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Présentation de Trafic L’Almanach 2023
Avec la projection de « Navigators » (2022) de Noah Teichner
À l’ocasion de la parution de Trafic L’Almanach 2023, rencontre avec l’équipe éditoriale et projection du film de Noah Teichner, Navigators, en présence du cinéaste au Centre G. Pompidou, le vendredi 13 janvier à 20h.
Rencontre modérée par Judith Revault d’Allones.

Séminaire inter-universitaire sur la critique
Présence de Serge Daney au Centre Pompidou (1986-1991)
En 1986, Michelle Bargues et William Chamay organisent une exposition dans le programme du Centre Pompidou, Le Japon des avant-gardes. Entre décembre 1986 et janvier 1987, dans le petit Forum du sous-sol, l’exposition Quelques gestes de Tokyo à Yamagushi est présentée pendant un mois. Le vidéaste (et pongiste) Christophe Bargues a filmé pour l’occasion des tournois et des entraînements de tennis de table au Japon, vidéo de 17 minutes montrée dans une installation (3 écrans, 2 bandes synchronisées) pourvue d’une unique source sonore, le seul bruit des balles frappant les tables. A la demande des organisateurs, Serge Daney rédigea 10 textes d’une page correspondant aux 10 séquences montées, textes qui sont donnés à lire, accrochés aux cimaises, et reproduits dans une brochure-catalogue. (Ces textes ont été publiés en 2012 dans le troisième volume La Maison cinéma et le monde chez POL sous le titre Quelques gestes, pages 354 à 363).

Séminaire inter-universitaire sur la critique
Jean-Claude Biette critique (1964-2003) ou Le limon des circonstances
par Gaspard Nectoux
Représenté par un peu plus de 200 textes écrits entre 1964 à 2003, pour les Cahiers du cinéma et Trafic essentiellement, mais aussi pour bien d’autres publications circonstancielles (Image & Son, Diapason, Pariscope ou Télé-Médecine…), le parcours critique de Jean-Claude Biette (comme ses autres parcours, de cinéaste ou de musicologue, tous entremêlés, et à la fin de sa vie indistinguables), s’est déroulé dans une sorte de faux rythme, marqué de périodes d’activité intense et d’éloignements, d’introspections par l’écriture et de commandes hasardeuses, de fulgurances théoriques et de quantité de méthodes, esquissées ou abouties, dans la recherche d’une place et d’une périodicité justes, et dans un renouvellement permanent de la forme, suivant bon gré mal gré le renouvellement tout aussi permanent d’une pensée sur le cinéma (ou sur l’écriture, la musique, le monde, jusqu’au regard d’ensemble des dernières années).
Plus que dans la construction de tel ou tel concept (Biette n’a jamais imité Daney), c’est dans cette sédimentation des idées, dans cette arboraison d’exemples et de contre-exemples trouvés au hasard du temps, que se forme l’idée biettienne du cinéma, qui est, « comme beaucoup d’idées justes et vraies, parce que nées dans le limon des circonstances » (« Le cinéma descend du singe », janvier 1987), celle d’une justice rendue à la réalité, et à sa relativité (les leçons critiques suivies, devancées ou prolongées par Biette, en écrivant sur le cinéma à hauteur de papillons, sont plutôt celles de Renoir, de Godard, ou de Straub).
Gaspard Nectoux, critique et doctorant à l’Université de Paris-Nanterre (HAR), présentera l’état actuel de sa recherche sur Biette critique.

