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Les états du cinéma, séminaire doctoral
Dirigé par Dominique Willoughby
Les espaces de la cinĂ©-danseÂ
« LâexpĂ©rience du mouvement dans lâespace filmique, du cinĂ©ma pur au direct film : espaces Ă©craniques abstraits et cinĂ©graphies impossibles » par BĂĄrbara Janicas (ESTCA, Paris 8)
Depuis les annĂ©es 1920, certains cinĂ©astes se sont emparĂ©s dâidĂ©es de danse pour explorer des espaces filmiques qui ne peuvent exister que sur pellicule. En explorant les effets visuels engendrĂ©s par lâinteraction entre les objets mouvants et la lumiĂšre pour enregistrer sur la surface photosensible des mouvements purs et imperceptibles (Dulac, Man Ray), ou en travaillant directement sur le support filmique pour donner Ă voir des chorĂ©graphies abstraites de formes gĂ©omĂ©triques (Len Lye, McLaren), ils ont rĂ©ussi Ă crĂ©er des espaces Ă©craniques fondĂ©s et façonnĂ©s sur des expĂ©riences kinĂ©tiques pures. De quelle maniĂšre la pellicule peut-elle ĂȘtre travaillĂ©e comme une matiĂšre plastique propre Ă la danse ? Comment lâĂ©cran de cinĂ©ma devient-il une scĂšne pour des chorĂ©graphiques impossibles ? Dans quelle mesure ces expĂ©rimentations sont Ă lâorigine des postĂ©rieures explorations spatiales en cinĂ©-danse ?
« Panorama des espaces de la ciné-danse, de Maya Deren à Mitchell Rose : effets chorégraphiques et implications dramaturgiques » par Sophie Walon (THALIM, ENS)
Lâune des caractĂ©ristiques les plus frappantes des cinĂ©-danses est leur propension Ă filmer la danse dans des lieux trĂšs divers et parfois insolites. Sortant la danse des théùtres, les « chorĂ©alisateurs » filment la danse dans des aires urbaines (rues, parkings, centres commerciaux, gares), des sites naturels (forĂȘts, plages, montagnes, riviĂšres), des espaces domestiques ou encore des environnements virtuels. Quels effets ces espaces ont-ils sur les corps et les mouvements ? Est-ce que, rĂ©ciproquement, les corps dansants ont une action, un impact sur ces lieux ? Comment ces espaces, qui sont aussi des contextes, façonnent-ils le sens de ces films ?
(Séance en collaboration avec le séminaire du groupe de recherche Ecrans Chorégraphiques)

« C’est dans la rue que ça se passe… » ?
Dans le cadre de le cadre de la Semaine des arts, HĂ©lĂšne Fleckinger, pour la Mission Cinquantenaire de Paris 8, vous invite Ă l’exposition-ateliers « C’est dans la rue que ça se passe… » ? L’UniversitĂ© de Paris 8 se manifeste de Vincennes Ă Saint-Denis« , Ă la Maison des Ă©tudiant.es, Ă l’occasion des 50 ans de mai-juin 1968 et de la prĂ©paration du Cinquantenaire de Paris 8.

