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Le film musical hollywoodien en contexte médiatique et culturel / The hollywood film musical in its mediatic and cultural context
Ce colloque de clĂŽture dressera le bilan des travaux menĂ©s dans le cadre du programme de trois ans « Musical MCÂČ â le film musical hollywoodien en
contexte mĂ©diatique et culturel ». Lâaccent sera mis sur la prĂ©sentation de lâoutil numĂ©rique dĂ©veloppĂ© dans le cadre de ce projet : la conception, le fonctionnement et les usages possibles de la base de donnĂ©es « Musical MCÂČ Â».
This conference aims at assessing the work undertaken during the three years of the MCÂČ program, âThe Musical Film in its Mediatic and Cultural Context.â We will put emphasis on the presentation of the digital tool that was developed by MCÂČ, focusing on the conception and the possible uses of the database on the Hollywood film musical.
Direction scientifique et organisation :
Marguerite Chabrol et Pierre-Olivier Toulza

Pédagogies farockiennes
Dans le cadre du Festival dâAutomne, le Centre Pompidou prĂ©sente la rĂ©trospective la plus importante consacrĂ©e Ă Harun Farocki en France, Ă travers prĂšs de cinquante films. ParallĂšlement, une exposition en accĂšs libre rĂ©unit douze de ses vidĂ©os et installations, de la premiĂšre, Section (1995), Ă la derniĂšre, ParallĂšle I-IV (2012-2014).
En partenariat avec le projet « Politiques de la distraction », deux tables rondes seront animĂ©es par Christa BluÌmlinger (enseignante-chercheuse Ă lâUniversitĂ© Paris 8, responsable de lâĂ©dition des textes de Farocki en français) et Dork Zabunyan (critique et enseignant-chercheur Ă lâUniversitĂ© Paris 8) autour des mĂ©canismes dâapprentissage, du fonctionnement de la mĂ©moire et des procĂ©dĂ©s de distraction, cristallisĂ©s entre autres chez Farocki dans des processus de jeu (comme le jeu vidĂ©o, le sport ou encore le jeu de rĂŽle).
La premiĂšre table ronde sâintĂ©resse aux formes variĂ©es de la pĂ©dagogie farockienne et Ă sa maniĂšre de mobiliser la mĂ©moire du cinĂ©ma. Elle rĂ©unit Raymond Bellour (critique et chercheur au CNRS, membre du comitĂ© de la revue Trafic), Volker Pantenburg (enseignant chercheur Ă la FU Berlin, membre du conseil du Harun Farocki Institut Berlin) et Christa BlĂŒmlinger. ModĂ©ration : Dork Zabunyan.
La seconde table ronde sâintĂ©resse aux figures de jeux et de reprises dans lâoeuvre de Farocki et rĂ©unit Nora Alter (enseignante-chercheuse, spĂ©cialiste du film dâessai, en particulier de Chris Marker et Harun Farocki, Temple University Ă Philadelphie), Constanze Ruhm (artiste et commissaire dâexpositions, ancienne collĂšgue de Farocki Ă lâAcadĂ©mie des Beaux-Arts de Vienne) et Dork Zabunyan. ModĂ©ration : Christa BlĂŒmlinger

« C’est dans la rue que ça se passe… » ?
Dans le cadre de le cadre de la Semaine des arts, HĂ©lĂšne Fleckinger, pour la Mission Cinquantenaire de Paris 8, vous invite Ă l’exposition-ateliers « C’est dans la rue que ça se passe… » ? L’UniversitĂ© de Paris 8 se manifeste de Vincennes Ă Saint-Denis« , Ă la Maison des Ă©tudiant.es, Ă l’occasion des 50 ans de mai-juin 1968 et de la prĂ©paration du Cinquantenaire de Paris 8.

