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« C’est dans la rue que ça se passe… » ?
Dans le cadre de le cadre de la Semaine des arts, Hélène Fleckinger, pour la Mission Cinquantenaire de Paris 8, vous invite à l’exposition-ateliers « C’est dans la rue que ça se passe… » ? L’Université de Paris 8 se manifeste de Vincennes à Saint-Denis« , à la Maison des étudiant.es, à l’occasion des 50 ans de mai-juin 1968 et de la préparation du Cinquantenaire de Paris 8.

Un état de distraction permanent: le cas Donald J. Trump
Conférence de Dork Zabunyan
Donald Trump gouverne par distraction, non seulement en transformant la politique en pur spectacle, mais aussi, et par là même, en éloignant ses concitoyens des problèmes effectifs qui affectent leur existence au quotidien.
Images et discours à l’appui, il s’agira de revenir sur une présidence à nulle autre pareille, où une nation entière semble prise au piège d’une «politique de la distraction» qui la transit tout entière autant qu’elle la divise.
Evénement dans le cadre du lancement de l’École Universitaire de Recherche ArTeC.
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Esthétique et politique du passage de la période de la Stagnation à la Perestroïka en URSS : compte à reboursavec Olga Kobryn (Paris 3, Université de Lorraine Metz), Eugenie Zvonkine (Paris 8) / discussion avec Birgit Beumers (Aberystwyth University) |
Séance dans le cadre du séminaire de recherche en histoire et esthétique du cinéma « Régimes d’historicité dans le cinéma des années 1960 à nos jours : crises de temps, traces, (re)construction ».
Assa (1987) est un film réalisé par Sergueï Soloviov peu de temps avant la chute du mur de Berlin (1989) et la dislocation de l’URSS (1991), en pleine période politique de la Perestroïka et au tout début de la glastnost. Devenu culte, ce véritable manifeste politique et esthétique réunit pour la première fois sur grand écran et rend « visibles » l’ensemble des artistes de la culture « underground », principalement issus du milieu bohémien saint- pétersbourgeois et moscovite (milieu Rock, conceptualisme de Moscou, mouvement AptArt – « apartment art », cinéma expérimental). Si le film se construit sur des éléments documentaires et historiques, un grand nombre d’anachronismes (évocation de l’histoire de la Russie du début du XIXème siècle, références au cinéma expérimental des années 1950 – 1960, présence des éléments historiquement postérieurs à l’action du film qui se déroule en 1980) complexifient le rapport à l’Histoire et soulèvent la question de la stratification et de la « crise de temps » définie comme tension et distance entre le champ d’expérience et l’horizon d’attente (Hartog). Loin de représenter un simple symptôme de l’« époque des changements », Assa participe à la réécriture du régime historique dominant et à la construction d’un nouveau régime d’historicité.
Leto de Kirill Serebrennikov, qui sort le 5 décembre en France, dialogue à son tour avec Assa et d’autres films des années 1980 dans un rapport intertextuel serré et inventif et s’éloigne du biopic, proposant à son tour un nouveau régime d’historicité.
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« La lettre à Serge Daney » de Gilles Deleuze : les trois âges de l’imageavec Dork Zabunyan (Université Paris 8) / Discussion avec Ophir Lévy (Université Paris 8) |
Séance dans le cadre du séminaire de recherche en histoire et esthétique du cinéma « Régimes d’historicité dans le cinéma des années 1960 à nos jours : crises de temps, traces, (re)construction ».
Il s’agira de rebondir sur la périodisation esquissée par Deleuze dans sa « lettre à Serge Daney », qui distingue trois âges de l’image. Les deux premiers sont traités en profondeur dans L’Image- mouvement et L’Image-temps, mais le troisième – où le cinéma affronte toujours davantage d’autres types d’images animées, dont celles de la télévision – est surtout investie dans la « lettre », et un peu, mais à peine, à la toute fin de L’Image-temps. Cela nous permettrait de rejouer certaines réflexions sur l’impureté du cinéma, et de les investir à partir du cinéma italien (Fellini, Moretti, mais aussi Lina Wertmüller), pour ensuite étudier comment ce nouveau « régime d’historicité » qui apparaît là-bas dans ces années-là permet d’entrer, ou du moins de penser ce troisième âge dont parle Deleuze.

