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ACTUALITÉS

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Thèse de Katharina Fuchs

Soutenance de thèse de Katharina Fuchs pour l’obtention du grade de docteure en cinéma et audiovisuel. Le vendredi 13 décembre 2024 à 14h. Campus Condorcet (Aubervilliers), Salle 0.010, au rdc du bâtiment de la recherche nord.

Regarder pour voir : les femmes immigrées dans les archives et sources audiovisuelles en France

Journée d'études. Le 20 novembre 2024, de 10h à 17h. Palais de la porte dorée - Musée national de l’histoire de l’immigration.

Paysages perdus, paysages retrouvés

Colloque international. 10-12 avril 2024, Paris.

Thèse d’Ariane Papillon

Soutenance de thèse d’Ariane Papillon pour l’obtention du grade de docteure en cinéma et audiovisuel. Le jeudi 5 décembre 2024 à 14h Salle A2-201 (maison de la recherche) Université Paris VIII

A nos amies

Projection du film d'Ariane Papillon "A nos amies" (74', produit par Vents Contraires) le 4 décembre 2024.

PUBLICATIONS

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Cinéma du corps, cinéma du cerveau. Deleuze aux frontières de la spectatorialité

Co-dirigé par Jacopo Bodini, Stanislas de Courville et Marie Rebecchi

C’est d’abord à l’aune de la distinction opérée dans L’Image-temps entre « cinéma du corps » et « cinéma du cerveau » que cet ouvrage collectif interroge la pensée deleuzienne du septième art et des images en mouvement. Mais également en la confrontant à la phénoménologie, via la figure de Merleau-Ponty, et son affirmation de la présence irréfragable du corps dans sa considération de l’image filmique, tout comme à d’autres figures et courants de pensée qui ont pu influencer Deleuze quant à sa conception du cerveau et de la tacite spectatorialité aux frontières diffuses qu’elle implique. Les contributions ici recueillies proposent des discussions, reprises ou prolongements, mais aussi des critiques, voire des refus, de la taxinomie de Gilles Deleuze, et plus largement de sa philosophie, notamment par l’appréhension d’œuvres filmiques extérieures à L’Image-mouvement et à L’Image-temps, manière de la remobiliser en se saisissant de son ouverture déclarée.

Avec des contributions de Emmanuelle André, Jacopo Bodini, Stanislas de Courville, Anna Caterina Dalmasso, Jean-Michel Durafour, Laurent Jullier, Stefan Kristensen, Judith Michalet, Giulio Piatti, Marie Rebecchi, Elena Vogman, Dork Zabunyan et Eugénie Zvonkine.

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L’Écran des siècles. Deleuze, le cinéma et la guerre

Stanislas de Courville

Si Gilles Deleuze ouvre son diptyque consacré au cinéma, constitué de L’Image-mouvement et de L’Image-temps, en insistant sur le fait qu’il n’écrit pas ici une « histoire » du septième art mais plutôt « une taxinomie, un essai de classification des images et des signes », il a souvent été souligné combien c’est un événement historique qui paraît servir d’articulation entre les deux tomes et les régimes d’images correspondants. C’est la Seconde Guerre mondiale, en effet, qui semble marquer le passage entre l’« image-mouvement » et l’« image-temps », malgré les déclarations d’intention du philosophe. L’hésitation que l’on peut mettre au jour entre taxinomie et histoire dans le diptyque est loin d’être anodine, puisqu’elle en perturbe profondément l’économie générale. Revenant aux sources théoriques et filmiques de la pensée de Deleuze, cet ouvrage cherche à interroger l’idée d’une rupture de l’« histoire » du cinéma se produisant avec la Seconde Guerre mondiale, et à déterminer le type d’histoire dont il s’agit dans ce cas ici. En son centre, se trouve l’affirmation d’une compromission du septième art dans la propagande, particulièrement celle du régime nazi dont la fusion avec sa propre mise en scène nous laisserait, selon Hans-Jürgen Syberberg et Deleuze après lui, aux prises avec un Hitler comme « cinéaste ». Un « mythe négatif » du dictateur, dont l’ombre porterait après-guerre sur l’ensemble des images filmiques, qui s’avérera être aussi, en définitive, celui du cinéma dit « moderne ».