Penser le cinĂ©ma au prisme de l’enfance et l’enfance au prisme du cinĂ©ma
Ce colloque succĂšde Ă un premier symposium qui sâest tenu Ă BrĂȘme en 2016 (Internationales Bremer Symposium zum Film, à l’universitĂ© de BrĂȘme), dont il se veut complĂ©mentaire. Ce premier Ă©vĂ©nement, organisĂ© par lâuniversitĂ© de BrĂȘme en coopĂ©ration avec lâuniversitĂ© Sorbonne Nouvelle – Paris 3, a pris ces discours comme point de dĂ©part pour poser des questions plus gĂ©nĂ©rales sur la figure de lâenfant et lâenfant acteur au cinĂ©ma, sur lâenfance comme dimension de lâexpĂ©rience crĂ©atrice et de lâexpĂ©rience spectatorielle. Le prĂ©sent colloque, organisĂ© par lâuniversitĂ© Sorbonne Nouvelle â Paris 3 en coopĂ©ration avec lâuniversitĂ© de BrĂȘme, souhaite Ă prĂ©sent cibler la recherche commune sur lâhistoire et le fonctionnement de ces discours, et rĂ©flĂ©chir sur leur valeur pour une pensĂ©e contemporaine du cinĂ©ma et de lâenfance, dans une perspective pĂ©dagogique notamment.
Une publication dans la revue ThĂ©orĂšme est envisagĂ©e Ă lâissue du colloque.
Avec Alain Bergala, Hervé Joubert-Laurencin, Antonio Somaini, Teresa Castro, Emmanuel Siety, Pierre Gabaston, Bettina Henzler, Deborah Martin, Annette Kuhn, Dork Zabunyan.
Une projection sera organisée au Studio des Ursulines le jeudi 5 avril.
â TĂ©lĂ©charger le programme complet
Organisation :
Perrine Boutin et Emmanuel Siety
UniversitĂ© Sorbonne Nouvelle – Paris 3
Bettina Henzler
UniversitÀt Bremen

Ateliers annuels du groupe de recherche « Théùtres de la mémoire »
LâAveu filmĂ©
Créé en 2003, le groupe de recherches Théùtres de la mémoire réunit des chercheurs en études cinématographiques de quatre universités (Paris 1, Paris 3, Paris 7, Paris 8) en proposant une approche pluridisciplinaire des images en mouvement.
ConsidĂ©rant le dispositif dâenregistrement et de projection du cinĂ©ma comme un « théùtre » de la mĂ©moire, le travail de lâĂ©quipe vise Ă dĂ©finir historiquement et thĂ©oriquement les rapports quâentretiennent images reproductibles et histoire, technologie et archive, fiction et documentaire, Ă©criture de soi et Ă©criture de l’histoire.
Dans le prolongement des motifs abordĂ©s au cours des annĂ©es antĂ©rieures et Ă la confluence des recherches menĂ©es sur le tĂ©moignage filmĂ© et lâusage des archives audiovisuelles, la question de lâaveu filmĂ© apparaĂźt offrir une perspective essentielle sur la puissance propre Ă lâenregistrement filmique. â Lire la suite
Co-direction
Christa BLĂMLINGER (ESTCA/Paris 8)
MichĂšle LAGNY (IRCAV/Paris 3)
Sylvie LINDEPERG (CERHEC/Paris 1)
Sylvie ROLLET (IRCAV/Poitiers)
Marguerite VAPPEREAU (CLARE/Bordeaux Montaigne)

LES ĂTATS DU CINĂMA, SĂMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby
« Approches du mouvement dans les films de Marie Menken : entre caméra somatique et cinéma poétique », par Bårbara Janicas (doctorante ESTCA, Paris 8) et Stéphanie Herfeld (chercheuse, Paris-Ouest-Nanterre).
Dans les films que Marie Menken rĂ©alisa camĂ©ra Ă bout de bras, en investissant son regard et son corps dans une exploration jouissive du monde, nous avons affaire Ă des images abstraites qui, par leur caractĂšre de mobilitĂ© et spontanĂ©itĂ©, crĂ©ent des vĂ©ritables poĂšmes visuels et rythmiques suscitant des expĂ©riences du mouvement proches de la danse. En privilĂ©giant la dimension somatique et matĂ©rielle du travail de Menken, cette sĂ©ance propose dâaborder ses films comme le domaine dâexpĂ©rimentation dâun autre cinĂ©ma poĂ©tique au sein de lâavant-garde amĂ©ricaine, anticipant Ă©galement certaines pratiques de la cinĂ©-danse qui Ă©mergea en tant que genre filmique entre les annĂ©es 1940 et 1970.
Intervention de BĂĄrbara Janicas : Cette communication propose dâaborder le cinĂ©ma de Marie Menken, souvent rapprochĂ© de la peinture et parfois aussi de la danse, comme le domaine dâaffirmation dâun autre cinĂ©ma poĂ©tique « matĂ©rialiste » au sein de lâavant-garde amĂ©ricaine des annĂ©es 1940-1970. En privilĂ©giant la dimension expĂ©rientielle et matĂ©rielle de son travail avec le support filmique, nous allons montrer que la poĂ©sie des films de Menken tient moins au modĂšle lyrique cĂ©lĂ©brĂ© Ă lâĂ©poque par Maya Deren, quâĂ lâidĂ©e du « cinĂ©-poĂšme » vĂ©hiculĂ©e par les avant-gardes des annĂ©es 1920. En nous appuyant sur les tĂ©moignages de Stan Brakhage et Jonas Mekas, qui furent les premiers Ă louer la capacitĂ© de Menken Ă traduire la rĂ©alitĂ© filmĂ©e en « poĂ©sie dâimages vibrantes de mouvement », nous allons essayer de montrer comment sa pratique filmique expĂ©rimentale invite Ă lâexpĂ©rience somatique dâune forme dâexpression poĂ©tique des objets, de la lumiĂšre, et du corps-mobile invisible derriĂšre lâappareil.
â Consulter le programme du sĂ©minaire

