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Pédagogies farockiennes
Dans le cadre du Festival d’Automne, le Centre Pompidou présente la rétrospective la plus importante consacrée à Harun Farocki en France, à travers près de cinquante films. Parallèlement, une exposition en accès libre réunit douze de ses vidéos et installations, de la première, Section (1995), à la dernière, Parallèle I-IV (2012-2014).
En partenariat avec le projet « Politiques de la distraction », deux tables rondes seront animées par Christa Blümlinger (enseignante-chercheuse à l’Université Paris 8, responsable de l’édition des textes de Farocki en français) et Dork Zabunyan (critique et enseignant-chercheur à l’Université Paris 8) autour des mécanismes d’apprentissage, du fonctionnement de la mémoire et des procédés de distraction, cristallisés entre autres chez Farocki dans des processus de jeu (comme le jeu vidéo, le sport ou encore le jeu de rôle).
La première table ronde s’intéresse aux formes variées de la pédagogie farockienne et à sa manière de mobiliser la mémoire du cinéma. Elle réunit Raymond Bellour (critique et chercheur au CNRS, membre du comité de la revue Trafic), Volker Pantenburg (enseignant chercheur à la FU Berlin, membre du conseil du Harun Farocki Institut Berlin) et Christa Blümlinger. Modération : Dork Zabunyan.
La seconde table ronde s’intéresse aux figures de jeux et de reprises dans l’oeuvre de Farocki et réunit Nora Alter (enseignante-chercheuse, spécialiste du film d’essai, en particulier de Chris Marker et Harun Farocki, Temple University à Philadelphie), Constanze Ruhm (artiste et commissaire d’expositions, ancienne collègue de Farocki à l’Académie des Beaux-Arts de Vienne) et Dork Zabunyan. Modération : Christa Blümlinger

Projection Débat organisée au Cinéma L’Arlequin
19h30 Les Amants réguliers en présence de Philippe Garrel
avec Louis Seguin

Séminaire doctoral pluridisciplinaire “Penser la création contemporaine dans le Cône Sud”
« Autofiction théâtrale pour des narcissismes uruguayens » – Rencontre avec Sergio Blanco
Auteur et metteur en scène de plus d’une dizaine de pièces, représentant de la deuxième génération de théâtre indépendant en Uruguay, Sergio Blanco nous parlera de son travail théâtral, principalement centré sur le mythe et l’autofiction – « un moyen de rendre l’Uruguay un peu plus narcissique » – développé dans des pièces comme Tebas Land, La Ira de Narciso ou El Bramido de Düsseldorf dont nous visionnerons des images.
Installé à Paris depuis de nombreuses années, Sergio Blanco nous parlera aussi de la façon dont il travaille entre deux continents (l’Amérique du Sud et l’Europe) et de la façon dont le théâtre uruguayen cherche à s’intégrer dans des circuits internationaux par le biais de certaines plateformes telles que COMPLOT, un collectif de metteurs en scène dont il fait partie avec Gabriel Calderón, Martin Inthamoussú et Mariana Percovich.
La rencontre aura lieu en français.