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Emilie Lamoine

Représentations indécidables de la catastrophe dans le film de crise et en crise. Etude et fabrication.

Mercredi 5 octobre 2022 Ă  9h30
A l’UniversitĂ© Paris 8 / en visioconfĂ©rence, Maison de la Recherche, Salle A2-201

Emilie Lamoine soutient sa thÚse de doctorat : « Représentations indécidables de la catastrophe dans le film de crise et en crise. Etude et fabrication ».

En présence des membres du jury  :
Monsieur Frédéric SABOURAUD (Directeur de recherche, Université Paris 8)
Monsieur Antoine DE BAECQUE (Université Paris 3)
Madame Corinne MAURY (Université de Toulouse)
Monsieur Antony FIANT (Université Rennes 2)
Monsieur Laurent ROTH (réalisateur)
Madame Eugénie Zvonkine (Université Paris 8)

La soutenance sera prĂ©cĂ©dĂ©e de la projection du film Les DĂ©vastĂ©s, parties I II III, qui aura lieu le mardi 4 octobre Ă  19h30 au cinĂ©ma L’Archipel, 17 Bd de Strasbourg, Paris 10e.

Résumé

La thĂšse articule une rĂ©flexion thĂ©orique, comparant la reprĂ©sentation de la catastrophe dans le film de genre et le cinĂ©ma moderne et contemporain, avec la rĂ©alisation d’un film minimal catastrophe Ă©clatĂ© intitulĂ© Les DĂ©vastĂ©s. Elle interroge le saisissement, par le cinĂ©ma de fiction, de la catastrophe dont les paradoxes spatiaux-temporels affectent la rĂ©alitĂ© de son advenue.
Y est Ă©tudiĂ©e l’indĂ©cidabilitĂ© des reprĂ©sentations cinĂ©matographiques de la catastrophe, aussi bien dans le film de genre lorsqu’une brĂšche s’ouvre dans le systĂšme codifiĂ© du rĂ©cit ou de l’image truquĂ©e, que dans les mailles relĂąchĂ©es laissant apparentes les traces de la fabrication du « film de crise et en crise » (terme crĂ©Ă© pour dĂ©finir un rĂ©cit de crise articulĂ© Ă  une narration et forme en crise, rĂ©alisĂ© dans les modalitĂ©s d’une fabrication de crise). Elle est ce qui laisse en suspens et met en doute la rĂ©alitĂ© de celle-ci, c’est-Ă -dire de ce qui a Ă©tĂ© vu et cru par les personnages et spectateurs.
Par le biais d’une analyse esthĂ©tique s’appuyant sur un corpus variĂ©, en regard de l’analyse poĂŻĂ©tique des processus de crĂ©ation des DĂ©vastĂ©s, sont abordĂ©s la reprĂ©sentation de la catastrophe sous l’angle des attendus de vraisemblance et de dĂ©pense (Ă©conomique et gestuelle) que suppose le genre, de la dĂ©construction de ceux-ci opĂ©rant un virage esthĂ©tique et politique, de l’espace « sĂ©parĂ© » qu’elle produit, hĂ©tĂ©rogĂšne et rĂ©vĂ©lant un impossible de reprĂ©sentation par lequel elle pourrait ĂȘtre saisie, ainsi que les miroitements opĂ©rĂ©s par la structure emboĂźtante du rĂ©cit de crise intime et collective, et la forme fragmentaire induite par une fabrication de peu de moyens en rupture avec le cinĂ©ma dominant.

Abstract

No abstract available.

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