Nov
13
lun
2017
Émergence de l’art vidĂ©o en Europe (1960-1980) @ BibliothĂšque nationale de France - Salle Louis LumiĂšre . Rez de Jardin.
Nov 13 @ 9 h 00 min – Nov 14 @ 19 h 00 min
Émergence de l’art vidĂ©o en Europe (1960-1980) @ BibliothĂšque nationale de France - Salle Louis  LumiĂšre . Rez de Jardin.  | Paris | Île-de-France | France
Émergence de l’art vidĂ©o en Europe : historiographie, thĂ©orie, sources et archives (1960-1980).

Suite  au colloque  organisé  en mai 2016,  le  programme  « Émergence  de  l’art vidĂ©o en Europe : historiographie, thĂ©orie, sources et archives (1960 -1980) » du Labex  Arts – H2H
organise  son  premier  sĂ©minaire – atelier de  recherche.

Ces séminaires seront semestriels durant la durée du projet.
Cette  rencontre entre  spĂ©cialistes  europĂ©ens  de  l’art  vidĂ©o sera  l’occasion de poursuivre  les  Ă©changes initiĂ©s  lors du  prĂ©cĂ©dent  colloque.  Elle  permettra de partager   des   connaissances, mais surtout de   mettre   en   place   le   rĂ©seau d’historiens   de   l’art, d’artistes,   de   tĂ©moins,   de   responsables   de   fonds d’archives,   prĂ©alable   nĂ©cessaire   à   l’établissement d’une   cartographie des Ă©vĂ©nements et des acteurs de cet art sur la pĂ©riode des annĂ©es 1960 – 1980.

Porteurs du programme Émergence
François Bovier (École cantonale d’art de Lausanne / MaĂźtre d’enseignement et de recherche, UniversitĂ© de Lausanne)
Alain Carou (Conservateur, BNF)
Larisa Dryansky (MaĂźtre de confĂ©rences, UniversitĂ© Paris – Sorbonne)
Grégoire Quenault (Maßtre de conférences, Université Paris 8)
Assistés de :
SĂ©golĂšne Liautaud (IngĂ©nieure d’études, Labex Arts – H2H)
Collaborateurs invités
Slavko Kacunko (Professeur, Université de Copenhague)
Miklos Peternak (Directeur du C3 de Budapest)
Tomasz Zaluski (Professeur assistant, UniversitĂ© de ƁódĆș)

→ Voir le programme des deux journĂ©es

→ En savoir plus sur le projet Émergence

© Rebecca Horn, Sean Kelly Gallery

 

Avr
18
mer
2018
CĂ©lĂ©brons le centenaire d’AndrĂ© Bazin @ INHA salle Mariette
Avr 18 @ 18 h 00 min – 20 h 00 min
CĂ©lĂ©brons le centenaire d'AndrĂ© Bazin @ INHA salle Mariette | Paris | Île-de-France | France
Séminaire inter-universitaire sur la critique
CĂ©lĂ©brons le centenaire d’AndrĂ© Bazin !

Dans le cadre du séminaire sur la critique de cinéma « IDEC » le laboratoire HAR (Paris Nanterre) ses directeurs Hervé Joubert-Laurencin et Rémi Labrusse vous invitent cordialement à partager un verre en mémoire du critique de cinéma André Bazin (18 avril 1918 Angers-11 novembre 1958 Bry-sur-Marne).

Cette annĂ©e de commĂ©moration nationale verra la sortie courant octobre de ses Écrits complets aux Ă©ditions Macula d’un film documentaire, Bazin roman, rĂ©alisĂ© par Marianne Dautrey et HervĂ© Joubert-Laurencin de colloques internationaux organisĂ© Ă  Chicago en octobre par Daniel Morgan et Dudley Andrew et Ă  Paris en dĂ©cembre par le groupe IDEC.

