Déc
12
mar
2017
Danses libres et corps rythmiques @ Fondation JérÎme Seydoux - Pathé
DĂ©c 12 @ 18 h 30 min – 20 h 30 min
Danses libres et corps rythmiques @ Fondation JĂ©rĂŽme Seydoux - PathĂ© | Paris | Île-de-France | France
Danses libres et corps rythmiques

La naissance du cinĂ©ma comme nouvelle forme artistique Ă  la fin XXe siĂšcle est concomitante du renouvellement profond des pratiques et thĂ©ories relatives Ă  un autre art, la danse. Le modernisme chorĂ©graphique entretient en effet des relations fructueuses avec le cinĂ©ma, l’analyse des discours produits sur le corps en mouvement nourrissant les rĂ©flexions naissantes sur le nouvel art. Ce sont ces croisements Ă©pistĂ©mologiques et mĂ©thodologiques que cette intervention Ă  deux voix souhaite mettre en lumiĂšre Ă  partir de l’exemple de films italiens produits pendant cette pĂ©riode, dont certains extraits viendront ponctuer l’argumentation. Les thĂ©ories du mouvement corporel (de François Delsarte, Emile Jaques- Dalcroze et Rudolf Steiner, entre autres) et les conceptions chorĂ©graphiques des pionniers de la danse moderne (comme LoĂŻe Fuller, Ruth St. Denis et Isadora Duncan) seront confrontĂ©es aux films contemporains afin de mesurer leur influence sur la danse Ă  l’écran.
La sĂ©ance sera suivie de la projection de Caligula (La tragica fine di caligula imperatore) (1917) d’Ugo Falena, comprenant une scĂšne de danse mythique interprĂ©tĂ©e par la grande Stacia Napierkowska.
Le film a Ă©tĂ© rĂ©cemment restaurĂ© par la CinĂ©mathĂšque de Bologne, Ă  partir d’élĂ©ments provenant de la CinĂ©mathĂšque française et de la Fondation JĂ©rĂŽme Seydoux-PathĂ©, dans le cadre du projet « Decadenza. Le cinĂ©ma muet italien ». La projection de cette version restaurĂ©e est la premiĂšre en France.

Partenaires

UniversitĂ© Paris 8 – Laboratoire ESTCA (EsthĂ©tique, Sciences et Technologies du
CinĂ©ma et de l’Audiovisuel), UniversitĂ© Paris Nanterre, UniversitĂ© Paris LumiĂšres,
ENS Louis-LumiÚre, BnF, Fondation JérÎme Seydoux-Pathé, Cineteca di Bologna,
EYE Film Instituut Nederland.

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Déc
13
jeu
2018
Colloque KinĂ©traces – Performer la sĂ©ance tĂ©lĂ©visĂ©e @ CinĂ©ma Le Grand Action
DĂ©c 13 @ 20 h 30 min – 23 h 30 min
Colloque KinĂ©traces - Performer la sĂ©ance tĂ©lĂ©visĂ©e @ CinĂ©ma Le Grand Action | Paris | Île-de-France | France
Soirée de clÎture du Colloque Kinétraces 2018, dans le cadre du projet Séance(s)

Performer la séance télévisée 
Projection de Uno contro tutti, avec Carmelo Bene (Italie, Maurizio Constanzo Show, 1994), prĂ©sentĂ©e par Federico Lancialonga, Elodie Tamayo et Carlos Tello et suivie d’un cocktail.

En partenariat avec l’association Image et Parole.

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Nov
25
lun
2019
Novembre ExpĂ©rimental 2019 – Claudine Eizykman – Projection @ Studio des Ursulines
Nov 25 @ 20 h 00 min – 21 h 00 min
Novembre Expérimental 2019 - Claudine Eizykman - Projection @ Studio des Ursulines
Novembre Expérimental 2019 Claudine Eizykman

V.W Vitesses Women (36’, 16mm, 1972-74), Claudine Eizykman

« Claudine Eizykman avec Vitesses Women, film torentueux, éblouissant, entre-croise plusieurs séquences selon des rythmes divers, parfois proches des seuils perceptifs, permettant le dérÚglement des sens souhaité par Rimbaud, ouvrant la voie à un autre mode de perception. » Michel Nuridsany

Ultrarouge-Infraviolet (31’, 16mm, 1974), Guy Fihman

« Ultra-rouge Infra-violet : temps/couleur. Couleurs : le cinĂ©ma ne connaĂźt que les couleurs standards qui sont les normes de fabricants de surfaces sensibles et des laboratoires de traitement des Ă©mulsions – ici apparaĂźt toute la gamme chromatique (visible/impressionnable par le support chimique) lĂ  oĂč habituellement un seul systĂšme chromatique, rĂ©putĂ© vrai, normal, devrait advenir. Couleurs. Couleur c’est l’intensitĂ© qui est. Temps : les variations chromatiques s’effectuent Ă  partir d’un tableau-les toits rouges de Pissaro – avec des procĂ©dures et des rythmiques spĂ©cifiques. Une totale fixitĂ© qui s’accompagne d’une double fluiditĂ©, chromatique et rythmique – les seuls mouvements qui se produisent n’en sont pas : l’appareil perceptif traduit en mouvement ce qui n’est que variation du spectre chromatique et modification de l’intensitĂ© lumineuse. »

