- Catégories
-
Étiquettes
Abel Gance Adaptation Alice Diop André Bazin années 1930 années 1990 années 20 anthropologie visuelle archives Art vidéo ArTec autofiction avant-première Avi Mograbi big data Censure CGU Ciné-danse Cinéma cinéma américain cinéma brésilien cinéma chilien cinéma de propagande cinema demenziale Cinéma des premiers temps cinéma documentaire Cinéma et enfance Cinéma expérimental cinéma français cinéma hongrois cinéma italien cinéma latino-américain cinéma libanais cinéma muet cinéma muet italien cinéma numérique cinéma palestinien Cinéma Paris 8 Cinéma poétique cinéma polonais cinéma russe Cinquantenaire Paris 8 Claudine Eizykman cluster93 comédie Comédie américaine communauté Cooperativa Cinema independente Roma corps Corps et technologie Critique danse Design desktop films Distraction Donald Trump économie du cinéma Études de genre Film musical Gender Studies genre Geste gif Gilles Deleuze Godard Haroun Farocki Histoire histoire culturelle du cinéma histoire de la critique histoire et historicité Hollywood Film Musical hybridation Jazz politics jouet optique L'Aveu filmé Lav Diaz Les Amants réguliers Mais 68 Mass culture master mélodrame Mémoire du cinéma métiers du cinéma Novellisation Pasolini patrimoine cinématographique performance Philippe Garrel Politiques de la distraction public réalisation recherche-création Récit Rencontres Edesta réseaux sociaux rhétorique Ridley Scott Rohmer scénariste Sciences sociales séance Sergei Loznitsa séries Siegfried Kracauer susan sontag Technology and the body The Production Code Administration théâtre théâtres de la mémoire Truffaut vidéo visual studies Walter Benjamin Werner Herzog

Visual Salonica Jalons pour un projet de recherche collectif sur les cultures visuelles à Thessalonique Premier atelier consacré à la période 1912-1945
JournĂ©e organisĂ©e par les laboratoires de recherche HiCSA et ESTCA des universitĂ©s Paris 1 et Paris 8 avec le soutien de l’École française d’Athènes.Â
Selanik, Salonique, Thessalonique est, au tournant des XIXe et XXe siècles, un lieu de vie et de cĂ´toiement de Grecs orthodoxes, Turcs musulmans, Dönme, Serbes, Bulgares, ArmĂ©niens grĂ©goriens, Albanais, Tsiganes et, surtout de Juifs sĂ©pharades particulièrement nombreux – une mosaĂŻque de communautĂ©s dont tĂ©moignent, en langue française, les travaux de Meropi Anastassiadou. Or la ville semble entretenir un rapport fusionnel aux images reproductibles fixes et animĂ©es. Cette relation que nous postulons intime et particulièrement marquante, nous paraĂ®t prĂ©gnante durant une longue pĂ©riode de bouleversements politiques, culturels et sociaux couvrant a minima la fin de l’Empire ottoman, l’avènement de l’État grec moderne jusqu’à l’annexion nazie mĂŞme si l’après-Seconde guerre mondiale (de la guerre civile Ă la metapoliteusis) mĂ©riterait d’être envisagĂ©e. Elle doit ĂŞtre rattachĂ©e d’office Ă l’allure cosmopolite de la ville, au devenir de son peuplement multiethnique et Ă son hellĂ©nisation progressive après 1912 puis 1917, mais Ă©galement aux circulations balkaniques dont Thessalonique constitue encore un pivot au XXe siècle. Ce sont ces points de cristallisation entre une histoire urbaine houleuse et des trajectoires iconiques plurielles que nous souhaitons entreprendre d’interroger dans une approche intermĂ©diale et transpĂ©riodique en envisageant diffĂ©rents supports de production, diffusion, rĂ©ception. Quelles identitĂ©s visuelles vĂ©hicule cette ville transnationale en mutation radicale ? En mobilisant les outils Ă©pistĂ©mologiques des visual studies, ce champ peu arpentĂ© dans les historiographies grecque, anglosaxonne comme francophone sera Ă l’ordre du jour lors d’une première journĂ©e prospective qui se veut le ballon d’essai d’un projet d’envergure internationale.Â
→ Consulter le programme de la journée

ATELIER MÉTHODOLOGIQUE  FAIRE COMMUNAUTÉ(S) FACE À L’ÉCRAN DE CINÉMA
Le public de cinéma peut être compris comme un groupe en permanente restructuration et réinvention, variant selon les identités culturelles, ethniques, nationales, religieuses des spectateurs qui le composent. Or ce collectif mouvant au fil des séances mérite d’être confronté plus frontalement qu’il ne l’a été jusqu’à présent aux trajectoires des communautés le fréquentant. Ce projet de recherche souhaite ainsi interroger les interactions intra- et intercommunautaires suscitées par l’implantation des projections cinématographiques en dehors des pôles dominants de la production de films à l’échelle mondiale depuis les débuts du xxe siècle, en excluant donc l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord de l’étude.
En quoi le spectacle cinématographique fait-il communauté ? Doit-il être considéré comme une instance de division ou un moteur consensuel au sein de celles-ci ? Comment se forgent les publics en situation minoritaire ? Il s’agira de questionner côte à côte, parfois d’un seul tenant, deux types de processus : les phénomènes d’homogénéisation culturelle et ceux de coexistence, forcée ou consentie, entre des groupes multiples au sein d’un même territoire en explorant le large éventail de pratiques collectives politiques et sociales émergeant au sein et en marge des espaces de projection animée.
Comité d’organisation
Morgan Corriou (CEMTI Paris 8)
Caroline Damiens (HAR Paris Nanterre)
Mélisande Leventopoulos (ESTCA Paris 8)
Avec la participation de
Sofia Eremina (L3 cinéma Paris 8)
Emma Roy (M1 cinéma Paris Nanterre)
Camille Silvestre de Sacy (M1 cinéma Paris Nanterre)
Atelier organisĂ© par les laboratoires CEMTI et ESTCA de l’universitĂ© Paris 8 et HAR de l’universitĂ© Paris Nanterre avec le soutien de l’UFR Phillia