SĂMINAIRE HISTOIRE CULTURELLE DU CINĂMA
Du front populaire aux mobilisations interprofessionnelles de lâaprĂšs-guerre : quinze ans dâĂ©volution des luttes sociales dans les studios français
par Morgan Lefeuvre
Lorsquâun mouvement social dâune ampleur inĂ©dite paralyse le pays au mois de juin 1936, le cinĂ©ma français y prend une part active. Salles fermĂ©es, studios et laboratoires occupĂ©s, la grĂšve se rĂ©pand comme une trainĂ©e de poudre, sous lâimpulsion du tout jeune syndicat gĂ©nĂ©ral de lâindustrie du film (SGTIF) affiliĂ© Ă la CGT. Si cette premiĂšre grande grĂšve dâoccupation constitue un temps fondateur dans lâhistoire sociale du cinĂ©ma et dans lâimaginaire des professionnels de la production, elle ne concerne pourtant que les catĂ©gories ouvriĂšres des studios, laissant en marge du mouvement les acteurs, rĂ©alisateurs et mĂȘmes les techniciens. Quinze ans plus tard, alors que le groupe Franstudio menace de fermer dĂ©finitivement ses installations de Joinville et Saint-Maurice lâensemble des professionnels, acteurs et rĂ©alisateurs compris (GĂ©rard Philipe, Simone Signoret, RenĂ© Clair, Claude Autant-Lara, Jacques BeckerâŠ), se mobilisent aux cĂŽtĂ©s des ouvriers pour sauver ces deux studios emblĂ©matiques. Cette communication propose dâanalyser lâimplication grandissante des collaborateurs de crĂ©ation dans les revendications sociales des professionnels du cinĂ©ma, dâanalyser lâĂ©volution des modes de revendication au fil de la pĂ©riode et de montrer comment les luttes sociales constituent progressivement un terreau culturel commun aux diffĂ©rentes catĂ©gories socio-professionnelles de la production cinĂ©matographique française.
Morgan Lefeuvre est chercheuse associĂ©e Ă la Queen Mary University of London au sein de lâERC STUDIOTEC, elle enseigne Ă©galement Ă lâuniversitĂ© de Lausanne. Auteure des Manufactures de nos rĂȘves â les studios de cinĂ©ma français des annĂ©es 1930 (PUR â 2021) et de divers articles sur lâhistoire sociale du cinĂ©ma et les mĂ©tiers de la production, ses travaux portent Ă©galement sur les coopĂ©rations cinĂ©matographiques franco-italiennes depuis les annĂ©es 1930.
Afin dâassister Ă cette sĂ©ance, une inscription est Ă effectuer Ă cette adresse : hcc2020@chartes.psl.eu.
Séance dans le cadre du séminaire Histoire culturelle du cinéma.