 

Juin
6
mer
2018
Chantier Bazin @ INHA salle Mariette
Juin 6 @ 18 h 00 min – 20 h 00 min
Chantier Bazin @ INHA salle Mariette | Paris | Île-de-France | France
Séminaire inter-universitaire sur la critique
Chantier Bazin

De l’intĂ©rĂȘt et de la maniĂšre de publier les Ă©crits complets d’un critique de cinĂ©ma.

Dernier sĂ©minaire de l’annĂ©e, autour du livre en prĂ©paration : AndrĂ© Bazin, Écrits complets, en 3 volumes, PrĂ©face et notes par HervĂ© Joubert-Laurencin.
HervĂ© Joubert-Laurencin, directeur de l’ouvrage, Pierre EugĂšne, qui fut ingĂ©nieur de recherche lors d’une Ă©tape de son Ă©laboration et qui y collabore toujours, VĂ©ronique Yersin, directrice des Ă©ditions Macula, ainsi que d’autres membres de l’équipe disponibles actuellement au travail sur le bouclage de cette Ă©dition exceptionnelle, viendront prĂ©senter l’état de la science et l’état de l’objet.

 

Jan
15
mar
2019
Approches du mouvement dans les films de Marie Menken @ INHA - salle Mariette
Jan 15 @ 14 h 00 min – 17 h 00 min
Approches du mouvement dans les films de Marie Menken @ INHA - salle Mariette | Paris | Île-de-France | France
LES ÉTATS DU CINÉMA, SÉMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby

« Approches du mouvement dans les films de Marie Menken : entre caméra somatique et cinéma poétique », par Bårbara Janicas (doctorante ESTCA, Paris 8) et Stéphanie Herfeld (chercheuse, Paris-Ouest-Nanterre).

Dans les films que Marie Menken rĂ©alisa camĂ©ra Ă  bout de bras, en investissant son regard et son corps dans une exploration jouissive du monde, nous avons affaire Ă  des images abstraites qui, par leur caractĂšre de mobilitĂ© et spontanĂ©itĂ©, crĂ©ent des vĂ©ritables poĂšmes visuels et rythmiques suscitant des expĂ©riences du mouvement proches de la danse. En privilĂ©giant la dimension somatique et matĂ©rielle du travail de Menken, cette sĂ©ance propose d’aborder ses films comme le domaine d’expĂ©rimentation d’un autre cinĂ©ma poĂ©tique au sein de l’avant-garde amĂ©ricaine, anticipant Ă©galement certaines pratiques de la cinĂ©-danse qui Ă©mergea en tant que genre filmique entre les annĂ©es 1940 et 1970.

Intervention de BĂĄrbara Janicas : Cette communication propose d’aborder le cinĂ©ma de Marie Menken, souvent rapprochĂ© de la peinture et parfois aussi de la danse, comme le domaine d’affirmation d’un autre cinĂ©ma poĂ©tique « matĂ©rialiste » au sein de l’avant-garde amĂ©ricaine des annĂ©es 1940-1970. En privilĂ©giant la dimension expĂ©rientielle et matĂ©rielle de son travail avec le support filmique, nous allons montrer que la poĂ©sie des films de Menken tient moins au modĂšle lyrique cĂ©lĂ©brĂ© Ă  l’époque par Maya Deren, qu’à l’idĂ©e du « cinĂ©-poĂšme » vĂ©hiculĂ©e par les avant-gardes des annĂ©es 1920. En nous appuyant sur les tĂ©moignages de Stan Brakhage et Jonas Mekas, qui furent les premiers Ă  louer la capacitĂ© de Menken Ă  traduire la rĂ©alitĂ© filmĂ©e en « poĂ©sie d’images vibrantes de mouvement », nous allons essayer de montrer comment sa pratique filmique expĂ©rimentale invite Ă  l’expĂ©rience somatique d’une forme d’expression poĂ©tique des objets, de la lumiĂšre, et du corps-mobile invisible derriĂšre l’appareil.