SĂ©minaire doctoral pluridisciplinaire âPenser la crĂ©ation contemporaine dans le CĂŽne Sudâ
Nouvelles du front au BrĂ©sil : Non rĂ©conciliĂ©s ou Seule lâinvention aide lĂ oĂč le mensonge rĂšgne. Carte blanche Ă Victor GuimarĂŁes
Nous ouvrirons la séance avec la projection des trois films suivants avant de dialoguer avec Victor Guimarães :
- Noir Blue (Ana Pi, 2017, 27â), en prĂ©sence dâAna Pi ;
- Estamos Todos Aqui (Chico Santos et Rafael Mellim, 2017, 20â) ;
- Vando Vulgo Vedita (Andreia Pires et Leonardo Mouramateus, 2017, 20â)
Victor GuimarĂŁes est critique de cinĂ©ma, programmateur et professeur Ă Belo Horizonte au BrĂ©sil. Il est critique pour la revue CinĂ©tica, et il a Ă©galement collaborĂ© avec Senses of Cinema (Australie), Desistfilm (PĂ©rou), El Agente Cine (Chili), LumiĂšre (Espagne) et La Furia Umana (Italie), en plus de nombreux livres, catalogues de festivals et rĂ©trospectives de films au BrĂ©sil, en Argentine et en France. Il a Ă©tĂ© professeur au Centro UniversitĂĄrio UNA (Belo Horizonte), Ă la Universidade Positivo (Curitiba) et Ă la Vila das Artes (Fortaleza). Il a Ă©tĂ© lâun des coordinateurs du FestCurtasBH (2014) et il a fait partie des commissions de sĂ©lection du forumdoc.bh (entre 2012 et 2015). Il a notamment programmĂ© Sabotadores da IndĂșstria (Sesc Palladium, 2014), Argentina Rebelde (Caixa Cultural, 2015), Corpos em Lutas (CachoeiraDoc, 2017), Anacronias (Semana â Festival de Cinema, 2017) et Palavras de Desordem (Festival Lumiar, 2018). Il est doctorant en Communication Sociale Ă la UFMG, et a rĂ©alisĂ© un sĂ©jour de recherche Ă lâUniversitĂ© Sorbonne-Nouvelle (Paris 3).
SĂ©ance rĂ©alisĂ©e dans le cadre du sĂ©minaire doctoral interdisciplinaire et interuniversitaire âPenser la crĂ©ation contemporaine dans le CĂŽne Sudâ, organisĂ© par Ignacio Albornoz (UniversitĂ© Paris 8, EDESTA, ESTCA), Claire Allouche (UniversitĂ© Paris 8, EDESTA, ESTCA), Leslie Cassagne (UniversitĂ© Paris 8, EDESTA, ScĂšnes du monde), CĂ©lia JĂ©supret (UniversitĂ© Lyon 2, ED3LA, Passages), Baptiste Mongis (IHEAL).

Discussion autour de Geste filmĂ©, gestes filmiques, dirigĂ© par Christa BlĂŒmlinger et Mathias Lavin
Nous avons le plaisir de vous annoncer une rencontre autour de l’ouvrage collectif dirigĂ© par Christa BlĂŒmlinger et Mathias Lavin, Geste filmĂ©, Gestes filmiques, paru en aoĂ»t 2018, aux Ă©ditions MimĂ©sis.
En prĂ©sence des deux directeurs de la publication et de plusieurs contributeurs, le dĂ©bat sera animĂ© par Dork  Zabunyan et Damien Marguet, le mardi 18 dĂ©cembre, Ă l’INHA, salle Walter Benjamin, de 16h Ă 18h.

LES ĂTATS DU CINĂMA, SĂMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby
« Approches du mouvement dans les films de Marie Menken : entre caméra somatique et cinéma poétique », par Bårbara Janicas (doctorante ESTCA, Paris 8) et Stéphanie Herfeld (chercheuse, Paris-Ouest-Nanterre).
Dans les films que Marie Menken rĂ©alisa camĂ©ra Ă bout de bras, en investissant son regard et son corps dans une exploration jouissive du monde, nous avons affaire Ă des images abstraites qui, par leur caractĂšre de mobilitĂ© et spontanĂ©itĂ©, crĂ©ent des vĂ©ritables poĂšmes visuels et rythmiques suscitant des expĂ©riences du mouvement proches de la danse. En privilĂ©giant la dimension somatique et matĂ©rielle du travail de Menken, cette sĂ©ance propose dâaborder ses films comme le domaine dâexpĂ©rimentation dâun autre cinĂ©ma poĂ©tique au sein de lâavant-garde amĂ©ricaine, anticipant Ă©galement certaines pratiques de la cinĂ©-danse qui Ă©mergea en tant que genre filmique entre les annĂ©es 1940 et 1970.
