’est pas l’objet mais qui peut ĂȘtre lu d’un point de vue cinĂ©matographique).