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LES ÉTATS DU CINÉMA, SÉMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby
« L’écriture en atelier au cœur des enjeux artistiques et économiques de la production de séries américaines », par Sophie Goudjil (ESTCA, Paris 8).
Dans cette communication, nous proposons d’étudier l’influence de l’organisation de la writing room des sĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es Ă©tats-unienne sur leur forme esthĂ©tique. L’exposĂ© sera suivi d’une discussion avec JoĂ«l Augros (PR, UniversitĂ© Bordeaux-Montaigne).
→ Consulter le programme du séminaire

Hommage Ă Claire Mercier (1965-2019)
Nous vous donnons rendez-vous le jeudi 14 mars à 18h pour rendre hommage ou découvrir l’œuvre de Claire Mercier, scénariste, réalisatrice et enseignante-chercheuse au Département Cinéma, récemment disparue.

LES ÉTATS DU CINÉMA, SÉMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby
Marion Charroppin (doctorante ESTCA, Paris 8) : La boucle animée, du jouet optique au Gif
Le projet de cette thèse est de relier l’analyse esthétique des boucles continues issues des jouets optiques à celle d’images animées ultérieures telles que le Gif. Apparu en 1983, le Gif ou « graphic interchange format » désignait à l’origine un format d’image numérique fixe destinée à internet. À partir de 1996 où apparaît un Gif représentant un bébé qui danse, ce format correspond à une image animée selon une brève séquence qui se répète à l’infini. À l’ère de la communication numérique, les Gif sont surtout présents sur les réseaux sociaux et les smartphones, s’intégrant aux discussions comme un nouvel élément de ponctuation. Dans le cas d’une boucle continue, la première et la dernière phase de l’action se confondent, effaçant le début et la fin. Dans ce cas, le Gif est une forme d’image animée de tendance anarrative, qui remet en question la classique conception linéaire du temps de l’image animée cinématographique. Il nous semble intéressant de questionner la place que peut avoir cet objet anarratif dans une conversation virtuelle sur les réseaux sociaux.
Il semblerait que le Gif animé en boucle continue soit une entité graphique qui exprime de l’affect plutôt qu’il ne raconte une histoire. Les représentations culturelles qu’il réemploie sont choisies pour leur pouvoir expressif. Le Gif peut être composée de plusieurs petites actions mais son ensemble est conçu pour provoquer une émotion simple : rire, peur, dégoût, excitation sexuelle. On rencontre ce schéma anarratif avant l’ère du cinéma narratif classique, à travers certains jouets optiques du XIXe siècle (phénakistiscope, zootrope,praxinoscope) qui présentent des animations en boucle continue composant le même genre d’« unité expressive » que le Gif.
Au cours de ce travail, nous questionnerons les modalités d’expression de la boucle animée,son évolution dans le temps, ainsi que la réception de ces images, en comparant les boucles animées du « précinéma » et celles du postcinéma d’un point de vue scénaristique, stylistique et de leur technique d’animation. Nous nous demanderons comment, du XIXe siècle à nos jours, la consommation spécifique des images animées en boucle a impacté le ressenti des formes, des couleurs et du mouvement chez le spectateur. L’expression cyclique d’un motif entraînant une consommation des images de l’ordre de « l’attraction», nous verrons en quoi les boucles continues des Gif participent à faire de l’ère numérique une ère attractionnelle en rupture avec le schéma narratif de l’ère cinématographique.
Stefano Darchino (doctorant ESTCA, Paris 8) : Pour l’histoire de la création d’un genre cinématographique
En s’appuyant sur les concepts de Tzvetan Todorov, de Jean-Louis Leutrat et de Janet Staiger (entre autres), une approche historique et « matérialiste » à l’égard des genres cinématographiques sera proposée : ils n’existent qu’à partir du moment où ils sont nommés. Dans ce processus de création, un rôle fondamental est souvent joué par les critiques de cinéma, dont les textes publiés participent à la diffusion du genre : par exemple, on sait que le « film noir » a été forgé par la critique cinématographique française. L’étude de cas qui sera employée correspond au genre italien du « cinema demenziale » (cinéma démentiel), né au début des années quatre-vingt à partir de la réception critique de quelques films comiques américains venant de sortir en salles : 1941 (de Steven Spielberg, 1979), Y a-t-il un pilote dans l’avion ? (Airplane!, de Jim Abrahams, David Zucker & Jerry Zucker, 1980) et The Blues Brothers (de John Landis, 1980).
→ Consulter le programme du séminaire