LES ÉTATS DU CINÉMA, SÉMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby
« Les archives du cinéma d’Abel Gance »
La restauration de films monumentaux : Étude des restaurations de La Roue d’Abel Gance, par Rémi Llorens (Master 2 valorisation des patrimoines cinématographiques, Université Saint-Denis-Vincennes – Paris 8)
Abel Gance, cinéaste prolifique et novateur, réalise dans les années 1920 des œuvres aussi grandioses que complexes telles que La Roue ou Napoléon. Ces deux œuvres ont connu de nombreuses versions et restaurations : pour La Roue pas moins de quatre restaurations et reconstructions ont été effectuées jusqu’à nos jours. Cette étude se penche sur les pratiques des restaurateurs de films à versions multiples au travers du cas d’un film monument en cours de restauration par la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé sous la direction de François Ede et en collaboration avec la Cinémathèque suisse et la Cinémathèque française.
Inventer l’œuvre par l’archive : le cas d’Abel Gance, par Elodie Tamayo (doctorante en cinéma, IRCAV, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)
L’œuvre manifeste du cinéaste Abel Gance est redoublée d’une formidable part latente, constituée par ses projets inachevés et non-réalisés, scellés dans ses archives. Celles-ci constituent un ouvroir et un miroir de l’œuvre, une extension où Gance se met en scène en tant qu’auteur. La poétique de Gance est-elle à inventer (au sens herméneutique et archéologique du terme) par l’archive?
→ Consulter le programme du séminaire

Présent en crise et stigmates du passé dans le cinéma d’Avi Mograbi
avec Macha Ovtchinnikova (Université de Picardie Jules Verne) / discussion avec Tamara Erde (réalisatrice et artiste).
Séance dans le cadre du séminaire de recherche en histoire et esthétique du cinéma « Régimes d’historicité dans le cinéma des années 1960 à nos jours : crises de temps, traces, (re)construction ».
La filmographie d’Avi Mograbi se forge à partir d’une douloureuse actualité israélienne lacérée de traces, de stigmates du passé sanglant. A chaque film, le cinéaste plonge dans le présent impétueux de son pays qu’il traite comme une urgence. Loin d’être un espace d’explosion désintéressée, les films de Mograbi sont un lieu de réflexion permanente autant sur la société israélienne que sur le cinéma. Je m’intéresserai particulière à son film de 2001, Août, avant l’explosion dans lequel le cinéaste s’adresse au spectateur en lui confiant son projet : filmer tous les jours du mois d’août le quotidien de ses compatriotes israéliens. Il s’agira d’analyser comment ces images du présent en crise dévoilent les différentes strates du dispositif cinématographique, en exhibent les coutures afin de le transformer en lieu de résistance politique.
Tamara Erde est diplômée de Bezalel Academy à Jerusalem, et du Fresnoy, la réalisatrice et artiste franco-israélienne Tamara Erde explore différents médiums: réalisatrice de documentaires et de fictions, elle crée également des performances de danse et des installations vidéo. Ses œuvres sont présentées dans les plus grands festivals internationaux. Ses films documentaires This is my land et le récent Looking for Zion interrogent le conflit israélo-paléstinien à travers le prisme de l’enseignement de l’histoire dans les écoles israéliennes et palestinienne ou de sa propre histoire familiale.

Le changement de régime a-t-il eu lieu ? Expériences du temps depuis le cinéma hongrois (1985-1994)
avec Mario Adobati (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle)
Séance dans le cadre du séminaire de recherche en histoire et esthétique du cinéma « Régimes d’historicité dans le cinéma des années 1960 à nos jours : crises de temps, traces, (re)construction ».
Comment reconstituer un régime d’historicité à partir du cinéma ? Cette étude de cas proposera une réponse partielle à cette question, à l’aide d’un groupe d’œuvres hongroises produites autour du changement de régime (principalement les films de Tarr Béla, Fehér György, Janisch Attila, Szász János et Szabó Ildikó). L’accent sera mis sur la façon dont l’analyse de la poétique des films peut soutenir l’exploration des relations affectives au temps entretenues par la société artistique d’alors. Ces relations se déclineront autour de thématiques temporelles comme la nostalgie, le désenchantement, l’attente, le pessimisme, la passivité ou encore la résignation, témoins de la complexité des va-et-vient entre passé, présent et futur au sein d’une expérience complexe de crise du temps.
Mario Adobati (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle) sera en discussion avec Sylvie Rollet (Professeure des universités Émérite en Études cinématographiques, Université de Poitiers, membre de l’IRCAV) et avec Damien Marguet (Université Paris 8) – sous réserve.

La voie expérimentale du cinéma polonais : enjeux politiques et formels
avec Dario Marchiori (Université Lumière Lyon 2) /en discussion avec Olga Kobryn (Sorbonne Nouvelle Paris 3 / Université de Lorraine Metz)
Séance dans le cadre du séminaire de recherche en histoire et esthétique du cinéma « Régimes d’historicité dans le cin