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TotĂČ. Des origines Ă l’original
un livre d’Ălodie Hachet
Rencontre/signature autour de l’ouvrage paru chez MimĂ©sis
Mardi 3 octobre, La Libreria, 89 rue du Faubourg PoissonniĂšre, 75009 Paris
Antonio de Curtis (1898-1967) dit « TotĂČ Â» est considĂ©rĂ© comme lâun des plus grands acteurs du XXe siĂšcle, aussi bien au cinĂ©ma quâau théùtre : figure comique, burlesque, grotesque, provocatrice, mais aussi lĂ©gĂšre et parfois sublime. Cet ouvrage sâappuie sur des Ă©lĂ©ments anthropologiques et historiques afin dâanalyser le phĂ©nomĂšne TotĂČ dans toutes ces dimensions. Par une observation minutieuse des origines de lâacteur, nĂ© Ă Naples, et de ses rĂŽles spĂ©cifiquement liĂ©s Ă la culture napolitaine, toute la richesse de son jeu et de sa gestuelle est Ă©clairĂ©e : lâĂ©lĂ©ment carnavalesque, lâutilisation du comique, de lâironie et de la dĂ©rision.

TotĂČ. Des origines Ă l’original
un livre d’Ălodie Hachet
Rencontre/signature autour de l’ouvrage paru chez MimĂ©sis
Jeudi 5 octobre, Librairie âAu Pied de la lettreâ, 5 rue Tardieu, 75018 Paris
Antonio de Curtis (1898-1967) dit « TotĂČ Â» est considĂ©rĂ© comme lâun des plus grands acteurs du XXe siĂšcle, aussi bien au cinĂ©ma quâau théùtre : figure comique, burlesque, grotesque, provocatrice, mais aussi lĂ©gĂšre et parfois sublime. Cet ouvrage sâappuie sur des Ă©lĂ©ments anthropologiques et historiques afin dâanalyser le phĂ©nomĂšne TotĂČ dans toutes ces dimensions. Par une observation minutieuse des origines de lâacteur, nĂ© Ă Naples, et de ses rĂŽles spĂ©cifiquement liĂ©s Ă la culture napolitaine, toute la richesse de son jeu et de sa gestuelle est Ă©clairĂ©e : lâĂ©lĂ©ment carnavalesque, lâutilisation du comique, de lâironie et de la dĂ©rision.

Séminaire inter-universitaire sur la critique
Noël Herpe, « Renoncer à la critique ? »
Mercredi 18 octobre, Ă 18h, INHA, salle W. Benjamin, 2 rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs, 75002 Paris
Ecrivain, cinĂ©aste, critique et historien du cinĂ©ma, NoĂ«l Herpe est MCF Ă l’UniversitĂ© Paris 8 Saint-Denis. Il a Ă©crit dans LibĂ©ration, Vertigo, Positif. Il partira de deux ouvrages rĂ©cents, Les Films me regardent (HĂ©misphĂšres, 2021) et Ma vie avec Bernard Pivot (Plein Jour, 2023), pour commenter certains passages qu’il mettra en rapport avec des extraits de films ; avant d’ouvrir une discussion gĂ©nĂ©rale.
« Que je parle des acteurs du cinĂ©ma muet, de la transposition filmique du vaudeville ou de lâadaptation littĂ©raire chez Rohmer, jâai lâimpression que je façonne une histoire du cinĂ©ma français Ă ma ressemblance. Je dis cela sans outrecuidance. Câest plutĂŽt une maniĂšre de renoncer Ă la critique de films, pour ĂȘtre attentif Ă un mouvement moins conscient. Celui qui a consistĂ©, pour moi, Ă mâinstaller dans le cinĂ©ma que jâaimais (ce cinĂ©ma hexagonal si fidĂšle Ă une certaine tradition rhĂ©torique, si mĂ©fiant vis-Ă -vis du corps), comme pour cogner de lâintĂ©rieur contre la vitre. Comme si je ne pouvais exister, Ă©trangement, quâen devenant un personnage de ces films, en mâabĂźmant dans leur poussiĂšre, en y guettant une improbable renaissance », dit NoĂ«l Herpe.

