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Séminaire inter-universitaire sur la critique
Compte-rendu du colloque « NancynĂ©ma. Jean-Luc Nancy et lâĂ©vidence du film«Â
Marie Martin (UniversitĂ© de Poitiers) rendra compte du colloque qui s’est tenu les 31 mai/1er et 2 juin. SĂ©ance modĂ©rĂ©e par Antoine de Baecque.
Dans le dernier texte quâil a livrĂ© Ă la revue Trafic, Ă lâoccasion dâun centiĂšme numĂ©ro intitulĂ© « LâĂ©crit, lâĂ©cran », Jean-Luc Nancy rĂ©cuse avoir quoi que ce soit Ă dire de gĂ©nĂ©ral sur le cinĂ©ma qui, toujours en mouvement, Ă©chappe, mĂȘme à « coller aux images ». Pourquoi donc affirmer, au contraire, quâil est urgent de mettre en perspective les contributions capitales que le philosophe a bel et bien apportĂ©es Ă lâapprĂ©hension thĂ©orique et sensible du film, depuis son Ă©vidence, dans un essai capital sur Abbas Kiarostami, jusquâĂ son Ă©coute, en passant par la mobilisation du regard et la cinĂ©filie quâil entraĂźne ? Câest que se dĂ©cĂšle, dans la prĂ©tĂ©rition mĂȘme, dans sa lecture des « image-ceci » et « image-cela » de Gilles Deleuze, dans la confidence du « plaisir immense, aussi sensuel quâintellectuel » quâil y a Ă analyser des plans et Ă se laisser dĂ©border malgrĂ© tout par lâexcĂšs des percepts, affects et concepts qui y dĂ©filent, le vĂ©ritable nĆud qui attache Jean-Luc Nancy aux films et le spectateur Ă ses textes : une homothĂ©tie entre la pratique philosophique telle quâil lâa mise en Ćuvre et le cinĂ©ma (un certain cinĂ©ma) â Ă©criture du sensible, pensĂ©e en images, fulgurances poĂ©tiques trouant l’obscuritĂ© du sens.

Séminaire inter-universitaire sur la critique
René Lévesque et la critique de cinéma au Québec (entre 1896 et 1960)
par Jean-Pierre Sirois-Trahan
Cette confĂ©rence brossera Ă grandes touches un panorama de la critique au QuĂ©bec, depuis les premiers temps du cinĂ©ma jusquâaux grandes revues critiques des annĂ©es 1950 (Images, SĂ©quences, Objectif). Nous nous concentrerons plus particuliĂšrement sur le travail de RenĂ© LĂ©vesque Ă la suite de lâĂ©dition rĂ©cente de ses chroniques cinĂ©matographiques. Sans doute le personnage politique le plus aimĂ© de lâhistoire du QuĂ©bec, lâancien premier ministre avait peu parlĂ©, en privĂ© et en public, de sa passion cinĂ©phile et de son activitĂ© de critique. Nous parlerons de ce corpus oubliĂ© qui en fait un « écrivain de cinĂ©ma » (Truffaut) et lâun des premiers critiques modernes au QuĂ©bec.
Jean-Pierre Sirois-Trahan est directeur du programme CinĂ©ma et culture numĂ©rique, ainsi que professeur en cinĂ©ma au DĂ©partement de littĂ©rature, théùtre et cinĂ©ma de lâUniversitĂ© Laval (depuis 2003). Il a obtenu un double doctorat Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al et Ă lâUniversitĂ© Sorbonne Nouvelle. Il a codirigĂ© avec Sophie-Jan Arrien Le Montage des identitĂ©s (PUL, 2008). Il sâintĂ©resse notamment au cinĂ©ma des dĂ©buts sur lequel il a publiĂ© plusieurs articles et codirigĂ© deux ouvrages : Au pays des ennemis du cinĂ©ma⊠Pour une nouvelle histoire des dĂ©buts du cinĂ©ma au QuĂ©bec (Nuit blanche Ă©diteur, 1996) et La Vie ou du moins ses apparences. Ămergence du cinĂ©ma dans la presse de la Belle Ăpoque (CinĂ©mathĂšque quĂ©bĂ©coise/Grafics, 2002). RĂ©cemment, il a Ă©ditĂ© les chroniques de cinĂ©ma de RenĂ© LĂ©vesque sous le titre de LumiĂšres vives (BorĂ©al, 2023).

Workshop dans le cadre du projet « Faire communautĂ©(s) face Ă lâĂ©cran »
« Moguls, Go-betweens and Smugglers.Â
Film Distributors and their Networks during the Twentieth Century«Â
This workshop aims at revisiting the history of film importers/exporters and distributors throughout the 20th century by examining the social inscription of their trade. Moguls, go-betweens and/or smugglers, film traders were main actors in determining the value of films, building film markets, bringing out audiences by giving them (or not) access to the films. Yet, the history of cinema has long ignored the figure of the distributor, too bland to obscure the ethereal figure of the author, too close to the limelight to interest those, less numerous, researching âthose wonderful people out there in the dark,â the audience. This workshop seeks to reconstruct the diversity of networks these businessmen/women used to maintain, how they positioned themselves in relation to their peers, remembering that many distributors also acted as exhibitors and producers.