Intervention de StĂ©phanie Herfeld (invitĂ©e) : L’originalitĂ© du parcours de Marie Menken permet un passage entre plusieurs pratiques artistiques, de la peinture abstraite au cinĂ©ma expĂ©rimental Ă  l’art performatif. Et l’économie modeste et intime de ses travaux explique sans doute la libertĂ© et la nouveautĂ© de ses gestes. DĂšs lors, si l’on approche ses films au prisme de la pensĂ©e de Gilles Deleuze, on peut non seulement rĂ©affirmer les enjeux de l’Image-mouvement, mais surtout penser l’expĂ©rimental, ainsi que le lien entre les gestes de l’Image-temps et la crĂ©ation de pensĂ©e.  Ce qui indique une richesse  encore peu explorĂ©e de sa production visuelle.

 

→ Consulter le programme du sĂ©minaire

 

« La lettre Ă  Serge Daney » de Gilles Deleuze : les trois Ăąges de l’image @ Institut National d'Histoire de l'Art
Jan 15 @ 16 h 00 min – 18 h 00 min
« La lettre Ă  Serge Daney » de Gilles Deleuze : les trois Ăąges de l’image
avec Dork Zabunyan (Université Paris 8) / Discussion avec Ophir Lévy (Université Paris 8)

SĂ©ance dans le cadre du sĂ©minaire de recherche en histoire et esthĂ©tique du cinĂ©ma « RĂ©gimes d’historicitĂ© dans le cinĂ©ma des annĂ©es 1960 Ă  nos jours : crises de temps, traces, (re)construction ».

Il s’agira de rebondir sur la pĂ©riodisation esquissĂ©e par Deleuze dans sa « lettre Ă  Serge Daney », qui distingue trois Ăąges de l’image. Les deux premiers sont traitĂ©s en profondeur dans L’Image- mouvement et L’Image-temps, mais le troisiĂšme – oĂč le cinĂ©ma affronte toujours davantage d’autres types d’images animĂ©es, dont celles de la tĂ©lĂ©vision – est surtout investie dans la « lettre », et un peu, mais Ă  peine, Ă  la toute fin de L’Image-temps. Cela nous permettrait de rejouer certaines rĂ©flexions sur l’impuretĂ© du cinĂ©ma, et de les investir Ă  partir du cinĂ©ma italien (Fellini, Moretti, mais aussi Lina WertmĂŒller), pour ensuite Ă©tudier comment ce nouveau « rĂ©gime d’historicitĂ© » qui apparaĂźt lĂ -bas dans ces annĂ©es-lĂ  permet d’entrer, ou du moins de penser ce troisiĂšme Ăąge dont parle Deleuze.

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Jan
30
mer
2019
Conférence-débat avec Jihoon Kim @ Université Paris Didedot, salle 785 C, bùt. C
Jan 30 @ 10 h 30 min – 12 h 00 min
Conférence-débat avec Jihoon Kim @ Université Paris Didedot, salle 785 C, bùt. C
Conférence et débat avec Jihoon Kim

Emmanuelle AndrĂ© (UniversitĂ© Paris 7, Cerilac) et Christa BlĂŒmlinger (UniversitĂ© Paris 8, ESTCA) annoncent pour mercredi 30 janvier à 10h30 une confĂ©rence et un dĂ©bat avec Jihoon Kim, Professeur associĂ© Ă  l’Université Chung-ang (CorĂ©e du Sud), autour de son livre Between Film, Video, and the Digital: Hybrid Moving Images in the Post-media Age.

La conférence sera en anglais, le débat en français et en anglais.

 

 

Fév
12
mar
2019
PrĂ©sent en crise et stigmates du passĂ© dans le cinĂ©ma d’Avi Mograbi @ Maison de la Recherche
FĂ©v 12 @ 16 h 00 min – 18 h 00 min
PrĂ©sent en crise et stigmates du passĂ© dans le cinĂ©ma d’Avi Mograbi @ Maison de la Recherche
PrĂ©sent en crise et stigmates du passĂ© dans le cinĂ©ma d’Avi Mograbi
avec Macha Ovtchinnikova (Université de Picardie Jules Verne) / discussion avec Tamara Erde (réalisatrice et artiste).