Le changement de régime a-t-il eu lieu ? Expériences du temps depuis le cinéma hongrois (1985-1994)
avec Mario Adobati (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle)
Séance dans le cadre du séminaire de recherche en histoire et esthétique du cinéma « Régimes d’historicité dans le cinéma des années 1960 à nos jours : crises de temps, traces, (re)construction ».
Comment reconstituer un rĂ©gime d’historicitĂ© Ă partir du cinĂ©ma ? Cette Ă©tude de cas proposera une rĂ©ponse partielle Ă cette question, Ă l’aide d’un groupe d’Ĺ“uvres hongroises produites autour du changement de rĂ©gime (principalement les films de Tarr BĂ©la, FehĂ©r György, Janisch Attila, Szász János et SzabĂł IldikĂł). L’accent sera mis sur la façon dont l’analyse de la poĂ©tique des films peut soutenir l’exploration des relations affectives au temps entretenues par la sociĂ©tĂ© artistique d’alors. Ces relations se dĂ©clineront autour de thĂ©matiques temporelles comme la nostalgie, le dĂ©senchantement, l’attente, le pessimisme, la passivitĂ© ou encore la rĂ©signation, tĂ©moins de la complexitĂ© des va-et-vient entre passĂ©, prĂ©sent et futur au sein d’une expĂ©rience complexe de crise du temps.
Mario Adobati (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle) sera en discussion avec Sylvie Rollet (Professeure des universités Émérite en Études cinématographiques, Université de Poitiers, membre de l’IRCAV) et avec Damien Marguet (Université Paris 8) – sous réserve.

Séminaire doctoral pluridisciplinaire “Penser la création contemporaine dans le Cône Sud”
« Mariano Llinás et les machines de la fiction »
en présence du cinéaste
La rencontre avec Mariano Llinás (Balnearios, Historias Extraordinarias, La Flor), sera construite autour de la projection d’extraits de films et de questions que nous n’avons (encore) jamais osé lui poser. Nous nous intéresserons notamment à la singularité de ses films dans le contexte du cinéma contemporain en lien avec la production El Pampero Cine, aux jeux de références artistiques et littéraires rioplatenses et européennes dans son œuvre, à sa collaboration au cinéma argentin en tant que scénariste (avec Hugo Santiago et Santiago Mitre notamment) ainsi qu’à la fabrication au long cours de La Flor, son dernier long métrage d’une durée de 14 heures et tourné pendant dix ans, sorti en salles en France le 6 mars* (présenté notamment au Festival de Locarno, au TIFF et grand victorieux du BAFICI en 2018).
La séance du séminaire sera suivie de la projection du premier long métrage de Mariano Llinás, Balnearios (2002) au cinéma Les 3 Luxembourg à 20h30, dans le cadre de ¡Cine argentino! Rencontres de cinéma argentin à Paris et d’un partenariat avec le Festival Cinélatino Rencontres de Toulouse. Le film sera suivi d’un échange avec Mariano Llinás et Fernando Ganzo, co-rédacteur en chef de So Film et auteur du texte « El Pampero à l’heure de La flor » dans le numéro 109 de la revue Trafic.
Vous retrouverez toutes les informations de la séance ici : https://www.facebook.com/events/2600436256664065/
Séance réalisée dans le cadre du séminaire doctoral interdisciplinaire et interuniversitaire “Penser la création contemporaine dans le Cône Sud”, organisé par Ignacio Albornoz (Université Paris 8, EDESTA, ESTCA), Claire Allouche (Université Paris 8, EDESTA, ESTCA), Leslie Cassagne (Université Paris 8, EDESTA, Scènes du monde), Célia Jésupret (Université Lyon 2, ED3LA, Passages), Baptiste Mongis (IHEAL).