Intervention de BĂĄrbara Janicas : Cette communication propose dâaborder le cinĂ©ma de Marie Menken, souvent rapprochĂ© de la peinture et parfois aussi de la danse, comme le domaine dâaffirmation dâun autre cinĂ©ma poĂ©tique « matĂ©rialiste » au sein de lâavant-garde amĂ©ricaine des annĂ©es 1940-1970. En privilĂ©giant la dimension expĂ©rientielle et matĂ©rielle de son travail avec le support filmique, nous allons montrer que la poĂ©sie des films de Menken tient moins au modĂšle lyrique cĂ©lĂ©brĂ© Ă lâĂ©poque par Maya Deren, quâĂ lâidĂ©e du « cinĂ©-poĂšme » vĂ©hiculĂ©e par les avant-gardes des annĂ©es 1920. En nous appuyant sur les tĂ©moignages de Stan Brakhage et Jonas Mekas, qui furent les premiers Ă louer la capacitĂ© de Menken Ă traduire la rĂ©alitĂ© filmĂ©e en « poĂ©sie dâimages vibrantes de mouvement », nous allons essayer de montrer comment sa pratique filmique expĂ©rimentale invite Ă lâexpĂ©rience somatique dâune forme dâexpression poĂ©tique des objets, de la lumiĂšre, et du corps-mobile invisible derriĂšre lâappareil.
â Consulter le programme du sĂ©minaire

LES ĂTATS DU CINĂMA, SĂMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby
Marion Charroppin (doctorante ESTCA, Paris 8) : La boucle animée, du jouet optique au Gif
Le projet de cette thĂšse est de relier lâanalyse esthĂ©tique des boucles continues issues des jouets optiques Ă celle dâimages animĂ©es ultĂ©rieures telles que le Gif. Apparu en 1983, le Gif ou « graphic interchange format » dĂ©signait Ă lâorigine un format dâimage numĂ©rique fixe destinĂ©e Ă internet. Ă partir de 1996 oĂč apparaĂźt un Gif reprĂ©sentant un bĂ©bĂ© qui danse, ce format correspond Ă une image animĂ©e selon une brĂšve sĂ©quence qui se rĂ©pĂšte Ă lâinfini. Ă lâĂšre de la communication numĂ©rique, les Gif sont surtout prĂ©sents sur les rĂ©seaux sociaux et les smartphones, sâintĂ©grant aux discussions comme un nouvel Ă©lĂ©ment de ponctuation. Dans le cas dâune boucle continue, la premiĂšre et la derniĂšre phase de lâaction se confondent, effaçant le dĂ©but et la fin. Dans ce cas, le Gif est une forme dâimage animĂ©e de tendance anarrative, qui remet en question la classique conception linĂ©aire du temps de lâimage animĂ©e cinĂ©matographique. Il nous semble intĂ©ressant de questionner la place que peut avoir cet objet anarratif dans une conversation virtuelle sur les rĂ©seaux sociaux.
Il semblerait que le Gif animĂ© en boucle continue soit une entitĂ© graphique qui exprime de lâaffect plutĂŽt quâil ne raconte une histoire. Les reprĂ©sentations culturelles quâil rĂ©emploie sont choisies pour leur pouvoir expressif. Le Gif peut ĂȘtre composĂ©e de plusieurs petites actions mais son ensemble est conçu pour provoquer une Ă©motion simple : rire, peur, dĂ©goĂ»t, excitation sexuelle. On rencontre ce schĂ©ma anarratif avant lâĂšre du cinĂ©ma narratif classique, Ă travers certains jouets optiques du XIXe siĂšcle (phĂ©nakistiscope, zootrope,praxinoscope) qui prĂ©sentent des animations en boucle continue composant le mĂȘme genre dâ« unitĂ© expressive » que le Gif.