 

 

SĂ©ance dans le cadre du sĂ©minaire de recherche en histoire et esthĂ©tique du cinĂ©ma « RĂ©gimes d’historicitĂ© dans le cinĂ©ma des annĂ©es 1960 Ă  nos jours : crises de temps, traces, (re)construction ».

La filmographie d’Avi Mograbi se forge Ă  partir d’une douloureuse actualitĂ© israĂ©lienne lacĂ©rĂ©e de traces, de stigmates du passĂ© sanglant. A chaque film, le cinĂ©aste plonge dans le prĂ©sent impĂ©tueux de son pays qu’il traite comme une urgence. Loin d’ĂȘtre un espace d’explosion dĂ©sintĂ©ressĂ©e, les films de Mograbi sont un lieu de rĂ©flexion permanente autant sur la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne que sur le cinĂ©ma. Je m’intĂ©resserai particuliĂšre Ă  son film de 2001, AoĂ»t, avant l’explosion dans lequel le cinĂ©aste s’adresse au spectateur en lui confiant son projet : filmer tous les jours du mois d’aoĂ»t le quotidien de ses compatriotes israĂ©liens. Il s’agira d’analyser comment ces images du prĂ©sent en crise dĂ©voilent les diffĂ©rentes strates du dispositif cinĂ©matographique, en exhibent les coutures afin de le transformer en lieu de rĂ©sistance politique.

Tamara Erde est diplĂŽmĂ©e de Bezalel Academy Ă  Jerusalem, et du Fresnoy, la rĂ©alisatrice et artiste franco-israĂ©lienne Tamara Erde explore diffĂ©rents mĂ©diums: rĂ©alisatrice de documentaires et de fictions, elle crĂ©e Ă©galement des performances de danse et des installations vidĂ©o. Ses Ɠuvres sont prĂ©sentĂ©es dans les plus grands festivals internationaux. Ses films documentaires This is my land et le rĂ©cent Looking for Zion interrogent le conflit israĂ©lo-palĂ©stinien Ă  travers le prisme de l’enseignement de l’histoire dans les Ă©coles israĂ©liennes et palestinienne ou de sa propre histoire familiale.

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Mar
21
jeu
2019
Mariano LlinĂĄs et les machines de la fiction @ ENS Ulm, Salle des Actes
Mar 21 @ 18 h 15 min – 19 h 45 min
Mariano Llinás et les machines de la fiction @ ENS Ulm, Salle des Actes | Paris | Île-de-France | France
SĂ©minaire doctoral pluridisciplinaire “Penser la crĂ©ation contemporaine dans le CĂŽne Sud”
« Mariano Llinås et les machines de la fiction »
en présence du cinéaste

La rencontre avec Mariano LlinĂĄs (Balnearios, Historias Extraordinarias, La Flor), sera construite autour de la projection d’extraits de films et de questions que nous n’avons (encore) jamais osĂ© lui poser. Nous nous intĂ©resserons notamment Ă  la singularitĂ© de ses films dans le contexte du cinĂ©ma contemporain en lien avec la production El Pampero Cine, aux jeux de rĂ©fĂ©rences artistiques et littĂ©raires rioplatenses et europĂ©ennes dans son Ɠuvre, Ă  sa collaboration au cinĂ©ma argentin en tant que scĂ©nariste (avec Hugo Santiago et Santiago Mitre notamment) ainsi qu’à la fabrication au long cours de La Flor, son dernier long mĂ©trage d’une durĂ©e de 14 heures et tournĂ© pendant dix ans, sorti en salles en France le 6 mars* (prĂ©sentĂ© notamment au Festival de Locarno, au TIFF et grand victorieux du BAFICI en 2018).

La sĂ©ance du sĂ©minaire sera suivie de la projection du premier long mĂ©trage de Mariano LlinĂĄs, Balnearios (2002) au cinĂ©ma Les 3 Luxembourg Ă  20h30, dans le cadre de ÂĄCine argentino! Rencontres de cinĂ©ma argentin Ă  Paris et d’un partenariat avec le Festival CinĂ©latino Rencontres de Toulouse. Le film sera suivi d’un Ă©change avec Mariano LlinĂĄs et Fernando Ganzo, co-rĂ©dacteur en chef de So Film et auteur du texte « El Pampero Ă  l’heure de La flor » dans le numĂ©ro 109 de la revue Trafic.