SÉMINAIRE INTER-UNIVERSITAIRE SUR LA CRITIQUE
Bazin au complet : qu’est-ce que ça change ? Une étude de textes
La publication récente des Écrits complets d’André Bazin aux éditions Macula (2681 textes rendus publics, pour la plupart une seule fois dans un journal ou une revue, entre décembre 1942 et décembre 1958, suivis de 19 Varia isolés et d’une centaine de pages de variantes ou d’inédits contenus dans les 11 volumes posthumes de l’auteur publiés entre 1958 et aujourd’hui)  remet en circulation la pensée de Bazin sur le cinéma. Comme ses idées étaient déjà largement diffusées dans le monde à partir d’une petite sélection connue de bons textes élus par lui ou par ses éditeurs posthumes (un sur dix environ au total), qu’est-ce que cela change  – ou plutôt qu’est-ce que « ça » change, si l’on considère que des textes choisis sont le résultat d’un « surmoi » ?
En relisant de près quelques textes oubliés ou retrouvés, pour passer du détail à l’œuvre entière et retour (« Et Clic ! Zirkel im verstehen », comme dit Madame Maggi dans Salò ou les 120 Journées de Sodome, et aussi Pier Paolo Pasolini plus calmement, qui lisait Leo Spitzer en théoricien de la relation critique), je ne chercherai  pas à quadriller la bonne ou la mauvaise parole de Bazin ou sur Bazin (à bas le moralisme !), mais seulement  d’imaginer les prémices une histoire rapprochée de sa critique ou : « Que signifie se rapprocher d’une œuvre ? ».
Hervé Joubert-Laurencin est professeur à l’Université Paris-Nanterre.
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Signature-Rencontre avec les auteurs de « Scénaristes de cinéma : un autoportrait », éditions Anne Carrière
Ni cinéaste, ni écrivain, le scénariste de cinéma travaille dans l’ombre, la plupart du temps en collaboration avec les metteurs en scène. Il est le premier témoin de la naissance des films, et les accompagne parfois jusqu’au montage final.
Sur la base d’un questionnaire auxquels ont répondu plus d’une soixantaine de professionnels, les scénaristes de cinéma associés décrivent une profession peu connue, mais passionnante. Ils évoquent les difficultés du métier, mais aussi les spécificités de leurs savoir-faire, loin des modèles télévisuels et des formatages en tout genre.
Divisé en six chapitres, le livre aborde de nombreuses questions, qui vont du statut social de l’auteur à l’invisibilité publique du scénariste de cinéma. Peut-on vivre du métier de scénariste ? Comment trouve-t-on du travail ? Les scénaristes sont-ils bien lus ? Comment travaille-t-on avec un cinéaste ? Que faut-il penser des résidences ? Et tout simplement : À quoi sert un scénariste ?
Chaque chapitre a été pris en charge par un ou plusieurs scénaristes de cinéma. Les styles diffèrent, mais témoignent tous du plaisir d’écrire et de transmettre la passion du métier. L’intégration de nombreux témoignages contribue à faire de ce texte un véritable autoportrait de groupe.
Le livre s’adresse à tous ceux que le cinéma intéresse : professionnels, enseignants, étudiants, mais également cinéphiles. Pédagogique, documenté, incarné, traversé par un évident plaisir d’écrire, il se lit aisément et met en lumière un métier du cinéma mal connu, même de la profession.
La signature-rencontre aura lieu Ă la libraire du MK2 Quai de Loire, le vendredi 29 mars Ă 19h.

