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Discussion autour de Geste filmé, gestes filmiques, dirigé par Christa Blümlinger et Mathias Lavin
Nous avons le plaisir de vous annoncer une rencontre autour de l’ouvrage collectif dirigé par Christa Blümlinger et Mathias Lavin, Geste filmé, Gestes filmiques, paru en août 2018, aux éditions Mimésis.
En présence des deux directeurs de la publication et de plusieurs contributeurs, le débat sera animé par Dork Zabunyan et Damien Marguet, le mardi 18 décembre, à l’INHA, salle Walter Benjamin, de 16h à 18h.

2-DAY WORKSHOP ITALIAN SILENT CINEMA A DIVE INTO THE COLLECTIONS OF THE EYE FILMMUSEUM
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LES ÉTATS DU CINÉMA, SÉMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby
« Approches du mouvement dans les films de Marie Menken : entre caméra somatique et cinéma poétique », par Bárbara Janicas (doctorante ESTCA, Paris 8) et Stéphanie Herfeld (chercheuse, Paris-Ouest-Nanterre).
Dans les films que Marie Menken réalisa caméra à bout de bras, en investissant son regard et son corps dans une exploration jouissive du monde, nous avons affaire à des images abstraites qui, par leur caractère de mobilité et spontanéité, créent des véritables poèmes visuels et rythmiques suscitant des expériences du mouvement proches de la danse. En privilégiant la dimension somatique et matérielle du travail de Menken, cette séance propose d’aborder ses films comme le domaine d’expérimentation d’un autre cinéma poétique au sein de l’avant-garde américaine, anticipant également certaines pratiques de la ciné-danse qui émergea en tant que genre filmique entre les années 1940 et 1970.
Intervention de Bárbara Janicas : Cette communication propose d’aborder le cinéma de Marie Menken, souvent rapproché de la peinture et parfois aussi de la danse, comme le domaine d’affirmation d’un autre cinéma poétique « matérialiste » au sein de l’avant-garde américaine des années 1940-1970. En privilégiant la dimension expérientielle et matérielle de son travail avec le support filmique, nous allons montrer que la poésie des films de Menken tient moins au modèle lyrique célébré à l’époque par Maya Deren, qu’à l’idée du « ciné-poème » véhiculée par les avant-gardes des années 1920. En nous appuyant sur les témoignages de Stan Brakhage et Jonas Mekas, qui furent les premiers à louer la capacité de Menken à traduire la réalité filmée en « poésie d’images vibrantes de mouvement », nous allons essayer de montrer comment sa pratique filmique expérimentale invite à l’expérience somatique d’une forme d’expression poétique des objets, de la lumière, et du corps-mobile invisible derrière l’appareil.
→ Consulter le programme du séminaire
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« La lettre à Serge Daney » de Gilles Deleuze : les trois âges de l’imageavec Dork Zabunyan (Université Paris 8) / Discussion avec Ophir Lévy (Université Paris 8) |
Séance dans le cadre du séminaire de recherche en histoire et esthétique du cinéma « Régimes d’historicité dans le cinéma des années 1960 à nos jours : crises de temps, traces, (re)construction ».
Il s’agira de rebondir sur la périodisation esquissée par Deleuze dans sa « lettre à Serge Daney », qui distingue trois âges de l’image. Les deux premiers sont traités en profondeur dans L’Image- mouvement et L’Image-temps, mais le troisième – où le cinéma affronte toujours davantage d’autres types d’images animées, dont celles de la télévision – est surtout investie dans la « lettre », et un peu, mais à peine, à la toute fin de L’Image-temps. Cela nous permettrait de rejouer certaines réflexions sur l’impureté du cinéma, et de les investir à partir du cinéma italien (Fellini, Moretti, mais aussi Lina Wertmüller), pour ensuite étudier comment ce nouveau « régime d’historicité » qui apparaît là-bas dans ces années-là permet d’entrer, ou du moins de penser ce troisième âge dont parle Deleuze.

