SoirĂ©e de projection – Carte Blanche Ă Emmanuel LeFrantÂ
Colloque organisé en partenariat avec le Collège des Bernardins, le RIRRA21 (Université Paul Valery Montpellier 3) et l’ESTCA (Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis).
Manifestation produite avec le soutien de l’équipe Esthétique, Sciences et Technologies du Cinéma et de l’Audiovisuel (ESTCA), de l’équipe Scènes du monde, création, savoirs critiques et de la Direction des Services de la recherche de l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis.
Le public de cinéma peut être compris comme un groupe en permanente restructuration et réinvention, variant selon les identités culturelles, ethniques, nationales, religieuses des spectateurs qui le composent. Or ce collectif mouvant au fil des séances mérite d’être confronté plus frontalement qu’il ne l’a été jusqu’à présent aux trajectoires des communautés le fréquentant. Ce projet de recherche souhaite ainsi interroger les interactions intra- et intercommunautaires suscitées par l’implantation des projections cinématographiques en dehors des pôles dominants de la production de films à l’échelle mondiale depuis les débuts du xxe siècle, en excluant donc l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord de l’étude.
En quoi le spectacle cinématographique fait-il communauté ? Doit-il être considéré comme une instance de division ou un moteur consensuel au sein de celles-ci ? Comment se forgent les publics en situation minoritaire ? Il s’agira de questionner côte à côte, parfois d’un seul tenant, deux types de processus : les phénomènes d’homogénéisation culturelle et ceux de coexistence, forcée ou consentie, entre des groupes multiples au sein d’un même territoire en explorant le large éventail de pratiques collectives politiques et sociales émergeant au sein et en marge des espaces de projection animée.
Comité d’organisation
Morgan Corriou (CEMTI Paris 8)
Caroline Damiens (HAR Paris Nanterre)
Mélisande Leventopoulos (ESTCA Paris 8)
Avec la participation de
Sofia Eremina (L3 cinéma Paris 8)
Emma Roy (M1 cinéma Paris Nanterre)
Camille Silvestre de Sacy (M1 cinéma Paris Nanterre)
Atelier organisĂ© par les laboratoires CEMTI et ESTCA de l’universitĂ© Paris 8 et HAR de l’universitĂ© Paris Nanterre avec le soutien de l’UFR Phillia
Cette journée d’étude pluridisciplinaire entend réunir les jeunes chercheurs ayant pour objet le cinéma italien autour d’un dénominateur commun : le corps dans le cinéma italien. Ce thème peut être décliné de multiples façons et couvrir différentes périodes du cinéma italien, il est ouvert aux sciences humaines, aux approches dites culturelles comme aux questions de représentation ou de réception. Certaines de ces problématiques abordent de façon frontale des caractéristiques techniques ou culturelles typiques du cinéma italien.
→ Pour plus d’informations et pour consulter le programme de la journĂ©e
À ce jour, une histoire de l’art vidéo à l’échelle de l’Europe reste à faire. C’est la mission à laquelle le présent programme de recherche entend répondre. Un réseau international, regroupant à la fois des historiens de l’art et de l’image en mouvement, des artistes, des protagonistes de cette aventure, des dépositaires de fonds d’archives, des conserva- teurs et de jeunes chercheurs, s’est constitué. Il a pour objectif de collecter des données sur les artistes, les œuvres et les événements qui ont permis l’avènement de cette pratique, ou qui ont compté dans son développement sur le territoire européen, et de mettre au jour les conditions nationales spécifiques de production et de diffusion per- mettant d’expliquer la variété des productions comme la disparité des périodes d’émergences (1960-1980).
Ce cinquième séminaire de recherche « Émergence de l’art vidéo en Europe : historiographie, théorie, sources et archives (1960-1980) » du LabEx Arts- H2H réunit les chercheurs du projet et des spécialistes internationaux, en vue d’étudier les premiers temps de l’art vidéo en Grèce, en Norvège, en Bulgarie, en Belgique et en Suède.
→ Voir le programme ou Voir la page du projet
[1] « L’acinĂ©ma » [Revue d’esthĂ©tique, 1973], in Des dispositifs pulsionnels, Jean-François Lyotard, Paris, Ă©d. GalilĂ©e, 1994, p. 60.
Comité d’organisation : Grégoire Quenault, Jennifer Verraes, Dominique Willoughby
En réponse à la massification de la production de textes et d’images liée à l’essor des plateformes de réseaux sociaux en ligne, de plus en plus d’artistes empruntent, citent et réinventent dans leurs œuvres des Contenus Générés par les Utilisateurs (CGU). L’essor de ces pratiques d’appropriation et de détournement semble signaler la généralisation de l’attitude incarnée par l’artiste Douglas Huebler, qui déclarait dès 1969 : « Le monde est rempli d’objets, plus ou moins intéressants ; je n’ai pas envie d’en ajouter davantage ». Aujourd’hui, les artistes s’appro- prient des textes et des images issus d’Internet. Considérées dans leur ensemble, ces œuvres nous questionnent sur le devenir des CGU, au statut encore largement indéterminé,
à la fois documents et créations à part entière. Elles nous invitent également à interroger les dispositifs d’éditorialisation des réseaux sociaux eux-mêmes, dont les artistes reproduisent, moquent ou subvertissent les mécanismes.
