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Projection d’Histoire d’hiver
de Gabriella Guillermo et Irina Raffo
Gabriela fait des films Ă Montevideo et envoie des lettres Ă son professeur, le cinĂ©aste Français AndrĂ© S. Labarthe, avec qui elle a Ă©tudiĂ©e, il y a des annĂ©es Ă Paris. Un jour, AndrĂ© lui promet de faire un film ensemble. Enfin le moment vient et la cinĂ©aste uruguayenne quitte l’étĂ© pour s’envoler vers l’hiver parisien dans le but de tourner le film souhaitĂ©. En arrivant dans la capitale française, la rĂ©alisatrice se retrouve dans une situation très dĂ©licate : AndrĂ© est très malade, il n’a que quelques jours Ă vivre et ils le savent tous les deux. Il faut attendre le moment pour pouvoir enregistrer. Pendant l’attente qui prend quelques jours, la camĂ©ra erre Ă travers la capitale parisienne, les jardins, les cinĂ©mas Art et Essai jusqu’à l’arrivĂ©e Ă Paris 8, l’universitĂ© oĂą Gabriela a connu son professeur. Le documentaire se transforme en une espèce de “road movie” Ă©motionnelle Ă la recherche du temps perdu qui rĂ©cupère son propre langage universel : celui du cinĂ©ma qui les rĂ©unit. Cette rencontre sensible prend forme dans le film en assemblant des fragments de pièces créées par Gabriela et celles d’AndrĂ©. Les films d’AndrĂ© et Gabriela s’entremĂŞlent, racontant enfin une histoire d’amour pour le cinĂ©ma. Au fur et Ă mesure que le film progresse, les deux Ĺ“uvres trouvent dans leur forme et contenu une forte correspondance. Ils se rĂ©unissent naturellement, crĂ©ant un univers qui fusionne les deux filmographies.

Séminaire inter-universitaire sur la critique
Compte-rendu du colloque « NancynĂ©ma. Jean-Luc Nancy et l’évidence du film«Â
Marie Martin (UniversitĂ© de Poitiers) rendra compte du colloque qui s’est tenu les 31 mai/1er et 2 juin. SĂ©ance modĂ©rĂ©e par Antoine de Baecque.
Dans le dernier texte qu’il a livrĂ© Ă la revue Trafic, Ă l’occasion d’un centième numĂ©ro intitulĂ© « L’écrit, l’écran », Jean-Luc Nancy rĂ©cuse avoir quoi que ce soit Ă dire de gĂ©nĂ©ral sur le cinĂ©ma qui, toujours en mouvement, Ă©chappe, mĂŞme à « coller aux images ». Pourquoi donc affirmer, au contraire, qu’il est urgent de mettre en perspective les contributions capitales que le philosophe a bel et bien apportĂ©es Ă l’apprĂ©hension thĂ©orique et sensible du film, depuis son Ă©vidence, dans un essai capital sur Abbas Kiarostami, jusqu’à son Ă©coute, en passant par la mobilisation du regard et la cinĂ©filie qu’il entraĂ®ne ? C’est que se dĂ©cèle, dans la prĂ©tĂ©rition mĂŞme, dans sa lecture des « image-ceci » et « image-cela » de Gilles Deleuze, dans la confidence du « plaisir immense, aussi sensuel qu’intellectuel » qu’il y a Ă analyser des plans et Ă se laisser dĂ©border malgrĂ© tout par l’excès des percepts, affects et concepts qui y dĂ©filent, le vĂ©ritable nĹ“ud qui attache Jean-Luc Nancy aux films et le spectateur Ă ses textes : une homothĂ©tie entre la pratique philosophique telle qu’il l’a mise en Ĺ“uvre et le cinĂ©ma (un certain cinĂ©ma) – Ă©criture du sensible, pensĂ©e en images, fulgurances poĂ©tiques trouant l’obscuritĂ© du sens.