Séminaire doctoral pluridisciplinaire “Penser la création contemporaine dans le Cône Sud”
« La danse indépendante à Buenos Aires : œuvres visibles et pratiques souterraines », avec  Caterina Mora, danseuse, performeuse et chercheuse argentine.
A l’ère de la super-reproductibilité technique, certaines œuvres ont le pouvoir de traverser les océans : combien de films, textes, et morceaux de musique passent-ils ainsi de regards en oreilles, transitant par des réseaux officiels ou pirates ? Mais qu’en est-il pour la danse ? Alors même que la création en danse contemporaine est particulièrement foisonnante en Argentine, ce sont très peu de pièces qui arrivent finalement jusqu’en Europe. Par ailleurs, limiter ce champ d’expérimentation aux objets produits semble bien réducteur au regard de la multiplicité de pratiques dansées que l’on peut rencontrer sur ces terres…
Nous vous invitons donc à une plongée dans le monde de la danse indépendante de la capitale argentine : qui sont les danseurs et les chorégraphes qui animent ce microcosme dynamique, pour quelles œuvres et quelles pratiques, à travers quels corps et quels imaginaires, dans quel type de travail, quelles conditions de production ? Pour traverser ces questions, nous dialoguerons avec Caterina Mora, chorégraphe, performeuse et chercheuse argentine vivant actuellement Belgique. Nous aborderons les paradoxes et les espoirs et de la danse indépendante portègne, puis elle nous invitera à entrer dans son actuel processus de recherche-création, autour de l’imaginaire de la communauté latine en Europe. Elle nous présentera « 18 minutes of a poor cheap bastard lecture performance”, proposée il y a peu au Kanal Pompidou à Bruxelles.

LES ÉTATS DU CINÉMA, SÉMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby
Elcio Basilio (Université Anhembi Morumbi, São Paulo) : « Des spectres chez Garrel »
Les derniers films de Philippe Garrel sont marquĂ©s par une mĂ©lancolie angoissante, souvent matĂ©rialisĂ©e en spectres, parfois dans les rĂŞves, parfois en apparations fantasmagoriques en plein jour. Ă€ partir d’extraits de Les amants rĂ©guliers (2005) et La frontière de l’aube (2008), on discutera l’influence de ces visions chez les personnages garreliens en rapport Ă l’amour et au suicide. On verra aussi comment l’onirisme dans Le rĂ©vĂ©lateur (1968) est repris et intĂ©grĂ© dans un contexte narratif.
Valerie Jottreau (ESTCA, Université Paris 8) : « La mesure du silence dans le premier cinéma de Philippe Garrel (1966-1979) »
En 1967, dans un texte majeur « L’esthétique du silence », Susan Sontag (1933-2004) perçoit dans le silence étendu au sein des pratiques artistiques « modernes », une forme paradoxale de requalification et de sacralisation de l’art, où celui-ci s’affirme contre l’histoire. C’est dans ce contexte de mobilisation de l’autorité du silence et de sa reconnaissance comme forme limite, que Philippe Garrel crée « son premier cinéma » dès 1966. Nous nous proposons de suivre « La mesure du silence » qui nous conduit des films de crise des années soixante à l’expérience sensorielle, extatique et attentionnée des années soixante-dix, jusqu’au blanc silence du souvenir défaillant mais dont l’efficace irriguera toutes les variations à venir.
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La voie expérimentale du cinéma polonais : enjeux politiques et formels
avec Dario Marchiori (Université Lumière Lyon 2) /en discussion avec Olga Kobryn (Sorbonne Nouvelle Paris 3 / Université de Lorraine Metz)
Séance dans le cadre du séminaire de recherche en histoire et esthétique du cinéma « Régimes d’historicité dans le cinéma des années 1960 à nos jours : crises de temps, traces, (re)construction ».
Interroger l’expérimentation esthétique dans le cinéma polonais, notamment dans la période du milieu des années 1950 au début des années 1980, cela revient à repenser trois gestes historiographiques distincts : interroger ce que nous appelons « cinéma expérimental » ; mettre en crise le récit officiel de l’histoire du cinéma polonais ; repenser les relations entre le cinéma et l’Histoire. Pour ce faire, nous allons traverser plusieurs ensembles de films en nous intéressant aux implications ou aux retombées politiques des inventions formelles : le documentaire de création, le cinéma d’animation et le cinéma d’artiste, et les passerelles ou les points de contact qui les relient. Ce panorama de la production « expérimentale » polonaise nous permettra de comprendre comment, loin de se désintéresser de la question historique, le travail de ces cinéastes fort hétérogènes entraîne une reconfiguration critique de la théorie de l’Histoire tout comme de ses enjeux subjectifs.