Le terme de « recyclage » semble en effet identifier les CGU à des détritus numériques, que la créativité de l’artiste élèverait au rang d’art en leur ajoutant du crédit symbolique et culturel. À l’inverse, la notion humaniste d’« écologie » invite à envisager le réemploi comme un changement d’environnement, dotant l’objet approprié de fonctionnalités et de significations nouvelles alors qu’il était condamné à l’oubli par l’hyperproduction numérique contemporaine. Penser ces pratiques artistiques à l’aune d’une écologie des médias permet d’en considérer les productions comme des objets privilégiés pour l’étude de l’écosystème médiatique, social et politique des réseaux sociaux. C’est à l’aune de ces questions que les artistes, universitaires et professionnels de la journée essaieront de réfléchir, dans un esprit interdisci- plinaire mêlant la pratique artistique et la réflexion théorique sans oublier le travail des acteurs culturels permettant la valorisation et la diffusion de ces œuvres.
INSCRIPTION OBLIGATOIRE PAR MAIL
Dans le cadre de Vigipirate Alerte Attentat, l’accès Ă l’École nationale supĂ©rieure des Arts DĂ©coratifs est restreint sur inscription obligatoire par retour mail (ecologiedescgu@protonmail.com) d’ici au 24 juin. Une pièce d’identitĂ© devra ĂŞtre prĂ©sentĂ©e Ă l’entrĂ©e de l’ENSAD. Merci de votre comprĂ©hension.
Cette rencontre se tiendra le vendredi 28 juin Ă partir de 17h30 dans la salle de projection A1 181 de l’universitĂ©, en prĂ©sence de CĂ©cile Vargaftig, Maya Haffar, et Pierre Chosson, scĂ©naristes et contributeurs de l’ouvrage.
La discussion sera animée par Marie Pruvost-Delaspre et Olivier Bohler.
La rencontre sera suivie d’un pot amical.
Les cinéastes brésiliens Marco Dutra (Trabalhar cansa (2011) et Les Bonnes Manières (2017), co-réalisés avec Juliana Rojas) et Caetano Gotardo (Celui que nous laisserons (2013), Seus Ossos e Seus Olhos (2019)) sont de passage à Paris pour finaliser la postproduction de leur premier long métrage commun, Todos os Mortos. Cette fiction explore le Brésil d’après l’abolition de l’esclavage (1888) à travers les destinées de quatre femmes.
La rencontre avec les deux cinéastes sera l’occasion d’interroger ensemble « o que se move », « ce qui se déplace » (pour reprendre le titre original du premier long métrage de Caetano Gotardo) depuis leur entrée dans la réalisation cinématographique au début des années 2010, moment où ils s’attachaient à filmer une version subjective du présent national, jusqu’à leur dernier film, qui agite les spectres coloniaux du Brésil. À cet égard, la séance s’articulera autour de la projection d’extraits sous-titrés de leurs précédents films ainsi que d’une brève carte blanche que nous leur avons accordée, afin d’aborder des problématiques de la production cinématographique indépendante au Brésil aujourd’hui, établissant un raccord avec notre première séance de l’an dernier. Ils étaient il y a peu les invités de l’émission radiophonique Contre-bandes animé par Bernard Payen, que vous pouvez écouter ici.
L’entrée est libre. N’hésitez pas à en parler autour de vous et à venir nombreux pour participer à la discussion. Les réalisateurs seront traduits du portugais vers le français par les soins d’Estela Basso. Nous la remercions, ainsi que Marco Dutra et Caetano Gotardo pour avoir accepté l’invitation.
Au grand prazer de vous retrouver pour cette séance inaugurale de 2019 – 2020,
L’équipe de Création contemporaine dans le Cône Sud, Ignacio Albornoz (Université Paris 8, EDESTA, ESTCA), Claire Allouche (Université Paris 8, EDESTA, ESTCA), Leslie Cassagne (Université Paris 8, EDESTA, Scènes du monde), Célia Jésupret (Université Lyon 2, ED3LA, Passages), Baptiste Mongis (IHEAL).
Cette journée d’études (à entrée libre et gratuite) entend réunir toute personne intéressée par la comédie cinématographique des Etats-Unis ; surtout – mais non uniquement – les doctorant•e•s et les jeunes docteur•e•s provenant des multiples champs de la recherche en sciences humaines et sociales.