ЧЕМУ Я МОГУ НАУЧИТЬСЯ У ДЖЕЙМСА КЭМЕРОНА [CE QUE JE PEUX APPRENDRE DE JAMES CAMERON]

Daniel Le Fèvre

Ce livre de Daniel Le Fèvre sur James Cameron s’adresse principalement aux enfants. Le réalisateur célèbre, dont les œuvres étonnent toujours par leur intrigue passionnante et leurs scènes saisissantes, est aussi un véritable innovateur, développant de nouvelles techniques de tournage, un explorateur infatigable des profondeurs marines et un défenseur de l’environnement.

Cette biographie très bien illustrée raconte la vie du réalisateur. Comment un passe-temps d’enfance a-t-il façonné sa carrière ? D’où vient son sens de l’organisation ? Quelles astuces professionnelles partage-t-il avec les astronautes ? L’approche de l’auteur ne se contente pas de présenter aux jeunes lecteurs les principaux films de Cameron, mais utilise également l’exemple de la biographie du créateur oscarisé pour enseigner aux enfants les compétences dont ils ont besoin pour construire une carrière réussie dans le domaine de la créativité ou de la science.

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Intérieurs sensibles de Chantal Akerman

Édité par Olga Kobryn, Macha Ovtchinnikova, Eugénie Zvonkine

Chantal Akerman est une cinéaste radicale et complète. Des films de fiction et essais documentaires aux installations d’images en mouvement, son art est celui d’une intrépide expérimentation formelle. Cette esthétique du geste expérimental a pour départ un engagement éthique fort. À l’encontre de tout voyeurisme, d’un regard opposé à un autre, Akerman accueille l’autre à l’intérieur de son propre « logis », le loge au sein de sa propre intimité. Le travail sur l’intime du point de vue des expressions formelles, visuelles et sonores, devient un espace possible à partager et à vivre en commun.

QUE PEUT LA RECHERCHE-CRÉATION POUR L’HISTOIRE DU CINÉMA ?

Céline Gailleurd

Ce volume en diffusion libre propose de questionner, depuis l’intérieur, les spécificités d’une recherche-création menée au sein de l’université Paris 8 et ayant pour objet le cinéma. Il s’agit de revenir sur les intensités que la recherche-création permet de libérer lorsque celle-ci, privilégiant l’écriture du multiple et la poursuite de l’image manquante, fait obstacle au désir de s’installer dans un passé familier et rassurant. L’idée étant alors de voir en quoi cette pratique spécifique offre l’occasion d’écrire l’histoire autrement, de traquer au cœur des images filmiques ce qui y était déjà là mais restait informulé, et de revendiquer aux côtés de Patrick Boucheron une « poétique de l’histoire » qui « n’affaiblit en rien son régime de véridicité ». C’est que nous sommes convaincu·es que le dialogue entre la recherche et la création permet de concevoir d’autres manières de travailler collectivement et de réaliser une œuvre, en apprenant à faire des dimensions affectives de nos expériences un ressort de lucidité bien plus que d’aveuglement.

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Totò des origines à l’original

Élodie Hachet

Antonio de Curtis (1898-1967) dit « Totò » est considéré comme l’un des plus grands acteurs du XXe siècle, aussi bien au cinéma qu’au théâtre : figure comique, burlesque, grotesque, provocatrice, mais aussi légère et parfois sublime. Cet ouvrage s’appuie sur des éléments anthropologiques et historiques afin d’analyser le phénomène Totò dans toutes ces dimensions. Par une observation minutieuse des origines de l’acteur, né à Naples, et de ses rôles spécifiquement liés à la culture napolitaine, toute la richesse de son jeu et de sa gestuelle est éclairée : l’élément carnavalesque, l’utilisation du comique, de l’ironie et de la dérision.