Vous retrouverez toutes les informations de la séance ici : https://www.facebook.com/events/2600436256664065/

SĂ©ance rĂ©alisĂ©e dans le cadre du sĂ©minaire doctoral interdisciplinaire et interuniversitaire “Penser la crĂ©ation contemporaine dans le CĂŽne Sud”, organisĂ© par Ignacio Albornoz (UniversitĂ© Paris 8, EDESTA, ESTCA), Claire Allouche (UniversitĂ© Paris 8, EDESTA, ESTCA), Leslie Cassagne (UniversitĂ© Paris 8, EDESTA, ScĂšnes du monde), CĂ©lia JĂ©supret (UniversitĂ© Lyon 2, ED3LA, Passages), Baptiste Mongis (IHEAL).

 

Mar
27
mer
2019
Bazin au complet : qu’est-ce que ça change ? Une Ă©tude de textes @ Institut National d'Histoire de l'Art
Mar 27 @ 18 h 00 min – 20 h 00 min
Bazin au complet : qu’est-ce que ça change ? Une Ă©tude de textes @ Institut National d'Histoire de l'Art
SÉMINAIRE INTER-UNIVERSITAIRE SUR LA CRITIQUE
Bazin au complet : qu’est-ce que ça change ? Une Ă©tude de textes

La publication rĂ©cente des Écrits complets d’AndrĂ© Bazin aux Ă©ditions Macula (2681 textes rendus publics, pour la plupart une seule fois dans un journal ou une revue, entre dĂ©cembre 1942 et dĂ©cembre 1958, suivis de 19 Varia isolĂ©s et d’une centaine de pages de variantes ou d’inĂ©dits contenus dans les 11 volumes posthumes de l’auteur publiĂ©s entre 1958 et aujourd’hui)  remet en circulation la pensĂ©e de Bazin sur le cinĂ©ma. Comme ses idĂ©es Ă©taient dĂ©jĂ  largement diffusĂ©es dans le monde Ă  partir d’une petite sĂ©lection connue de bons textes Ă©lus par lui ou par ses Ă©diteurs posthumes (un sur dix environ au total), qu’est-ce que cela change  – ou plutĂŽt qu’est-ce que « ça » change, si l’on considĂšre que des textes choisis sont le rĂ©sultat d’un « surmoi » ?
En relisant de prĂšs quelques textes oubliĂ©s ou retrouvĂ©s, pour passer du dĂ©tail Ă  l’Ɠuvre entiĂšre et retour (« Et Clic ! Zirkel im verstehen », comme dit Madame Maggi dans SalĂČ ou les 120 JournĂ©es de Sodome, et aussi Pier Paolo Pasolini plus calmement, qui lisait Leo Spitzer en thĂ©oricien de la relation critique), je ne chercherai  pas Ă  quadriller la bonne ou la mauvaise parole de Bazin ou sur Bazin (Ă  bas le moralisme !), mais seulement  d’imaginer les prĂ©mices une histoire rapprochĂ©e de sa critique ou : « Que signifie se rapprocher d’une Ɠuvre ? ».

HervĂ© Joubert-Laurencin est professeur Ă  l’UniversitĂ© Paris-Nanterre.

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Avr
5
ven
2019
La danse indĂ©pendante Ă  Buenos Aires : Ɠuvres visibles et pratiques souterraines @ ENS Ulm, Salle CavaillĂšs
Avr 5 @ 19 h 15 min – 22 h 00 min
La danse indĂ©pendante Ă  Buenos Aires : Ɠuvres visibles et pratiques souterraines @ ENS Ulm, Salle CavaillĂšs | Paris | Île-de-France | France
SĂ©minaire doctoral pluridisciplinaire “Penser la crĂ©ation contemporaine dans le CĂŽne Sud”
« La danse indĂ©pendante Ă  Buenos Aires : Ɠuvres visibles et pratiques souterraines », avec  Caterina Mora, danseuse, performeuse et chercheuse argentine.