Mélo ou Surmélo ?
Séminaire avec Thierry Jousse
Vendredi 17 novembre, 18h â 20h, 3 Rue Champollion, 75005 Paris
Le titre meÌme de la pieÌce dâHenry Bernstein, MeÌlo, annonce une lecture structurelle du genre. Comme une sorte de preÌcipiteÌ de meÌlodrame qui surplomberait et meÌme deÌpasserait lâestheÌtique et le concept du genre en le poussant vers lâabstraction. Cette pieÌce a eÌteÌ adapteÌe deux fois dans lâhistoire du cineÌma français. Dâabord par Paul Czinner en 1933, puis, trente trois ans plus tard, en 1986, par Alain Resnais, grand connaisseur du theÌaÌtre et du cineÌma français des anneÌes 1930. En confrontant ces deux versions, on sâinterrogera sur le deÌpassement de lâestheÌtique du meÌlodrame et sur le degreÌ dâabstraction de chacune des deux versions.
Mélo, Alain Resnais (1986)
Projection du film présenté par Brice Bonnet
Vendredi 17 novembre, 20h30, 3 Rue Champollion, 75005 Paris

Séminaire inter-universitaire sur la critique
Sam Di Iorio, « Retour sur un détour : Jean-Louis Comolli, Free Jazz et Cinéma Direct 1964-1969 »
Mercredi 22 novembre, Ă 18h, INHA, salle W. Benjamin, 2 rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs, 75002 Paris
En fĂ©vrier et avril 1969, Jean-Louis Comolli fait apparaĂźtre un article en deux parties aux Cahiers du cinĂ©ma, âDĂ©tour par le directâ, qui revient sur une forme que son auteur reconnaissait comme marginale, dâabord appelĂ©e cinĂ©ma vĂ©ritĂ© et puis, suite aux polĂ©miques, cinĂ©ma direct. Les deux parties de ce texte dĂ©placent le sens de son objet de nouveau, cette fois en le rapprochant de la fiction, et plus prĂ©cisĂ©ment, dâun cinĂ©ma moderne alors en plein Ă©bullition. Pour comprendre la portĂ©e de son argument, il faudrait faire une digression de plus. En 1964, peu aprĂšs son entrĂ©e aux Cahiers, Jean-Louis Comolli commence Ă participer Ă Jazz Magazine, oĂč sa dĂ©fense passionnĂ©e dâun free jazz naissant Ă©tablit des prĂ©cĂ©dents intĂ©ressants pour ce quâil Ă©crira sur le direct par la suite.
Comme le cinĂ©ma Ă cette Ă©poque, le jazz se trouvait Ă©galement bouleversĂ© par une forme nouvelle fondĂ©e sur une vision radicale de lâimprovisation. De mĂȘme, comme au cinĂ©ma, les implications politiques de cette transformation Ă©taient amĂšrement discutĂ©es par les amateurs de musique. La confĂ©rence reviendra sur ces Ă©crits et sur le rĂŽle que Jean-Louis Comolli a jouĂ© dans ces dĂ©bats. Toutefois, l’objectif sera moins de proposer le rĂ©cit dâune rĂ©ciprocitĂ© entre le jazz et le cinĂ©ma que dâexaminer comment ces Ă©crits sur la musique modifient notre comprĂ©hension des changements dans la pensĂ©e du cinĂ©ma qui se met en place aux Cahiers Ă la fin des annĂ©es soixante.
Sam Di Iorio, professeur Ă Hunter College et au Graduate Center de City University of New York (CUNY), est lâun des grands spĂ©cialistes contemporains du cinĂ©ma direct, du cinĂ©ma français des annĂ©es 1960-70 et de la critique française. Professeur invitĂ© Ă lâuniversitĂ© Gustave Eiffel cet automne, il intervient pour la deuxiĂšme fois au sĂ©minaire, aprĂšs une communication sur le mac-mahonisme en 2018.

Colloque international
Danses de films
Avec Danses de films, quatriÚme édition de Novembre Expérimental, Cinédoc Paris Films Coop propose un panorama inédit des interférences étonnantes du cinéma expérimental avec la danse.
Des danses serpentines de fin de siĂšcle aux avant-gardes des annĂ©es 1920, de la pellicule au cinĂ©ma numĂ©rique, des cinĂ©astes et vidĂ©astes inspirĂ©s par la danse dans tous ses Ă©tats ont inventĂ© de nouvelles formes cinĂ©matographiques dansantes au-delĂ de la danse filmĂ©e et du film de danse, avec ou sans danseurs ou danseuses, et parfois mĂȘme sans camĂ©ra.
On pourra y dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir une plĂ©iade de films qui ont marquĂ© le genre Ă diffĂ©rentes Ă©poques, des Ćuvres cultes aux perles mĂ©connues.
La premiĂšre journĂ©e du colloque comptera avec les communications de Damien Marguet, Garance Rigoni, Nicolas Droin et BĂĄrbara Janicas, ainsi qu’un rencontre avec l’artiste NoĂ© Balthazard animĂ©e par MĂ©lanie Forret.
Programme de la journée : http://www.cinedoc.org/manifestation-1211-novembre-experimental-4-.html
Programme détaillé de la manifestation : https://www.estca.univ-paris8.fr/novembre-experimental-4-danses-de-films/

