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2-DAY WORKSHOP Â ITALIAN SILENT CINEMAÂ A DIVE INTO THE COLLECTIONS OF THE EYE FILMMUSEUM
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SÉMINAIRE GESTES DE CINÉMA DOCUMENTAIRE – ESPACES EN REGARD Lucie Leszez (DHTA, UniversitĂ© Grenoble), Lucile Combreau (LILA, Paris 3), Mariya Nikiforova (Paris 3), Claire Allouche (ESTCA, Paris 8)
La prochaine sĂ©ance du sĂ©minaire aura lieu le jeudi 31 janvier Ă 20h30, en salle Beckett au 45 rue d’Ulm, en prĂ©sence de Drazen Zanchi. La sĂ©ance sera organisĂ©e autour de la projection en 16 mm de deux films du cinĂ©aste, Mercedes Dunavska ou l’impossible trajectoire A1 (2009) et Kanal (2018), puis d’une discussion.

SÉMINAIRE GESTES DE CINÉMA DOCUMENTAIRE – ESPACES EN REGARD Lucie Leszez (DHTA, UniversitĂ© Grenoble), Lucile Combreau (LILA, Paris 3), Mariya Nikiforova (Paris 3), Claire Allouche (ESTCA, Paris 8)
Nous aurons l’immense plaisir d’accueillir l’artiste tous terrains Till Roeskens, en dialogue avec Camille Bui, enseignante-chercheuse, spécialiste des problématiques spatiales dans le cinéma documentaire. Cette rencontre sera l’occasion de la projection de Grand Ensemble (2017), « plan de situation » réalisé par Till Roeskens entre Clichy-sous-Bois et le Haut-Clichy, œuvre qui partage les récits fabulés d’habitants d’un quartier et, au-delà de la temporalité de la performance, une mémoire imaginative des lieux, sous la forme d’un « film trace ». Cette séance sera également l’occasion de revenir plus globalement sur la démarche de Till Roeskens et sur ses projets de création multiplement situés (le programme vous sera distribué au début la séance).
Programme
GRAND ENSEMBLE, 2017, 1h25, couleur, numérique.
« Film-trace d’une après-midi de conte documentaire sur une place publique au fond des banlieues, en lisière des forêts, entre Clichy-sous-Bois et Montfermeil, à peu près au milieu du monde : ça aurait pu s’appeler Sur le passage de quelques personnes à travers une assez courte unité de temps, si le titre n’était pas déjà pris. Assez courte unité qui embrasse ici une soixantaine d’années, ayant vu la naissance, le déclin, l’abandon, puis la démolition-reconstruction quasi complète d’un Grand Ensemble parmi les plus stigmatisés du pays. Racontée à l’aide d’une grande maquette bricolée, cette chronique-épopée emprunte les chemins et les mots d’Ali, Odette, Pierre, Boubaker, Mousba, Malika, Nabil, Olivier, Mohamed, Georges, Lamya, Gounedi et Dounia, dont les lignes de vies venues de loin se sont croisées ici. » Tels sont les mots de Till Roeskens pour parler du projet de Grand Ensemble. Griot urbain, conteur cinématique, l’artiste fait ici littéralement corps avec les récits d’habitants, plaçant l’oralité comme dynamique nécessaire pour faire émerger des images nouvelles d’un même lieu, à la lisère de la mémoire et de l’imaginaire.
Projection d’extraits d’autres travaux de Till Roeskens choisis par Camille BuiÂ
 Till Roeskens est né en Allemagne et vit aujourd’hui à Marseille. S’il serait restrictif de lui attribuer un champ d’action artistique en particulier, l’ensemble de son travail peut néanmoins se retrouver sous la dénomination de « cartographies sensibles ». Depuis le début des années 2000, son travail se développe dans la rencontre avec un territoire donné et ceux qui tentent d’y tracer leurs chemins. Il traverse des territoires par la marche et le regard, s’en imprègne. Ce qu’il ramène ensuite de ses explorations, sous différentes formes (livre, film, conférence, conte), est une invitation au regard, un questionnement, une tentative pour s’orienter dans l’infinie complexité du monde. (https://www.ateliersmedicis.fr/le-reseau/acteur/till-roeskens-7495)
Camille Bui est maĂ®tresse de confĂ©rence en Ă©tudes cinĂ©matographiques Ă l’universitĂ© Paris 1 PanthĂ©on – Sorbonne. Elle contribue rĂ©gulièrement aux Cahiers du CinĂ©ma. Elle est l’auteure de l’ouvrage CinĂ©pratiques de la ville: documentaire et urbanitĂ© après Chronique d’un Ă©tĂ©, paru en 2018 aux Presses Universitaires de Provence et oĂą il est notamment question de Un Archipel (2012) de Marie Bouts et Till Roeskens. Ses recherches portent notamment sur le cinĂ©ma documentaire, l’articulation entre le social et l’esthĂ©tique, les liens entre thĂ©orie et pratique. Elle s’est Ă©galement formĂ©e en photographie.