Discussion autour de PARIS 1900 de Nicole Vedrès (1947) Kaléidoscope des jours de Suzanne Liandrat-Guigues
La Librairie du Cinéma du Panthéon et la collection Le Parti pris du cinéma (Éditions L’Harmattan) ont le plaisir de vous inviter à une soirée de présentation et de signature de l’ouvrage de Suzanne Liandrat-Guigues PARIS 1900 de Nicole Vedrès (1947) Kaléidoscope des jours.
Cette soirée sera l’occasion d’un échange entre Suzanne Liandrat-Guigues et Bernard Eisenschitz autour de Nicole Vedrès, chroniqueuse, essayiste et réalisatrice.
Elle aura lieu le jeudi 24 janvier 2019 à partir de 18h30 à La Librairie du Cinéma du Panthéon, 15 rue Victor Cousin 75005 Paris.

Politiques du cinéma et territoires
Organisée à l’initiative du projet ANR Cluster 9-3, en partenariat avec le festival Premiers Plans et en collaboration avec la SFR Confluences de l’Université d’Angers
Conçue comme un dialogue entre chercheurs et professionnels du cinéma, cette journée d’études entend questionner les politiques du cinéma menées par les collectivités territoriales. Tout en considérant le panorama d’ensemble, il s’agira d’essayer de cerner les spécificités, et différences, à la lumière d’études de cas territoriales. Depuis le début des années 2000, les collectivités territoriales ont développé, et renforcé, leurs politiques du cinéma (et plus largement de l’audiovisuel). Ce phénomène, qui repose sur un certain nombre d’objectifs communs, se caractérise aussi par une diversité de choix, de moyens et de mises en application.
Par ailleurs, à une heure de grands redécoupages administratifs et dans un contexte budgétaire contraint, le devenir de ces politiques locales du cinéma mérite d’être interrogé. Comment, dans ce contexte, les projets de cinéma doivent-ils se réinventer ?

Conférence et débat avec Jihoon Kim
Emmanuelle André (Université Paris 7, Cerilac) et Christa Blümlinger (Université Paris 8, ESTCA) annoncent pour mercredi 30 janvier à 10h30 une conférence et un débat avec Jihoon Kim, Professeur associé à l’Université Chung-ang (Corée du Sud), autour de son livre Between Film, Video, and the Digital: Hybrid Moving Images in the Post-media Age.
La conférence sera en anglais, le débat en français et en anglais.

SÉMINAIRE INTER-UNIVERSITAIRE SUR LA CRITIQUE
L’ouvrage collectif Jean-Claude Biette, appunti et contrappunti (dir. P. Eugène, H. Joubert-Laurencin, P. Fauvel, Éd. De L’incidence, 2018), qui sera présenté à cette séance, s’attache à la figure d’un cinéaste et écrivain de cinéma discret et peu connu, aux apports esthétiques et théoriques pourtant inestimables.
Ami de Serge Daney et membre fondateur de la revue Trafic (dont il a trouvé le titre), traducteur et assistant de Pasolini, proche de la maison de production Diagonale fondée par Paul Vecchiali, Jean-Claude Biette fut aussi l’un des plus attentifs à donner à l’histoire du cinéma une existence de plain-pied, inventant pour ce faire un mode de lecture et d’écriture des films singulier, labyrinthique et joueur, faisant la part belle aux mécanismes de l’inconscient, à la fascination et aux désirs cinéphiliques éprouvés en premier lieu devant le cinéma classique.
Cette séance sera l’occasion pour Pierre Eugène et Marcos Uzal, contributeurs de l’ouvrage, d’aborder les œuvres de Jean-Claude Biette et la pérennité stimulante de leurs apports aujourd’hui.