Boîtes noires, écrans blancs
Cinéma et archives des dictatures latino-américaines
Colloque international
Dans la production documentaire contemporaine de l’Amérique latine, les dictatures militaires paraguayenne (1954-1989), brésilienne (1964-1985), bolivienne (1964-1982), uruguayenne (1973-1984), chilienne (1973-1990) et argentine (1976-1983), constituent une thématique majeure traitée selon de nombreuses perspectives. Cette production hétérogène répond à la découverte progressive de matériaux d’archives, lesquels ont fait surface à la fois à partir de l’ouverture des archives étatiques ayant été classées comme confidentielles et des archives privées, auparavant occultées. Résultante d’une lutte politique tenace et continue, depuis quarante ans, l’ouverture de ces « boîtes noires » diverses s’effectue dans des contextes de tensions et de deuils. Le cinéma devient ainsi un territoire privilégié d’élaboration et de négociation d’archives en dispute. Entre histoire, mémoire et expérience, il nous intéresse de discuter les formes par lesquelles les films documentaires construisent des récits sur le passé traumatique récent des pays latino-américains, tout en examinant les possibilités du cinéma comme agent d’élaboration du passé et d’une écriture de l’histoire et de la mémoire.
Comité d’organisation : Beatriz Rodovalho (IRCAV, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3) — Claire Allouche (ESTCA, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis) — Isabel Castro (IRCAV /RIRRA21 – Université Paul Valéry Montpellier 3) — Pietsie Feenstra (RIRRA 21 – Université Paul Valéry Montpellier 3) — Raquel Schefer (LIRA, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)
Cliquer ici pour télécharger le programme du colloque en pdf.

Projection de Le Temps des amoureuses
d’Henri-François Imbert
La projection du film Le Temps des amoureuses, en présence du réalisateur Henri-François Imbert et suivie d’un échange avec le public, se tient en parallèle de la rétrospective Jean Eustache qui permet actuellement de redécouvrir Mes petites amoureuses.
Synopsis : Un cinéaste rencontre par hasard à Narbonne un personnage du film de Jean Eustache, Mes petites amoureuses. Ensemble, ils décident de retrouver la bande de copains qu’Eustache avait filmée à l’époque…

Ă l’occasion de l’École d’Ă©tĂ© de l’EHESS
Projection-débat du documentaire Irradiés de Rithy Panh
Ă€ l’occasion de la deuxième Ă©dition de l’École d’Ă©tĂ© de l’EHESS au Campus Condorcet Paris-Aubervilliers qui se tient cette annĂ©e du 3 au 7 juillet sur le sujet « Cartographier les violences », une projection-dĂ©bat du film documentaire IrradiĂ©s (2020, 1h28) vous est proposĂ©e. Le film du rĂ©alisateur Rithy Panh sera projetĂ© avec des sous-titres en anglais, le mercredi 5 juillet 2023 Ă 19 heures au cinĂ©ma Studio des Ursulines.
La sĂ©ance sera animĂ©e en français par Damien Marguet (ESTCA – UniversitĂ© Paris 8) et Ophir Levy (ESTCA – UniversitĂ© Paris 8). Une traduction simultanĂ©e en anglais assurĂ©e.
Des places sont rĂ©servĂ©es Ă la communautĂ© de l’EHESS et du Campus Condorcet (Ă©tudiants, personnels, chercheurs). Pour en bĂ©nĂ©ficier, inscrivez-vous sur ce formulaire.
 Synopsis : La vie d’un survivant est quelque chose d’indicible. Mais il faut vivre et aborder cette irradiation dont on ne trouvera peut-être jamais la cause ni les propriétés, et dont on ne pourra peut-être pas se protéger. Mais pour le bien de l’humanité, il est nécessaire de faire l’expérience de toutes les formes de mal et de les comprendre – des tranchées aux atolls, des camps au silence. Le mal irradie. Il blesse – jusqu’aux générations suivantes. Mais au-delà , il y a l’innocence.

Sortie en salle de Navigators
de Noah Teichner
Synopsis : « En dĂ©cembre 1919, lors de la première grande vague de « Peur rouge », le gouvernement des États-Unis entreprend de dĂ©porter 249 militants libertaires vers la Russie soviĂ©tique. Quelques annĂ©es plus tard, Buster Keaton tourne avec Donald Crisp La Croisière du Navigator sur le paquebot mĂŞme qui a transporté Emma Goldman et ses camarades. […] Bobines burlesques, actualitĂ©s cinĂ©matographiques, cartes postales, coupures de presse et Ă©crits divers (dont Le Mythe bolchevik d’Alexander Berkman, lui aussi expulsĂ©) se croisent et se relaient sur un split screen qui tient Ă la fois de la table de montage et du livre animĂ©. […] Navigators confère Ă la forme-essai un humour et une sensualitĂ© bienvenus. » (Raphael Nieuwajer, Cahiers du cinĂ©ma)
Vous trouverez la bande-annonce et tous les détails sur le film ici.