Visual Salonica Jalons pour un projet de recherche collectif sur les cultures visuelles à Thessalonique Premier atelier consacré à la période 1912-1945
JournĂ©e organisĂ©e par les laboratoires de recherche HiCSA et ESTCA des universitĂ©s Paris 1 et Paris 8 avec le soutien de l’École française d’Athènes.Â
Selanik, Salonique, Thessalonique est, au tournant des XIXe et XXe siècles, un lieu de vie et de cĂ´toiement de Grecs orthodoxes, Turcs musulmans, Dönme, Serbes, Bulgares, ArmĂ©niens grĂ©goriens, Albanais, Tsiganes et, surtout de Juifs sĂ©pharades particulièrement nombreux – une mosaĂŻque de communautĂ©s dont tĂ©moignent, en langue française, les travaux de Meropi Anastassiadou. Or la ville semble entretenir un rapport fusionnel aux images reproductibles fixes et animĂ©es. Cette relation que nous postulons intime et particulièrement marquante, nous paraĂ®t prĂ©gnante durant une longue pĂ©riode de bouleversements politiques, culturels et sociaux couvrant a minima la fin de l’Empire ottoman, l’avènement de l’État grec moderne jusqu’à l’annexion nazie mĂŞme si l’après-Seconde guerre mondiale (de la guerre civile Ă la metapoliteusis) mĂ©riterait d’être envisagĂ©e. Elle doit ĂŞtre rattachĂ©e d’office Ă l’allure cosmopolite de la ville, au devenir de son peuplement multiethnique et Ă son hellĂ©nisation progressive après 1912 puis 1917, mais Ă©galement aux circulations balkaniques dont Thessalonique constitue encore un pivot au XXe siècle. Ce sont ces points de cristallisation entre une histoire urbaine houleuse et des trajectoires iconiques plurielles que nous souhaitons entreprendre d’interroger dans une approche intermĂ©diale et transpĂ©riodique en envisageant diffĂ©rents supports de production, diffusion, rĂ©ception. Quelles identitĂ©s visuelles vĂ©hicule cette ville transnationale en mutation radicale ? En mobilisant les outils Ă©pistĂ©mologiques des visual studies, ce champ peu arpentĂ© dans les historiographies grecque, anglosaxonne comme francophone sera Ă l’ordre du jour lors d’une première journĂ©e prospective qui se veut le ballon d’essai d’un projet d’envergure internationale.Â
→ Consulter le programme de la journée

SÉMINAIRE GESTES DE CINÉMA DOCUMENTAIRE – ESPACES EN REGARD Lucie Leszez (DHTA, UniversitĂ© Grenoble), Lucile Combreau (LILA, Paris 3), Mariya Nikiforova (Paris 3), Claire Allouche (ESTCA, Paris 8)
Pour cette sĂ©ance nous avons invitĂ© collaborateurs artistiques, Eleni Gioti, cinĂ©aste, et Jazra Khaleed, poète et Ă©diteur, qui travaillent tous les deux autour des histoires turbulentes de la Grèce du XXe et du XXIe siècles. Nous parlerons notamment de leur sĂ©rie de films courts qui traitent de la violence Ă l’encontre des migrants et des rĂ©fugiĂ©s lors de ces dernières annĂ©es.
Programme
FUCK ALL LINES (pièce documentaire sonore) – Jazra Khaleed et Jason Bakey, 13 min, 2015.
La nuit du 24 septembre 2015, des centaines de migrants (principalement de la Syrie, de l’Iraq, et de l’Afghanistan) attendent au port de Mytilène (sur l’Ă®le de Lesbos) le navire qui les emmènera Ă Athènes.
THE AEGEAN OR THE ANUS OF DEATH – Eleni Gioti, 7 min, 2014.
L’assaut poétique de Jazra Khaleed cible cinq endroits à Athènes où des agressions racistes ont été signalées au cours des trois dernières années. The Aegean or the Anus of Death est un film poème piquant la propagation actuelle du fascisme dans le pays.
GONE IS SYRIA, GONE – Jazra Khaleed, 8 min, 2016.
« Un jour, la Syrie décide de partir. Elle rassemble ses mots et ses affaires personnelles, son espace aérien et ses forces terrestres, elle prend sa position géopolitique et elle part. »
+ films en cours surprise !
Eleni Gioti est née en 1982 à Thessalonique. Elle travaille en tant que chercheuse pour des films expérimentaux et documentaires. Elle est également chargée de communication au centre de distribution de cinéma expérimental Light Cone.
Jazra Khaleed, nĂ© en 1979, est un poète d’origine tchĂ©tchène qui vit dans le quartier d’Exarchia Ă Athènes. Sa poĂ©sie, incisive et sans concession, a fait l’objet de nombreuses traductions et distinctions. Depuis 2008 il co-Ă©dite la revue Teflon, dĂ©diĂ©e Ă la poĂ©sie contemporaine.