Raúl Ruiz. Potencias de lo múltiple

Co-dirigé par Ignacio Albornoz et Iván Pinto

Projet paradoxal, Raúl Ruiz. Potencias de lo múltiple est une vaste compilation de petits essais – à raison d’un par film – qui oscillent entre rigueur académique et flânerie spéculative, avec la critique comme juste mesure. Il s’agit, en somme, de se concentrer sur les formats plus modestes et expérimentaux du cinéma ruizien (exercices télévisés, ateliers, adaptations théâtrales, films de danse, documentaires, œuvres dévoilées, etc.), plaidant pour la pluralité, entre les deux extrêmes que sont le cinéma d’enquête et le cinéma chamanique. L’invitation est lancée à les explorer.

 

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Puissance politique des images

Co-dirigé par Ophir Levy et Emmanuel Taïeb

Dans la masse des images qui nous entourent, certaines possèdent une force politique propre. Elles ont la faculté de témoigner d’une situation ou d’un événement et d’en révéler la signification singulière. Elles peuvent également incarner le fantasme d’hégémonie visuelle d’un pouvoir qui souhaite s’opposer à des images concurrentes ou critiques. Du conflit israélo-palestinien au mouvement Solidarność en Pologne, des formes de visibilité propres aux États-Unis entre omniprésence médiatique de Donald Trump, séries télévisées et vidéos de violence policière, jusqu’aux terrains de guerre et ceux où sévit le dérèglement climatique partout dans le monde, cet ouvrage pluridisciplinaire entend mettre au jour la puissance politique des images.

Jacques Rancière et le monde des images

Dork Zabunyan

À ce jour, aucun ouvrage n’a été consacré aux liens étroits qu’entretient Jacques Rancière avec le cinéma. Cet essai aimerait combler ce manque. Dans la masse abondante des textes que le philosophe a dédiés aux images en mouvement – livres monographiques, articles rassemblés en recueil, recensions de film dispersées dans des revues, interviews –, Dork Zabunyan propose un parcours raisonné qui montre comment la pensée de Rancière nous permet d’explorer en retour les relations convulsives entre le septième art et d’autres régimes d’images (télévision, internet, médias sociaux…). En traversant le western, le documentaire, la comédie musicale ou encore la fiction historique, Rancière tisse la toile d’un « monde des images » moins préoccupé par la pureté du médium cinématographique que par l’actualité de sa puissance de création.

 

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L’ÉQUIPE DE FILM AU TRAVAIL. Créations artistiques et cadres industriels

Co-dirigé par Katalin Pór et Caroline Renouard, avec la collaboration de Mélisande Leventopoulos

Qu’est-ce qu’une équipe de film? Comment des individus parviennent-ils à collaborer, afin de créer ensemble? Cet ouvrage observe l’équipe de film au travail, en adoptant des échelles d’observation diverses: du gros plan – à hauteur d’individu, parfois sur un geste ou une parole échangée –, au plan moyen, celui du collectif de l’équipe de film, jusqu’au plan panoramique – au niveau de l’élaboration et de la standardisation, voire de la recomposition, des modèles de production. Embrassant une vaste période, des années 1920 à nos jours, et couvrant des espaces divers (Europe, Etats-Unis, Union Soviétique, Inde), il se penche sur des configurations industrielles et artistiques variées, mais dont chacune met en évidence un collectif de cinéma pluriel.

Trafic L’Almanach 2023

Collectif

Après trente ans et 120 numéros, Trafic, « Revue de cinéma », soutenue par son fidèle éditeur, P.O.L, a cédé au désir de faire peau neuve. Animé par une équipe très largement renouvelée (Raymond Bellour, Bernard Benoliel, Christa Blümlinger, Jean-Paul Fargier, Judith Revault d’Allonnes, et son secrétaire de rédaction Jean-Luc Mengus-Peyle), Trafic, « Almanach de cinéma », paraîtra désormais une fois l’an sous la forme d’un important volume collectif.
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