A l’ùre de la super-reproductibilitĂ© technique, certaines Ɠuvres ont le pouvoir de traverser les ocĂ©ans : combien de films, textes, et morceaux de musique passent-ils ainsi de regards en oreilles, transitant par des rĂ©seaux officiels ou pirates ? Mais qu’en est-il pour la danse ? Alors mĂȘme que la crĂ©ation en danse contemporaine est particuliĂšrement foisonnante en Argentine, ce sont trĂšs peu de piĂšces qui arrivent finalement jusqu’en Europe. Par ailleurs, limiter ce champ d’expĂ©rimentation aux objets produits semble bien rĂ©ducteur au regard de la multiplicitĂ© de pratiques dansĂ©es que l’on peut rencontrer sur ces terres


Nous vous invitons donc Ă  une plongĂ©e dans le monde de la danse indĂ©pendante de la capitale argentine : qui sont les danseurs et les chorĂ©graphes qui animent ce microcosme dynamique, pour quelles Ɠuvres et quelles pratiques, Ă  travers quels corps et quels imaginaires, dans quel type de travail, quelles conditions de production ? Pour traverser ces questions, nous dialoguerons avec Caterina Mora, chorĂ©graphe, performeuse et chercheuse argentine vivant actuellement Belgique. Nous aborderons les paradoxes et les espoirs et de la danse indĂ©pendante portĂšgne, puis elle nous invitera Ă  entrer dans son actuel processus de recherche-crĂ©ation, autour de l’imaginaire de la communautĂ© latine en Europe. Elle nous prĂ©sentera « 18 minutes of a poor cheap bastard lecture performance”, proposĂ©e il y a peu au Kanal Pompidou Ă  Bruxelles.

Avr
9
mar
2019
SĂ©ance consacrĂ©e Ă  Philippe Garrel ANNULÉ @ INHA - salle Mariette
Avr 9 @ 14 h 00 min – 17 h 00 min
SĂ©ance consacrĂ©e Ă  Philippe Garrel ANNULÉ @ INHA - salle Mariette | Paris | Île-de-France | France
LES ÉTATS DU CINÉMA, SÉMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby

Elcio Basilio (Université Anhembi Morumbi, São Paulo) : « Des spectres chez Garrel »

Les derniers films de Philippe Garrel sont marquĂ©s par une mĂ©lancolie angoissante, souvent matĂ©rialisĂ©e en spectres, parfois dans les rĂȘves, parfois en apparations fantasmagoriques en plein jour. À partir d’extraits de Les amants rĂ©guliers (2005) et La frontiĂšre de l’aube (2008), on discutera l’influence de ces visions chez les personnages garreliens en rapport Ă  l’amour et au suicide. On verra aussi comment l’onirisme dans Le rĂ©vĂ©lateur (1968) est repris et intĂ©grĂ© dans un contexte narratif.

Valerie Jottreau (ESTCA, Université Paris 8) : « La mesure du silence dans le premier cinéma de Philippe Garrel (1966-1979) »

En 1967, dans un texte majeur « L’esthĂ©tique du silence », Susan Sontag (1933-2004) perçoit dans le silence Ă©tendu au sein des pratiques artistiques « modernes », une forme paradoxale de requalification et de sacralisation de l’art, oĂč celui-ci s’affirme contre l’histoire. C’est dans ce contexte de mobilisation de l’autoritĂ© du silence et de sa reconnaissance comme forme limite, que Philippe Garrel crĂ©e « son premier cinĂ©ma » dĂšs 1966. Nous nous proposons de suivre « La mesure du silence » qui nous conduit des films de crise des annĂ©es soixante Ă  l’expĂ©rience sensorielle, extatique et attentionnĂ©e des annĂ©es soixante-dix, jusqu’au blanc silence du souvenir dĂ©faillant mais dont l’efficace irriguera toutes les variations Ă  venir.

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