La journĂ©e veut permettre de discuter ensemble d’un sujet qui n’a pas encore gagnĂ© sa lĂ©gitimitĂ© critique et universitaire : la comĂ©die amĂ©ricaine des annĂ©es 1980.Â
La journée d’études doctorale « Y a-t-il un sens dans ce film ? : La comédie américaine des années 1980 (1975-1991) », financée par le laboratoire ESTCA de l’Université Paris 8 et par le laboratoire LISAA de l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, sera une opportunité pour analyser ensemble – à partir d’études de cas – un sujet, dont l’engouement scientifique n’a presque pas dépassé la sphère anglo-saxonne et qui est trop rarement abordé par la recherche française.
Cliquer pour tĂ©lĂ©charger le programme version pdfÂ
Et aussi 20h [entrée payante] : Projection exceptionnelle de Breakfast Club (1985) de John Hughes
Au cinéma Grand Action, 5 rue des Ecoles – 75005 Paris (M° « Jussieu »)
SoirĂ©e de projection – Carte Blanche Ă Emmanuel LeFrantÂ
Colloque organisé en partenariat avec le Collège des Bernardins, le RIRRA21 (Université Paul Valery Montpellier 3) et l’ESTCA (Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis).
 TECHNIQUE ET NATURE   Que reste-t-il de la nature dans sa reprise technique par les opérations fondamentales du cinéma : prises de vue, montage et projection ? Cette réflexion du lien technique-nature envisagée à l’aune des arts filmiques invite à embrasser des pratiques reposant sur les techniques les plus diverses.
Christophe Gauthier, professeur d’Histoire du livre et des médias contemporains, co-organise avec Marie Frappat (Université Paris-Diderot), Natacha Laurent (Université Toulouse Jean-Jaurès), Ophir Levy (Université Paris 8) et Dimitri Vezyroglou (Université Paris 1) le colloque intitulé « Histoires du patrimoine cinématographique : une autre histoire du cinéma », qui vient conclure le projet « Patrimoine et patrimonialisation du cinéma », entrepris en 2016.
INTERFACES RELATIONNELLES ET DISPOSITIFS GÉNÉRATIFS
Les machines sont devenues des interfaces incontournables des processus de création et de l’accès aux formes résultant de ces processus. Les œuvres produites dans les arts visuels contemporains peuvent désormais intégrer une part de générativité qui repose entièrement, dans sa mise en œuvre pour le spectateur, sur une interface machinique.
Colloque organisé en partenariat avec le Collège des Bernardins, le RIRRA21 (Université Paul Valery Montpellier 3) et l’ESTCA (Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis).
L’œuvre cinématographique de Lav Diaz est chevillée au corps du peuple philippin, pétrie des vicissitudes politiques qui secouent le pays, traversée par les conséquences des cataclysmes climatiques qui dévastent l’archipel. Ses plans aux durées peu communes s’arriment aux destinées des opposants, des marginaux et des laissés pour compte. Accompagner les résistances, construire une mémoire collective, partager le temps de l’attente ou encore dessiner des tombeaux cinématographiques pour les disparus et les torturés: les fresques tragiques de Lav Diaz s’érigent contre le silence, l’amnésie et le refoulement. Sous-tendus par une violence étatique extrême (loi martiale, exécutions extrajudiciaires, escadrons de la mort), ses films mettent en lumière, sans détour, les tyrannies et les férocités de l’Histoire.
L’esthétique endurante de ce cinéaste arpenteur transpose les lieux du ban, les forêts reculées, les marges des villes et les terres abîmées en autant d’espaces vécus ou subis, de paysages quotidiens où l’homme habite, s’abrite, s’exile et parfois se sauve. Avec une rage humaniste, Lav Diaz fait face au désastre politique, écologique et éthique, se risquant à raconter ce que l’Homme fait à l’Homme.
Organisation
Corinne Maury, University of Toulouse Jean Jaurès Marcos Uzal
Olivier Zuchuat, HEAD – Genève & University of Paris 8
Avec le soutien de
EDESTA & ESTCA–University of Paris 8 PLH/ELH–University of Toulouse Jean Jaurès
Art and Design Research Institute (IRAD), HEAD – Genève Swiss National Science Foundation (FNS)
→ Consulter le programme du colloque
OUTILS CONVIVIAUX ET MACHINES DOMESTIQUES   Les industries techniques contribuent à formater ou standardiser non seulement les pratiques créatives mais aussi la manière que nous pouvons avoir de les fréquenter. De nombreuses initiatives artistiques cherchent à se décrocher de la productivité à laquelle les outils contemporains semblent nous assigner.
Colloque organisé en partenariat avec le Collège des Bernardins, le RIRRA21 (Université Paul Valery Montpellier 3) et l’ESTCA (Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis).
Inscription OBLIGATOIRE Ă cette adresse : https://www.collegedesbernardins.fr/content/outils-conviviaux-et-machines-domestiques