Au cours de ce travail, nous questionnerons les modalitĂ©s dâexpression de la boucle animĂ©e,son Ă©volution dans le temps, ainsi que la rĂ©ception de ces images, en comparant les boucles animĂ©es du « prĂ©cinĂ©ma » et celles du postcinĂ©ma dâun point de vue scĂ©naristique, stylistique et de leur technique dâanimation. Nous nous demanderons comment, du XIXe siĂšcle Ă nos jours, la consommation spĂ©cifique des images animĂ©es en boucle a impactĂ© le ressenti des formes, des couleurs et du mouvement chez le spectateur. Lâexpression cyclique dâun motif entraĂźnant une consommation des images de lâordre de « lâattraction», nous verrons en quoi les boucles continues des Gif participent Ă faire de lâĂšre numĂ©rique une Ăšre attractionnelle en rupture avec le schĂ©ma narratif de lâĂšre cinĂ©matographique.
Stefano Darchino (doctorant ESTCA, Paris 8) : Pour lâhistoire de la crĂ©ation dâun genre cinĂ©matographique
En sâappuyant sur les concepts de Tzvetan Todorov, de Jean-Louis Leutrat et de Janet Staiger (entre autres), une approche historique et « matĂ©rialiste » Ă lâĂ©gard des genres cinĂ©matographiques sera proposĂ©e : ils nâexistent quâĂ partir du moment oĂč ils sont nommĂ©s. Dans ce processus de crĂ©ation, un rĂŽle fondamental est souvent jouĂ© par les critiques de cinĂ©ma, dont les textes publiĂ©s participent Ă la diffusion du genre : par exemple, on sait que le « film noir » a Ă©tĂ© forgĂ© par la critique cinĂ©matographique française. LâĂ©tude de cas qui sera employĂ©e correspond au genre italien du « cinema demenziale » (cinĂ©ma dĂ©mentiel), nĂ© au dĂ©but des annĂ©es quatre-vingt Ă partir de la rĂ©ception critique de quelques films comiques amĂ©ricains venant de sortir en salles : 1941 (de Steven Spielberg, 1979), Y a-t-il un pilote dans lâavion ? (Airplane!, de Jim Abrahams, David Zucker & Jerry Zucker, 1980) et The Blues Brothers (de John Landis, 1980).
â Consulter le programme du sĂ©minaire

SĂ©minaire doctoral pluridisciplinaire âPenser la crĂ©ation contemporaine dans le CĂŽne Sudâ
« Mariano Llinås et les machines de la fiction »
en présence du cinéaste
La rencontre avec Mariano LlinĂĄs (Balnearios, Historias Extraordinarias, La Flor), sera construite autour de la projection dâextraits de films et de questions que nous nâavons (encore) jamais osĂ© lui poser. Nous nous intĂ©resserons notamment Ă la singularitĂ© de ses films dans le contexte du cinĂ©ma contemporain en lien avec la production El Pampero Cine, aux jeux de rĂ©fĂ©rences artistiques et littĂ©raires rioplatenses et europĂ©ennes dans son Ćuvre, Ă sa collaboration au cinĂ©ma argentin en tant que scĂ©nariste (avec Hugo Santiago et Santiago Mitre notamment) ainsi quâĂ la fabrication au long cours de La Flor, son dernier long mĂ©trage dâune durĂ©e de 14 heures et tournĂ© pendant dix ans, sorti en salles en France le 6 mars* (prĂ©sentĂ© notamment au Festival de Locarno, au TIFF et grand victorieux du BAFICI en 2018).
La sĂ©ance du sĂ©minaire sera suivie de la projection du premier long mĂ©trage de Mariano LlinĂĄs, Balnearios (2002) au cinĂ©ma Les 3 Luxembourg Ă 20h30, dans le cadre de ÂĄCine argentino! Rencontres de cinĂ©ma argentin Ă Paris et dâun partenariat avec le Festival CinĂ©latino Rencontres de Toulouse. Le film sera suivi dâun Ă©change avec Mariano LlinĂĄs et Fernando Ganzo, co-rĂ©dacteur en chef de So Film et auteur du texte « El Pampero Ă lâheure de La flor » dans le numĂ©ro 109 de la revue Trafic.