// Séance reportée à une date ultérieure, à établir //
Séminaire inter-universitaire sur la critique
ĂlĂ©ments pour une histoire photographique de la critique de cinĂ©ma.
La photothĂšque d’Ugo Casiraghi

Séminaire inter-universitaire sur la critique
Présence de Serge Daney au Centre Pompidou (1986-1991)
En 1986, Michelle Bargues et William Chamay organisent une exposition dans le programme du Centre Pompidou, Le Japon des avant-gardes. Entre dĂ©cembre 1986 et janvier 1987, dans le petit Forum du sous-sol, l’exposition Quelques gestes de Tokyo Ă Yamagushi est prĂ©sentĂ©e pendant un mois. Le vidĂ©aste (et pongiste) Christophe Bargues a filmĂ© pour lâoccasion des tournois et des entraĂźnements de tennis de table au Japon, vidĂ©o de 17 minutes montrĂ©e dans une installation (3 Ă©crans, 2 bandes synchronisĂ©es) pourvue dâune unique source sonore, le seul bruit des balles frappant les tables. A la demande des organisateurs, Serge Daney rĂ©digea 10 textes d’une page correspondant aux 10 sĂ©quences montĂ©es, textes qui sont donnĂ©s Ă lire, accrochĂ©s aux cimaises, et reproduits dans une brochure-catalogue. (Ces textes ont Ă©tĂ© publiĂ©s en 2012 dans le troisiĂšme volume La Maison cinĂ©ma et le monde chez POL sous le titre Quelques gestes, pages 354 Ă 363).

Séminaire inter-universitaire sur la critique
Jean-Claude Biette critique (1964-2003) ou Le limon des circonstances
par Gaspard Nectoux
ReprĂ©sentĂ© par un peu plus de 200 textes Ă©crits entre 1964 Ă 2003, pour les Cahiers du cinĂ©ma et Trafic essentiellement, mais aussi pour bien dâautres publications circonstancielles (Image & Son, Diapason, Pariscope ou TĂ©lĂ©-MĂ©decine…), le parcours critique de Jean-Claude Biette (comme ses autres parcours, de cinĂ©aste ou de musicologue, tous entremĂȘlĂ©s, et Ă la fin de sa vie indistinguables), sâest dĂ©roulĂ© dans une sorte de faux rythme, marquĂ© de pĂ©riodes dâactivitĂ© intense et dâĂ©loignements, dâintrospections par lâĂ©criture et de commandes hasardeuses, de fulgurances thĂ©oriques et de quantitĂ© de mĂ©thodes, esquissĂ©es ou abouties, dans la recherche dâune place et dâune pĂ©riodicitĂ© justes, et dans un renouvellement permanent de la forme, suivant bon grĂ© mal grĂ© le renouvellement tout aussi permanent d’une pensĂ©e sur le cinĂ©ma (ou sur lâĂ©criture, la musique, le monde, jusquâau regard dâensemble des derniĂšres annĂ©es).
Plus que dans la construction de tel ou tel concept (Biette nâa jamais imitĂ© Daney), câest dans cette sĂ©dimentation des idĂ©es, dans cette arboraison dâexemples et de contre-exemples trouvĂ©s au hasard du temps, que se forme lâidĂ©e biettienne du cinĂ©ma, qui est, « comme beaucoup dâidĂ©es justes et vraies, parce que nĂ©es dans le limon des circonstances » (« Le cinĂ©ma descend du singe », janvier 1987), celle dâune justice rendue Ă la rĂ©alitĂ©, et Ă sa relativitĂ© (les leçons critiques suivies, devancĂ©es ou prolongĂ©es par Biette, en Ă©crivant sur le cinĂ©ma Ă hauteur de papillons, sont plutĂŽt celles de Renoir, de Godard, ou de Straub).
Gaspard Nectoux, critique et doctorant Ă lâUniversitĂ© de Paris-Nanterre (HAR), prĂ©sentera lâĂ©tat actuel de sa recherche sur Biette critique.

Séminaire Histoire culturelle du cinéma
Travailleuses, étudiantes et cinéastes. Fragments de récits et voix minoritaires au Centre Universitaire Expérimental de Vincennes dans les années 1970, par Léa Morin
Comment un cinĂ©ma qui nâĂ©tait ni voulu, ni attendu, qui aurait pu ne pas ĂȘtre, et qui a vite disparu, a-t-il pu Ă©merger au sein du dĂ©partement cinĂ©ma de Vincennes Ă la fin des annĂ©es 1970. Qui sont ces jeunes femmes cinĂ©astes immigrĂ©es qui se sont emparĂ©es des camĂ©ras poussĂ©es par lâurgence de rĂ©aliser un cinĂ©-cri, de donner une forme cinĂ©matographique Ă leur vĂ©cu et leurs engagements politiques et personnels ? Pourquoi ces images ne nous parviennent-elles quâaujourdâhui ?
LĂ©a Morin a Ă©tĂ© diplĂŽmĂ©e de la Femis en 2008. Elle a ensuite dirigĂ© la CinĂ©mathĂšque de Tanger jusquâen 2013. Elle est dĂ©sormais curatrice et chercheuse indĂ©pendante. Elle dĂ©die toute son attention sur les archives, lâhistoire et le patrimoine cinĂ©matographique marocain, et met un point dâhonneur Ă exhumer des figures ou des films oubliĂ©s.