SÉMINAIRE GESTES DE CINÉMA DOCUMENTAIRE – ESPACES EN REGARD Lucie Leszez (DHTA, Université Grenoble), Lucile Combreau (LILA, Paris 3), Mariya Nikiforova (Paris 3), Claire Allouche (ESTCA, Paris 8)
La prochaine séance du séminaire aura lieu le jeudi 31 janvier à 20h30, en salle Beckett au 45 rue d’Ulm, en présence de Drazen Zanchi. La séance sera organisée autour de la projection en 16 mm de deux films du cinéaste, Mercedes Dunavska ou l’impossible trajectoire A1 (2009) et Kanal (2018), puis d’une discussion.

LES ÉTATS DU CINÉMA, SÉMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby
« Les archives du cinéma d’Abel Gance »
La restauration de films monumentaux : Étude des restaurations de La Roue d’Abel Gance, par Rémi Llorens (Master 2 valorisation des patrimoines cinématographiques, Université Saint-Denis-Vincennes – Paris 8)
Abel Gance, cinéaste prolifique et novateur, réalise dans les années 1920 des œuvres aussi grandioses que complexes telles que La Roue ou Napoléon. Ces deux œuvres ont connu de nombreuses versions et restaurations : pour La Roue pas moins de quatre restaurations et reconstructions ont été effectuées jusqu’à nos jours. Cette étude se penche sur les pratiques des restaurateurs de films à versions multiples au travers du cas d’un film monument en cours de restauration par la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé sous la direction de François Ede et en collaboration avec la Cinémathèque suisse et la Cinémathèque française.
Inventer l’œuvre par l’archive : le cas d’Abel Gance, par Elodie Tamayo (doctorante en cinéma, IRCAV, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)
L’œuvre manifeste du cinéaste Abel Gance est redoublée d’une formidable part latente, constituée par ses projets inachevés et non-réalisés, scellés dans ses archives. Celles-ci constituent un ouvroir et un miroir de l’œuvre, une extension où Gance se met en scène en tant qu’auteur. La poétique de Gance est-elle à inventer (au sens herméneutique et archéologique du terme) par l’archive?
→ Consulter le programme du séminaire

Présent en crise et stigmates du passé dans le cinéma d’Avi Mograbi
avec Macha Ovtchinnikova (Université de Picardie Jules Verne) / discussion avec Tamara Erde (réalisatrice et artiste).
Séance dans le cadre du séminaire de recherche en histoire et esthétique du cinéma « Régimes d’historicité dans le cinéma des années 1960 à nos jours : crises de temps, traces, (re)construction ».
La filmographie d’Avi Mograbi se forge à partir d’une douloureuse actualité israélienne lacérée de traces, de stigmates du passé sanglant. A chaque film, le cinéaste plonge dans le présent impétueux de son pays qu’il traite comme une urgence. Loin d’être un espace d’explosion désintéressée, les films de Mograbi sont un lieu de réflexion permanente autant sur la société israélienne que sur le cinéma. Je m’intéresserai particulière à son film de 2001, Août, avant l’explosion dans lequel le cinéaste s’adresse au spectateur en lui confiant son projet : filmer tous les jours du mois d’août le quotidien de ses compatriotes israéliens. Il s’agira d’analyser comment ces images du présent en crise dévoilent les différentes strates du dispositif cinématographique, en exhibent les coutures afin de le transformer en lieu de résistance politique.
Tamara Erde est diplômée de Bezalel Academy à Jerusalem, et du Fresnoy, la réalisatrice et artiste franco-israélienne Tamara Erde explore différents médiums: réalisatrice de documentaires et de fictions, elle crée également des performances de danse et des installations vidéo. Ses œuvres sont présentées dans les plus grands festivals internationaux. Ses films documentaires This is my land et le récent Looking for Zion interrogent le conflit israélo-paléstinien à travers le prisme de l’enseignement de l’histoire dans les écoles israéliennes et palestinienne ou de sa propre histoire familiale.