Vous retrouverez toutes les informations de la séance ici : https://www.facebook.com/events/2600436256664065/
SĂ©ance rĂ©alisĂ©e dans le cadre du sĂ©minaire doctoral interdisciplinaire et interuniversitaire âPenser la crĂ©ation contemporaine dans le CĂŽne Sudâ, organisĂ© par Ignacio Albornoz (UniversitĂ© Paris 8, EDESTA, ESTCA), Claire Allouche (UniversitĂ© Paris 8, EDESTA, ESTCA), Leslie Cassagne (UniversitĂ© Paris 8, EDESTA, ScĂšnes du monde), CĂ©lia JĂ©supret (UniversitĂ© Lyon 2, ED3LA, Passages), Baptiste Mongis (IHEAL).

SĂ©minaire doctoral pluridisciplinaire âPenser la crĂ©ation contemporaine dans le CĂŽne Sudâ
« La danse indĂ©pendante Ă Buenos Aires : Ćuvres visibles et pratiques souterraines », avec  Caterina Mora, danseuse, performeuse et chercheuse argentine.
A lâĂšre de la super-reproductibilitĂ© technique, certaines Ćuvres ont le pouvoir de traverser les ocĂ©ans : combien de films, textes, et morceaux de musique passent-ils ainsi de regards en oreilles, transitant par des rĂ©seaux officiels ou pirates ? Mais quâen est-il pour la danse ? Alors mĂȘme que la crĂ©ation en danse contemporaine est particuliĂšrement foisonnante en Argentine, ce sont trĂšs peu de piĂšces qui arrivent finalement jusquâen Europe. Par ailleurs, limiter ce champ dâexpĂ©rimentation aux objets produits semble bien rĂ©ducteur au regard de la multiplicitĂ© de pratiques dansĂ©es que lâon peut rencontrer sur ces terresâŠ
Nous vous invitons donc Ă une plongĂ©e dans le monde de la danse indĂ©pendante de la capitale argentine : qui sont les danseurs et les chorĂ©graphes qui animent ce microcosme dynamique, pour quelles Ćuvres et quelles pratiques, Ă travers quels corps et quels imaginaires, dans quel type de travail, quelles conditions de production ? Pour traverser ces questions, nous dialoguerons avec Caterina Mora, chorĂ©graphe, performeuse et chercheuse argentine vivant actuellement Belgique. Nous aborderons les paradoxes et les espoirs et de la danse indĂ©pendante portĂšgne, puis elle nous invitera Ă entrer dans son actuel processus de recherche-crĂ©ation, autour de lâimaginaire de la communautĂ© latine en Europe. Elle nous prĂ©sentera « 18 minutes of a poor cheap bastard lecture performanceâ, proposĂ©e il y a peu au Kanal Pompidou Ă Bruxelles.

SĂ©minaire doctoral pluridisciplinaire âPenser la crĂ©ation contemporaine dans le CĂŽne Sudâ
Rencontre avec le cinéaste Juan Francisco Gonzålez : de MAFI à DOCLA, pour une création cinématographique collective latino-américaine.
 La sĂ©ance arpentera en premiĂšre ligne des problĂ©matiques de crĂ©ation collective dans le cinĂ©ma documentaire contemporain ainsi que la nĂ©cessitĂ© dâun dialogue actif entre cinĂ©matographies nationales et pensĂ©e continentale en AmĂ©rique latine aujourdâhui, dans un Ă©lan possible de rĂ©appropriation gĂ©nĂ©alogique du Nuevo Cine Latinoamericano des annĂ©es 60. Nous ponctuerons la discussion par des projections dâextraits de films choisis par Juan Francisco GonzĂĄlez dont nous vous dĂ©taillons le programme ci-dessous.