Séminaire Histoire culturelle du cinéma
Travailleuses, étudiantes et cinéastes. Fragments de récits et voix minoritaires au Centre Universitaire Expérimental de Vincennes dans les années 1970, par Léa Morin
Comment un cinéma qui n’était ni voulu, ni attendu, qui aurait pu ne pas être, et qui a vite disparu, a-t-il pu émerger au sein du département cinéma de Vincennes à la fin des années 1970. Qui sont ces jeunes femmes cinéastes immigrées qui se sont emparées des caméras poussées par l’urgence de réaliser un ciné-cri, de donner une forme cinématographique à leur vécu et leurs engagements politiques et personnels ? Pourquoi ces images ne nous parviennent-elles qu’aujourd’hui ?
Léa Morin a été diplômée de la Femis en 2008. Elle a ensuite dirigé la Cinémathèque de Tanger jusqu’en 2013. Elle est désormais curatrice et chercheuse indépendante. Elle dédie toute son attention sur les archives, l’histoire et le patrimoine cinématographique marocain, et met un point d’honneur à exhumer des figures ou des films oubliés.

Séminaire CinEcoSA 2022-2023 Production Cinématographique et Transculturation Saison 2
« ‘Travailler en s’amusant’ : à propos des trajectoires de quelques expatriés français dans l’industrie du dessin animé japonais »
Marie PRUVOT-DELASPRE (Université Paris 8 / ESTCA) avec une intervention de Matteo WATZKY
Cette intervention se donne pour objectif de questionner les enjeux impliqués dans le processus d’expatriation des travailleurs français de l’animation partis exercer leurs métiers au Japon et l’appropriation des codes professionnels de leur milieu d’arrivée. Quelles sont les attentes qu’ils ont développées et les conditions réelles de travail auxquelles ils sont confrontés lorsqu’ils arrivent au Japon ? Comment s’adaptent-t-ils à une nouvelle donne socio-économique et à une culture du travail artistique fondée sur des principes différents ? À partir d’interviews, d’entretiens à distance, ou encore l’étude d’échanges sur les réseaux sociaux et de publications en ligne, nous tenterons de retracer les parcours de certaines figures de ce milieu français de l’animation au Japon pour questionner les caractéristiques et les aspérités de ce(s) projet(s) d’expatriation. Nous interrogerons ainsi le discours tenu par les acteurs eux-mêmes sur leur processus d’adaptation, l’intégration de nouvelles normes et attentes professionnelles, la possible recréation de « liens de coopération » (Becker) dans ce nouveau contexte, dans l’idée d’interroger les phénomènes d’intégration ou de distinction, voire une certaine essentialisation des pratiques professionnelles.
Marie Pruvost-Delaspre est maîtresse de conférences en études cinématographiques à l’Université Paris 8 Vincennes Saint Denis depuis 2017. Après diverses publications portant sur le cinéma d’animation japonais des années 1950 à 1970, dont sa thèse éditée aux Presses Universitaires de Rennes en 2021 sous le titre Aux origines de l’animation japonaise : le sudio Tôei Dôga 1956-1972, elle a ouvert de nouveaux chantiers de recherche du côté de la production animée contemporaine au tournant de l’ère numérique, dont un projet examinant la transition du dessin à la main vers la tablette graphique dans le dessin animé français, ou encore l’étude des processus de formation et d’apprentissage de l’animation dans différents contextes.
Matteo Watzky est élève de l’Ecole Normale Supérieure de Paris et titulaire d’un Master d’études cinématographiques à l’université Paris-8 Vincennes Saint-Denis. Auteur d’un mémoire intitulé “L’aberration et la délicatesse – Mouvements de la shoujo dans l’animation japonaise”, sous la direction de Marie Pruvost-Delaspre. Effectue en parallèle des travaux de recherche indépendante sur l’histoire et l’esthétique de l’animation japonaise sur le site web Animétudes.
Le séminaire se tient en visioconférence. Le lien pour la connexion sera communiqué à toutes les personnes inscrites auprès de transcultural@cinecosa.com.