SÉMINAIRE INTER-UNIVERSITAIRE SUR LA CRITIQUE
Comment le cinéma peut-il être aussi agile dans le récit alors que « le monde lui colle aux pieds », se demande Albert Laffay? Pour le grand angliciste, ancien élève d’Alain et premier critique cinématographique des Temps Modernes, le cinéma fait mieux que rivaliser avec l’idéalité du langage dans l’ordre de la fiction, il ne doit son aisance apparente qu’à des données non-imagières : la pluralité des photogrammes qui engendre le mouvement, celle des plans organisée par le montage, la faculté de bouleverser l’ordre et la continuité, la possibilité de produire la simultanéité, ce qui le rapproche de ce fait de la musique en rompant avec le caractère séquentiel de la lecture. A ces données immanentes, Laffay ajoute une idée : celle d’un « grand imagier », « structure sans images » située au coeur du film ; non anthropomorphique, irréductible à l’auteur, au narrateur et à toute personnalisation, ce « montreur d’images », « maître de cérémonie » ou encore « commentateur anonyme », cette main qui tourne les pages d’un livre d’images fait que le film nous parle en se montrant tout au long de son défilement. Précurseur de la narratologie filmique, Laffay anticipe également sur des conquêtes plus contemporaines : son insistance sur le fait que le cinéma nous montre des images rencontre l’intuition d’un Serge Daney qui tient que le cinéma n’est pas une technique d’exposition des images mais « un acte de montrer ».
Telle est la position du problème. Mais cela ne vaudrait pas une heure de peine si une telle acuité n’était soutenue par un style étincelant, clair et subtil, une langue « disante » dont on ne trouve que très rarement l’équivalent dans la critique cinématographique (on songe à André Bazin et à Claude Ollier) et plus surement dans la « critique des maîtres » en littérature (on pense à Julien Gracq). La tension de la langue a conduit à une forme de rimbaldisme : Laffay n’écrivit que quatre ans sur le cinéma, à la haute époque de l’après-guerre, puis retourna à sa khâgne du lycée Louis-le-Grand et à Keats dont il fut le traducteur. Nous nous interrogerons sur ce météore à partir de ses textes rassemblés chez Masson en 1964 sous le titre de Logique du cinéma (le livre attend depuis un demi-siècle une nouvelle édition…).
Marc Cerisuelo est professeur à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée.
LA MÉMOIRE FERTILE DE MICHEL KHLEIFI EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR MICHEL KHLEIFI
Ce mercredi 20 février à 18h30 en salle A1 181 (bâtiment A), Paris 8 accueille le ciné-club du Festival Ciné-Palestine. À l’occasion de la projection de son film La mémoire fertile, Michel Khleifi nous fera l’honneur de sa présence. La séance sera présentée et animée par Raba Hammo.


LES ÉTATS DU CINÉMA, SÉMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby
« L’écriture en atelier au cœur des enjeux artistiques et économiques de la production de séries américaines », par Sophie Goudjil (ESTCA, Paris 8).
Dans cette communication, nous proposons d’étudier l’influence de l’organisation de la writing room des séries télévisées états-unienne sur leur forme esthétique. L’exposé sera suivi d’une discussion avec Joël Augros (PR, Université Bordeaux-Montaigne).
→ Consulter le programme du séminaire

Hommage à Claire Mercier (1965-2019)
Nous vous donnons rendez-vous le jeudi 14 mars à 18h pour rendre hommage ou découvrir l’œuvre de Claire Mercier, scénariste, réalisatrice et enseignante-chercheuse au Département Cinéma, récemment disparue.

LES ÉTATS DU CINÉMA, SÉMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby
Marion Charroppin (doctorante ESTCA, Paris 8) : La boucle animée, du jouet optique au Gif
Le projet de cette thèse est de relier l’analyse esthétique des boucles continues issues des jouets optiques à celle d’images animées ultérieures telles que le Gif. Apparu en 1983, le Gif ou « graphic interchange format » désignait à l’origine un format d’image numérique fixe destinée à i