Avant-première de L‘ÉPOQUE de Matthieu BareyreÂ
En prĂ©sence du rĂ©alisateur et de l’Ă©quipe de BAC Films.
Suivi d’un dĂ©bat animĂ© par CĂ©line Gailleurd et Nicolas Droin.
Synopsis : « Du Paris de l’après-Charlie Ă l’Ă©lection prĂ©sidentielle de 2017, une traversĂ©e nocturne aux cĂ´tĂ©s d’une jeunesse qui ne dort pas : leurs rĂŞves, leurs cauchemars, l’ivresse, la douceur, l’ennui, les larmes, la teuf, le taf, les terrasses, les vitrines, les pavĂ©s, les parents, le dĂ©sir, l’avenir, l’amnĂ©sie, 2015, 2016, 2017 : L’Époque. »
Séance ouverte à tous. Attention, au-delà de 18h30 il ne sera plus possible de rentrer dans la salle pour ne pas perturber la rencontre.

Séminaire doctoral pluridisciplinaire “Penser la création contemporaine dans le Cône Sud”
« Autofiction théâtrale pour des narcissismes uruguayens » – Rencontre avec Sergio Blanco
Auteur et metteur en scène de plus d’une dizaine de pièces, reprĂ©sentant de la deuxième gĂ©nĂ©ration de théâtre indĂ©pendant en Uruguay, Sergio Blanco nous parlera de son travail théâtral, principalement centrĂ© sur le mythe et l’autofiction – « un moyen de rendre l’Uruguay un peu plus narcissique » – dĂ©veloppĂ© dans des pièces comme Tebas Land, La Ira de Narciso ou El Bramido de DĂĽsseldorf dont nous visionnerons des images.
Installé à Paris depuis de nombreuses années, Sergio Blanco nous parlera aussi de la façon dont il travaille entre deux continents (l’Amérique du Sud et l’Europe) et de la façon dont le théâtre uruguayen cherche à s’intégrer dans des circuits internationaux par le biais de certaines plateformes telles que COMPLOT, un collectif de metteurs en scène dont il fait partie avec Gabriel Calderón, Martin Inthamoussú et Mariana Percovich.
La rencontre aura lieu en français.

SÉMINAIRE INTER-UNIVERSITAIRE SUR LA CRITIQUE
Tales of Sound and Fury signifying… Something, or the Elephant of Melodrama
→ Consulter le programme du séminaire

Vernissage de l’exposition « Pratiques de la distraction » Ă LiveInYourHead
Une proposition de Christophe Kihm, Paul Sztulman, Dork Zabunyan et les Ă©tudiants du work.masterÂ
Avec Michelangelo Antonioni, Zoe Beloff, Andrea Cera, The Fantom Man, Harun Farocki, Chloé Galibert-Laîné, Watch Dogs 2, Joanna Grudzinska, Elem Klimov, Kevin B. Lee, Max Neuhaus, Peter Snowdon.
Notion souvent dĂ©valorisĂ©e, la distraction renvoie autant Ă certaines modalitĂ©s de l’attention (flottante, pĂ©riphĂ©rique, mobile, changeante…) qu’aux productions esthĂ©tiques associĂ©es Ă la culture de masse. En relation avec les sĂ©minaires de recherche qui ont prĂ©sidĂ© Ă son Ă©laboration, cette exposition souhaite mettre en perspective la double acception recouverte par cette notion pour proposer aux visiteurs une expĂ©rience d’attention distraite Ă partir des Ĺ“uvres et documents qu’elle rĂ©unit.
L’exposition aura lieu du 3 mai au 24 mai 2019.
En collaboration avec Université de Paris 8, EnsAD, Ecole Universitaire de Recherche ArTeC, ESTCA
Dans le cadre du projet « Politiques de la distraction ».