MICHAEL SNOW – NOVEMBRE EXPÉRIMENTAL #3
Rétrospective de films et exposition
Pour sa troisième édition de Novembre Expérimental, Cinédoc présente un cycle exceptionnel de projections en 16mm et d’exposition consacré aux films de Michael Snow, artiste protéiforme canadien, avec des séances au cinéma Le Grand Action et à l’Institut National d’Histoire de l’Art de plus d’une vingtaine de ses films réalisés de 1956 jusqu’à 2019.
Le cycle de projections d’une vingtaine de films de Michael Snow que propose Cinédoc Paris Films Coop sera l’occasion de voir ou revoir, non seulement les grands films qui ont révélé Snow comme un cinéaste majeur, mais également une sélection de la diversité de ses explorations et arpentages de la vision-audition cinématographique. De la prégnance du zoom métamorphique de Wavelength à la caméra tellurique et omnidirectionnelle de La Région Centrale, passant par les jeux avec le temps filmique, des durées immobiles de One Second in Montreal, l’ultra ralenti de See You Later, jusqu’à l’extrême déclinaison du film sonore avec le très rare Rameau’s Nephew …, entre autres.
Michael Snow est né à Toronto en 1929, peintre, sculpteur, photographe, musicien et cinéaste, obtient le grand Prix de Knokke en 1968 pour son film Wavelength qui, avec La Région Centrale le consacre comme l’un des plus grands cinéastes. Il a réalisé à ce jour 26 films, outre ses œuvres plastiques, photographies, hologrammes, installations visuelles et sonores et livres d’artiste.
Projections au cinéma le Grand Action et à l’Institut National d’Histoire de l’Art.
Exposition « Michael Snow : Autour de son nouveau livre » à la galerie Martine Aboucaya, du 15 novembre au 7 janvier.
Manifestation organisée avec le soutien du CNC et en partenariat avec le Centre Culturel Canadien à Paris, le cinéma Le Grand Action, l’ Institut National d’Histoire de l’Art et l’ESTCA-Paris8.

Séminaire inter-universitaire sur la critique
Hommage à Jean-Louis Comolli
avec Jean Narboni et Serge Le Péron

Reprise du séminaire inter-universitaire sur la critique
Collage Godard Critique
avec Antoine de Baecque, Marc Cerisuelo, Hervé Joubert-Laurencin, Cécile Sorin

Séminaire permanent de l’AFRHC
« Nouvelles recherches sur l’histoire du cinéma »
Les Vitaphone shorts au prisme du phonographe et du vaudeville américain
par Noah Teichner (Université Paris 8)
Séance préparée et animée par Charlotte Servel
Entre 1926 et 1930, le studio Warner Bros. a produit un millier de courts métrages Vitaphone avec les artistes de variétés qui se produisaient sur scène dans les salles de cinéma et de vaudeville aux États-Unis. Les recherches récentes sur la généralisation du parlant ont permis de réévaluer cette production au format son-sur-disque dans sa globalité, selon des perspectives économiques, industrielles et techniques. L’analyse formelle des Vitaphone shorts reste cependant minoritaire, malgré le grand nombre de courts métrages désormais restauré et édité en DVD. En abordant ce corpus de numéros comiques et musicaux sous l’angle du vaudeville filmique, cette intervention s’intéressera aux stratégies d’adresse et de représentation des Vitaphone shorts, stratégies qui seront étudiées au prisme du vaudeville américain et des pratiques phonographiques remontant au tournant du 20e siècle. Une analyse comparée de la relation entre artiste et public dans le vaudeville scénique, phonographique et filmique permettra de voir comment ces courts métrages, loin de toute démarche univoque de « captation » ou de « spectacle filmé », participent à l’élaboration d’un médium de performance à part entière.
Noah Teichner est cinéaste, artiste et chercheur. Ses recherches portent sur le cinéma burlesque et l’histoire du comique à travers les médias. Il a soutenu une thèse de doctorat à l’Université Paris 8 en 2021 sur les courts métrages Vitaphone au format son-sur-disque et les relations entre le phonographe, le cinéma sonore et le vaudeville américain. Il est également membre du laboratoire cinématographique partagé L’Abominable, où il a réalisé Navigators (2022), son premier long métrage.
Exceptionnellement cette séance ne sera pas accessible à distance, la salle réservée n’étant pas équipée pour la visioconférence.
→ Consulter l’intégralité du programme 2022-2023 du séminaire permanent de l’AFRHC.