Juan Francisco GonzĂĄlez a Ă©tudiĂ© le cinĂ©ma documentaire Ă lâEICTV de San Antonio de los Baños Ă Cuba, puis a formĂ© DOCLA (Red de Documentalistas Latinoamericanos) avec d’autres rĂ©alisateurs, oĂč il dĂ©veloppe des projets visant Ă crĂ©er un rĂ©seau actif de cinĂ©ma documentaire latino-amĂ©ricain (Chili, PĂ©rou, Colombie, BrĂ©sil notamment), en se focalisant notamment sur les problĂ©matiques de films autochtones et de formes alternatives de production pour une Ă©mancipation esthĂ©tique. Par ailleurs, en parallĂšle de lâenseignement du cinĂ©ma documentaire au Chili, il a activement collaborĂ© au collectif de rĂ©alisateurs chiliens MAFI (Mapa FĂlmico de un PaĂs), qui visait en premier lieu Ă crĂ©er une cartographie filmique de pans de rĂ©alitĂ© du Chili envisagĂ© dans la totalitĂ© de sa gĂ©ographie, films diffusĂ©s sur la page internet MAFI.tv. Avec MAFI, il a Ă©galement co-rĂ©alisĂ© deux longs mĂ©trages, intitulĂ©s PROPAGANDA (2014) et DIOS (2019). En 2018, il termine un court mĂ©trage documentaire Salir de la Ciudad, portrait de lâartiste musicien chilien MatĂas Cena. Il participe Ă plusieurs rĂ©sidences dâart collaboratif (programme Red Cultura) oĂč il a dĂ©veloppĂ© des projets de documentaire avec diffĂ©rentes communautĂ©s Ă travers le Chili, en recherche de nouvelles formes de rĂ©cits collaboratifs. En 2015, il intĂšgre une rĂ©sidence artistique dans la commune de Petorca oĂč il rĂ©alise avec les habitants un court mĂ©trage documentaire intitulé La Virgen de las Aguas et en 2018 dans le village de San Dionisio (commune de ColbĂșn) un long mĂ©trage intitulĂ© ReinvenciĂłn Agraria.
Programme des extraits projetés au cours de la séance :
- Courts mĂ©trages de MAFI.tv, rĂ©alisĂ©s par Antonio Luco, Carlos Araya, Josefina Buschmann, Juan Francisco GonzĂĄlez et Felipe AzĂșa (Chili, 2013-2018. 20 min)
- La Virgen de las Aguas de Juan Francisco Gonzålez (Chili, 2016, sans dialogue, 25 min)
- Yawar mallku de Jorge Sanjinés (Bolivie, 1969, sous-titré en anglais, 10 min)
- Sembradoras de vida de Alvaro & Diego Sarmiento, (Perou, 2019, sous-titré en anglais, 12 minutes)
- Espero tu (re)vuelta de Eliza Capai (BrĂ©sil, 2019, sous-titrĂ© en anglais, 10 minutes âsous rĂ©serve-)
- MorivivĂ de David Aguilera Cogollo (Cuba â Colombie, 2019, 37 minutes âsous rĂ©serve-)
Elle sera menée en français et espagnol, avec traduction réalisée par nos soins.
Retrouvez toutes les informations ici : https://www.facebook.com/events/696874074064640/

Y a-t-il un sens dans ce film ?Â
La comédie américaine des années 1980 (1975-1991)
Cette journĂ©e dâĂ©tudes (Ă entrĂ©e libre et gratuite) entend rĂ©unir toute personne intĂ©ressĂ©e par la comĂ©die cinĂ©matographique des Etats-Unis ; surtout â mais non uniquement â les doctorantâąeâąs et les jeunes docteurâąeâąs provenant des multiples champs de la recherche en sciences humaines et sociales.
La journĂ©e veut permettre de discuter ensemble dâun sujet qui nâa pas encore gagnĂ© sa lĂ©gitimitĂ© critique et universitaire : la comĂ©die amĂ©ricaine des annĂ©es 1980.Â
La journĂ©e dâĂ©tudes doctorale « Y a-t-il un sens dans ce film ? : La comĂ©die amĂ©ricaine des annĂ©es 1980 (1975-1991) », financĂ©e par le laboratoire ESTCA de lâUniversitĂ© Paris 8 et par le laboratoire LISAA de lâUniversitĂ© Paris-Est Marne-la-VallĂ©e, sera une opportunitĂ© pour analyser ensemble â Ă partir dâĂ©tudes de cas â un sujet, dont lâengouement scientifique nâa presque pas dĂ©passĂ© la sphĂšre anglo-saxonne et qui est trop rarement abordĂ© par la recherche française.
Cliquer pour tĂ©lĂ©charger le programme version pdfÂ
Et aussi 20h [entrée payante] : Projection exceptionnelle de Breakfast Club (1985) de John Hughes
Au cinĂ©ma Grand Action, 5 rue des Ecoles â 75005 Paris (M° « Jussieu »)