Colloque international
Ăcrire une histoire dĂ©centrĂ©e et croisĂ©e du spectacle cinĂ©matographique
Mardi 28 novembre, MusĂ©e du quai Branly â Jacques Chirac, 37 quai Branly 75007 Paris
PortĂ© par les universitĂ©s Paris 8 et Paris Nanterre, en partenariat avec le musĂ©e du quai Branly, le colloque a pour ambition de dĂ©centrer lâĂ©tude du spectacle cinĂ©matographique, largement polarisĂ©e sur lâEurope occidentale et les Ătats-Unis. Il clĂŽturera le projet de recherche « Faire communautĂ©(s) face Ă lâĂ©cran » (COMUE UniversitĂ© Paris LumiĂšres, Ăcole Universitaire de Recherche ArTeC) qui durant trois ans a questionnĂ© les identitĂ©s des publics de cinĂ©ma et des intermĂ©diaires gravitant autour de l’exploitation et de la distribution du spectacle cinĂ©matographique au XXe siĂšcle, dans une perspective transnationale et comparative.

Colloque international
Ăcrire une histoire dĂ©centrĂ©e et croisĂ©e du spectacle cinĂ©matographique
Mercredi 29 novembre, MusĂ©e du quai Branly â Jacques Chirac, 37 quai Branly 75007 Paris
PortĂ© par les universitĂ©s Paris 8 et Paris Nanterre, en partenariat avec le musĂ©e du quai Branly, le colloque a pour ambition de dĂ©centrer lâĂ©tude du spectacle cinĂ©matographique, largement polarisĂ©e sur lâEurope occidentale et les Ătats-Unis. Il clĂŽturera le projet de recherche « Faire communautĂ©(s) face Ă lâĂ©cran » (COMUE UniversitĂ© Paris LumiĂšres, Ăcole Universitaire de Recherche ArTeC) qui durant trois ans a questionnĂ© les identitĂ©s des publics de cinĂ©ma et des intermĂ©diaires gravitant autour de l’exploitation et de la distribution du spectacle cinĂ©matographique au XXe siĂšcle, dans une perspective transnationale et comparative.

Colloque international
Danses de films
Avec Danses de films, quatriÚme édition de Novembre Expérimental, Cinédoc Paris Films Coop propose un panorama inédit des interférences étonnantes du cinéma expérimental avec la danse.
Des danses serpentines de fin de siĂšcle aux avant-gardes des annĂ©es 1920, de la pellicule au cinĂ©ma numĂ©rique, des cinĂ©astes et vidĂ©astes inspirĂ©s par la danse dans tous ses Ă©tats ont inventĂ© de nouvelles formes cinĂ©matographiques dansantes au-delĂ de la danse filmĂ©e et du film de danse, avec ou sans danseurs ou danseuses, et parfois mĂȘme sans camĂ©ra.
On pourra y dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir une plĂ©iade de films qui ont marquĂ© le genre Ă diffĂ©rentes Ă©poques, des Ćuvres cultes aux perles mĂ©connues.
La seconde journée du colloque comptera avec les communications de Nicolas Villodre, Marion Carrot, Dick Tomasovic et Dominique Willoughby.
Programme de la journée : http://www.cinedoc.org/manifestation-1212-novembre-experimental-4-.html
Planning détaillé : https://www.estca.univ-paris8.fr/novembre-experimental-4-danses-de-films/

Colloque international
Ăcrire une histoire dĂ©centrĂ©e et croisĂ©e du spectacle cinĂ©matographique
Jeudi 30 novembre, MusĂ©e du quai Branly â Jacques Chirac, 37 quai Branly 75007 Paris
PortĂ© par les universitĂ©s Paris 8 et Paris Nanterre, en partenariat avec le musĂ©e du quai Branly, le colloque a pour ambition de dĂ©centrer lâĂ©tude du spectacle cinĂ©matographique, largement polarisĂ©e sur lâEurope occidentale et les Ătats-Unis. Il clĂŽturera le projet de recherche « Faire communautĂ©(s) face Ă lâĂ©cran » (COMUE UniversitĂ© Paris LumiĂšres, Ăcole Universitaire de Recherche ArTeC) qui durant trois ans a questionnĂ© les identitĂ©s des publics de cinĂ©ma et des intermĂ©diaires gravitant autour de l’exploitation et de la distribution du spectacle cinĂ©matographique au XXe siĂšcle, dans une perspective transnationale et comparative.