Les Rencontres du cinéma documentaire organisées par Périphérie auront lieu cette année autour d’Etonnants Portraits, du 27 novembre au 3 décembre au cinéma Georges Méliès de Montreuil.
On pourra y revoir, le mercredi 27 novembre Ă 18h45 :
André S. Labarthe de la tête aux pieds, de Isabelle Rèbre (2002) Coproduction : Les productions de L’Oeil sauvage/TV 10 ANGers/INA/AMIP
Faire le portrait d’un portraitiste, c’est regarder le geste plutôt que le modèle. Choisir de le faire au moment où l’homme réalise un documentaire sur Antonin Artaud, c’est s’engager dans une histoire en abîme. Dans ce portrait- essai, Labarthe nous ouvre ses portes, faisant apparaître les pièces d’un puzzle, jeu à multiples faces où je est un autre. La règle appliquée ici est la suivante : découper deux ou trois morceaux choisis dans le corps de sa filmographie et en saisir un mouvement qui va de la tête aux pieds.
PrĂ©cĂ©dĂ© d’un atelier autour de l’art du portrait, le visible et l’invisible avec François Caillat, Michelle Porte et Isabelle Rèbre, et modĂ©rĂ© par Corinne Bopp. EntrĂ©e libre, Ă 14h30.
La projection sera suivie d’une rencontre avec la réalisatrice. Au plaisir de vous y retrouver !

Les Rencontres Edesta Synchronisation
Séminaire animé par Paul-Louis Rinuy (AIAC) et Christa Blümlinger (ESTCA), proposé avec le soutien de l’EUR ArTec et du Collège des Ecoles Doctorales de l’Université Paris 8
Erika Balsom (King’s College, London) : « Wang Bing’s 15 Hours and the Chimera of Endlessness » Répondant : Dork Zabunyan (ESTCA)
Longtemps, le documentaire d’observation a souffert, auprès des commissaires d’exposition de l’art contemporain, d’un statut de mauvais objet, trop éloigné d’une certaine artificialité requise. Cette conférence s’intéressera à sa revalorisation récente, notamment dans le cadre de la Documenta 11 de 2002, dirigée par Okwui Enwezor. Reconnaissant qu’il ne s’agit pas d’une simple « copie » du monde, plusieurs artistes ont désormais choisi cette stratégie. La conférence explorera ce paradoxe apparent à partir d’une discussion portant sur l’œuvre du cinéaste et artiste chinois Wang Bing, 15 Hours (2017), qui documente une journée de travail dans un atelier textile chinois. L’installation se situe à l’intersection entre des discours sur le cinéma numérique et le tournant documentaire dans l’art, dans la mesure où l’œuvre réaffirme la primauté de la saisie optique en même temps que les possibilités singulières d’un mode d’enregistrement de longue durée, propre à la vidéo numérique. (Conférence en anglais)
Erika Balsom est professeure (Senior Lecturer) en études de cinéma au King’s College à Londres. Elle est l’auteur de After Uniqueness : A History of Film and Video Art in Circulation (2017) et de Exhibiting Cinema in Contemporary Art (2013), et a co-dirigé, entre autres, Artists’ Moving Image in Britain since 1989 (2019) et Documentary Across Disciplines (2016). Elle a publié dans des revues académiques comme Grey Room et Cinema Journal et contribue régulièrement à des magazines critiques comme Artforum, frieze, et Sight & Sound.