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Nov
26
mar
2019
Novembre ExpĂ©rimental 2019 – Claudine Eizykman – Projection @ Grand Action
Nov 26 @ 20 h 00 min – 21 h 00 min
Novembre Expérimental 2019 - Claudine Eizykman - Projection @ Grand Action
Novembre Expérimental 2019 Claudine Eizykman

Bruine Squamma (120’, 16mm, 1972-77), Claudine Eizykman

« Éprouver que sa perception change de vitesse, que son cerveau et son corps s’emplissent de mouvements. Il n’y a guĂšre que l’angoisse, la souffrance et le plaisir sexuel qui suscitent l’ébranlement dans le corps et dans le cerveau, de mouvements. Et encore ceux-ci sont-ils fondus dans des implications, gainĂ©s dans la ouate quasi naturelle qui baigne toute notre mobilitĂ© corporelle/cervicale, diffĂ©rant, estompant l’éprouvĂ© direct des mouvements, battements, dont notre vie est formĂ©e. Ce que je voulais voir dans Bruine Squamma, c’est le dĂ©collement de la figuration d’avec ce qui la produit, les battements, les textures, les vitesses. » Claudine Eizykman, Erres n°5, 1978.

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Nov
27
mer
2019
Novembre ExpĂ©rimental 2019 – Claudine Eizykman – Projection @ Reflet MĂ©dicis
Nov 27 @ 20 h 00 min – 21 h 00 min
Novembre Expérimental 2019 - Claudine Eizykman - Projection @ Reflet Médicis
Novembre Expérimental 2019 Claudine Eizykman

L’autre scùne (6’, 16mm, 1969-1972), Claudine Eizykman, Dominique Avron, Guy Fihman et Jean-François Lyotard

« C’est une tentative qui vise Ă  manifester (et non Ă  signifier) avec les images et la matiĂšre sonore comment fonctionne une publicitĂ© : ici la lame Gillette. L’autre scĂšne devait inclure d’autres sĂ©quences portant sur d’autres champs que la publicitĂ©. Le titre, empruntĂ© Ă  Freud indique l’importance accordĂ©e aux opĂ©rations du travail du rĂȘve par rapport au travail du film. » Claudine Eizykman, programme CNAC- Centre Georges Pompidou, dĂ©cembre 1980.

Maine Montparnasse (12’, 16mm, 1972), Claudine Eizykman

« C’est une portion de Maine Montparnasse, un immeuble et son prolongement sur la gare qui a Ă©tĂ© filmĂ© d’un 5Ăšme Ă©tage perpendiculaire Ă  cet espace, selon les lignes de force dĂ©ployĂ©es ou opposĂ©es : mouvements rectilignes ou ondulĂ©s, mouvements larges ou focalisants, mouvements lents ou rapides, mouvements aller-retour. Le plan ainsi obtenu a Ă©tĂ© travaillĂ© selon les composantes spatiales fondamentales qui sont aussi les composantes du ruban : haut/bas, droit/gauche, avant/arriĂšre, et l’accumulation finale de ces composantes. » Claudine Eizykman

Lapse (75’, 16mm, 1976-1981), Claudine Eizykman

« Lapse : peut-ĂȘtre son plus beau film. Car ici, la trame (y compris au sens narratif – mais c’est une trame en morceaux, un eidos de trame) est simple : quelques plans, gĂ©nĂ©ralement liĂ©s, fondus l’un Ă  l’autre par la surimpression ou l’incrustation du plan prĂ©cĂ©dent, rĂ©trĂ©ci, dans le plan suivant. Quelqu’un tĂ©lĂ©phone d’une cabine publique, dans la rue. Un personnage courant (le mĂȘme), (pour)suivi par deux autres. Une jeune femme s’écroulant lentement, abandonnant en tombant sa robe, gisant alors nue sur le sol… Et avec ce matĂ©riau, infiniment repris (dans des ordres divers, semble-t-il) comme une sĂ©quence de film structurel (mais qui n’en n’est plus un, car l’essentiel est ailleurs que dans la structure), la cinĂ©aste fait des merveilles. Elle joue des couleurs, certes – en positif ou en nĂ©gatif – de façon convaincante (on a longtemps dans l’Ɠil, dans le plaisir de l’Ɠil, certains bleus nuit du dĂ©but et le sanglant mauve d’une Ă©charpe en nĂ©gatif ou la pĂąleur forte, nimbĂ©e de jaune ou de vert, du corps de la « tuĂ©e »). Mais surtout – qui donne son ciment, sa pulsation au film -, elle recouvre (de plus en plus, semble-t-il, Ă  mesure qu’on approche de la fin) son image d’une cristallisation de points et ce pailletage, ce poudroiement cotonneux, ce flocage de Nekes dans Amalgam), donne, en mĂȘme temps qu’une concrĂ©tude supplĂ©mentaire Ă  l’image, des arrangements colorĂ©s plus miroitants. » Dominique Noguez, 30 ans de cinĂ©ma expĂ©rimental en France 1950-1980, 1982.

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