L’Ăquipe de film au travail, CrĂ©ations artistiques et cadres industriels
Conférence et signature
Dans le cadre des conférences du Conservatoire des techniques et du 100e anniversaire de la Warner,
la CinĂ©mathĂšque française vous propose deux confĂ©rences suivies d’une signature autour de l’ouvrage L’Ăquipe de film au travail, CrĂ©ations artistiques et cadres industriels, Katalin PĂłr et Caroline Renouard (dir.), AFRHC, 2022.
Un studio dans le studio? Le Stage 5, dĂ©partement d’effets spĂ©ciaux de Warner Bros. par RĂ©jane Hamus-VallĂ©e
Au tournant de lâ« Ăąge dâor hollywoodien » des annĂ©es 1930 aux annĂ©es 1950, des transformations profondes structurent le milieu des effets spĂ©ciaux. De nouvelles technologies ainsi que des changements de cap dans les conjonctures Ă©conomiques et esthĂ©tiques entraĂźnent la crĂ©ation de dĂ©partements spĂ©cifiques au sein des grands studios, regroupant des professionnels dĂ©diĂ©s et de plus en plus spĂ©cialisĂ©s. Au sein de la Warner-First National, le Scientific Research Department, plus connu sous le nom deStage 5, acquiert rapidement une forte rĂ©putation pour lâexcellence de sa production, qui Ă©tonne jusqu’Ă ses plus farouches concurrents de lâĂ©poque.De quelle maniĂšre la structuration et la hiĂ©rarchisation de cette Ă©quipe de crĂ©ation diffĂšrent-elles des modes de fonctionnement prĂ©sents ailleurs ? Comment les individus qui composent ce « studio dans le studio » se positionnent-ils dans le cadre de leur organisation collective, et avec quelles marges de manĆuvre ? Cette analyse, sous forme de « travelling avant » dans ce dĂ©partement spĂ©cialisĂ©, permettra in fine de mettre en perspective ce que lâ« Ăąge dâor hollywoodien » en gĂ©nĂ©ral, et la Warner Bros. en particulier, doivent Ă cette industrie des effets spĂ©ciaux, Ă la croisĂ©e dâenjeux techniques, Ă©conomiques et esthĂ©tiques.
William Dieterle, cinĂ©aste dâorigine allemande, Ćuvre comme mĂ©diateur au sein des rĂ©seaux dâĂ©migrĂ©s Ă Hollywood et en mobilise trois cercles dans ses films rĂ©alisĂ©s pour Warner Bros : le rĂ©seau de la scĂšne théùtrale weimarienne, le rĂ©seau de lâaide aux rĂ©fugiĂ©s europĂ©ens et le rĂ©seau de la presse dâĂ©migration. Le croisement de ces sphĂšres donne Ă voir des effets de collaborations entre artistes et notamment de celles entre les scĂ©naristes Ă©migrĂ©s (Ă©crivains en Europe) et le rĂ©alisateur. Dans ce cadre de circulation des sensibilitĂ©s, des savoirs et des pratiques, la biographie devient une stratĂ©gie de contournement des censures, dâĂ©dification de contre-modĂšles ou encore de prise position contre les fascismes. En prenant pour point d’observation le film Juarez (1939), et en se proposant dâanalyser Ă travers cet exemple lâenchĂąssement des rĂ©seaux, nous explorons une cartographie des milieux Ă©migrĂ©s impliquĂ©s dans la crĂ©ation cinĂ©matographique Ă Warner Bros, ainsi que les arbitrages, les marges dâaction, voire de politisation que, sinon des individus seuls, du moins des individus rĂ©unis en groupe, peuvent dĂ©tenir au sein de ce studio au cours de ces annĂ©es dâavant-guerre.

Mourir d’aimer, un mĂ©lodrame post-mai 68 ?
Séminaire avec Marguerite Vappereau
Vendredi 15 dĂ©cembre, 18h â 20h, 3 Rue Champollion, 75005 Paris
PremieÌre collaboration dâAndreÌ Cayatte et dâAnnie Girardot, Mourir dâaimer, malgreÌ les reÌticences de la critique, est un des grands succeÌs publics de lâanneÌe 1971. Reprenant aÌ grands traits lâaffaire Gabrielle Russier qui avait deÌfrayeÌ la chronique de lâanneÌe 1969, ce film retrace le martyre dâune enseignante, DanieÌle GueÌnot, qui avait eu une liaison amoureuse avec lâun de ses eÌleÌves de Terminale alors aÌgeÌ de seize ans. Nous essaierons de montrer comment ce film, tournant dans la carrieÌre dâAnnie Girardot, lui a permis de sâimposer comme une figure du meÌlodrame français. Il sâagira eÌgalement de saisir la façon dont AndreÌ Cayatte sâempare de ce genre classique du cineÌma pour le renouveler.
Mourir d’aimer, AndreÌ Cayatte (1971)
Projection du film présenté par Noël Herpe
Vendredi 17 novembre, 20h30, 3 Rue Champollion, 75005 Paris