Déc
5
mar
2017
Le cinéma expérimental italien revisité 1960/70 @ Istituto italiano de cultura
DĂ©c 5 @ 19 h 00 min – 20 h 30 min
Le cinĂ©ma expĂ©rimental italien revisitĂ©  1960/70 @ Istituto italiano de cultura | Paris | Île-de-France | France
Le cinéma expérimental italien  des années 1960/70 revisité

Autour de la Cooperativa Cinema Indipendente Roma et des films retrouvés de Gianfranco Brebbia.

Au cours des annĂ©es 1960, Ă©mergĂšrent dans le monde entier des groupes de cinĂ©astes expĂ©rimentaux organisĂ©s en coopĂ©ratives indĂ©pendantes. Parmi ces courants, le mouvement italien, parfois autoproclamĂ© underground, se caractĂ©rise par son originalitĂ© et sa diversitĂ© esthĂ©tique, dans laquelle Paolo Bertetto a notamment distinguĂ© le cinĂ©ma d’artiste, le cinĂ©ma « auto-expressif » et le cinĂ©ma dĂ©constructif. Cette projection en propose un aperçu, avec une premiĂšre sĂ©lection de quelquesuns des films les plus marquants de la Cooperativa Cinema Indipendente (CCI) de Rome, prĂ©sentĂ©e par Massimo Bacigalupo, cinĂ©aste et Ă©crivain ayant participĂ© au mouvement underground italien, et Paolo Bertetto, professeur et spĂ©cialiste des avantgardes cinĂ©matographiques, en compagnie de Dominique Willoughby, cinĂ©aste et enseignant Ă  l’UniversitĂ© Paris VIII.

Entrée libre dans la limite des places disponibles. Réservation recommandée

Mar
26
lun
2018
Ciné Rues, une semaine de films expérimentaux en forme de rues @ Université Paris 8
Mar 26 @ 16 h 00 min – Mar 30 @ 18 h 00 min
CinĂ© Rues, une semaine de films expĂ©rimentaux en forme de rues @ UniversitĂ© Paris 8  | Saint-Denis | Île-de-France | France
Ciné Rues, une semaine de films expérimentaux en forme de rues

Dans le cadre de La Semaine des Arts Ă  Paris, ce programme en 5 sĂ©ances et un cinĂ©-concert, prĂ©sente une trentaine de films dont la rue est le sujet et l’objet d’expĂ©rimentations cinĂ©matographiques, une traversĂ©e Ă  plusieurs dimensions, non seulement des rues de Berlin, Kiev, ƁódĆș, Los Angeles, Moscou, New-York, Odessa, Paris, PĂ©kin, Prague, Richmond, Telč, VarĂšse, mais aussi d’une diversitĂ© de formes cinĂ©matographiques originales de toutes Ă©poques.

Programme conçu et présenté par Grégoire Quenault, Jennifer Verraes et Dominique Willoughby. Université Paris 8, ESTCA

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Déc
5
mer
2018
Au musĂ©e imaginaire – Études sur Monet @ Goetha-Institut Paris
DĂ©c 5 @ 19 h 30 min – 22 h 30 min
Au musĂ©e imaginaire - Études sur Monet @ Goetha-Institut Paris | Paris | Île-de-France | France
Projection de « Au musĂ©e imaginaire – Études sur Monet » de Klaus Wyborny

(In imaginĂ€ren Museum – Studien zu Monet)
Film – essai, 103 minutes, 2014, DCP
PremiÚre française, présentée par Dario Marchiori.

« Il y a environ 140 paysages peints par Monet à Pourville au cours de quatre longs séjours entre 1882 et 1897. Le paysage de la cÎte a à peine changé depuis. Wyborny présente un panorama historiquement enrichi de cette cÎte en superposant les peintures de Monet à la réalité actuelle des lieux. Ce film-essai est dédié à Harun Farocki en comporte un entretien avec Michael Snow dont le film « La Région Centrale » est considérée comme un sommet de la réflexion artistique sur la représentation des paysages ».

En partenariat avec l’équipe de recherche ESTCA et CinĂ©doc Paris Films Coop, Ă  l’occasion du colloque « Le cinĂ©ma expĂ©rimental allemand » organisĂ© le 7 dĂ©cembre Ă  l’Institut National d’Histoire de l’Art.

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Nov
20
mer
2019
Territoires de la propagande – ConfĂ©rence @ Centre Pompidou, CinĂ©ma 2
Nov 20 @ 19 h 00 min – 20 h 30 min
Territoires de la propagande - Conférence @ Centre Pompidou, Cinéma 2
Territoires de la propagande 
« Contre Leni Riefenstahl »

Conférence de Jim Hoberman (critique de cinéma) , dans le cadre journée du colloque international « Territoires de la propagande » porté par Sébastien Denis (Université de Picardie Jules Verne) et Dork Zabunyan (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis)

RĂ©alisĂ© Ă  l’occasion du CongrĂšs du parti nazi de Nuremberg en 1934, Triumph des Willens de Leni Riefenstahl, la « cinĂ©aste d’Hitler », occupe une place ambiguĂ« dans l’histoire du cinĂ©ma. Eloge de la toute-puissance du nazisme, ce film de propagande a paradoxalement influencĂ© toute une gĂ©nĂ©ration de cinĂ©astes d’avant-garde et de critiques plus enclins Ă  y voir un aboutissement formel de l’art cinĂ©matographique qu’à considĂ©rer son contenu idĂ©ologique.

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Nov
25
lun
2019
Novembre ExpĂ©rimental 2019 – Claudine Eizykman – Projection @ Studio des Ursulines
Nov 25 @ 20 h 00 min – 21 h 00 min
Novembre Expérimental 2019 - Claudine Eizykman - Projection @ Studio des Ursulines
Novembre Expérimental 2019 Claudine Eizykman

V.W Vitesses Women (36’, 16mm, 1972-74), Claudine Eizykman

« Claudine Eizykman avec Vitesses Women, film torentueux, éblouissant, entre-croise plusieurs séquences selon des rythmes divers, parfois proches des seuils perceptifs, permettant le dérÚglement des sens souhaité par Rimbaud, ouvrant la voie à un autre mode de perception. » Michel Nuridsany

Ultrarouge-Infraviolet (31’, 16mm, 1974), Guy Fihman

« Ultra-rouge Infra-violet : temps/couleur. Couleurs : le cinĂ©ma ne connaĂźt que les couleurs standards qui sont les normes de fabricants de surfaces sensibles et des laboratoires de traitement des Ă©mulsions – ici apparaĂźt toute la gamme chromatique (visible/impressionnable par le support chimique) lĂ  oĂč habituellement un seul systĂšme chromatique, rĂ©putĂ© vrai, normal, devrait advenir. Couleurs. Couleur c’est l’intensitĂ© qui est. Temps : les variations chromatiques s’effectuent Ă  partir d’un tableau-les toits rouges de Pissaro – avec des procĂ©dures et des rythmiques spĂ©cifiques. Une totale fixitĂ© qui s’accompagne d’une double fluiditĂ©, chromatique et rythmique – les seuls mouvements qui se produisent n’en sont pas : l’appareil perceptif traduit en mouvement ce qui n’est que variation du spectre chromatique et modification de l’intensitĂ© lumineuse. »

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Nov
26
mar
2019
Novembre ExpĂ©rimental 2019 – Claudine Eizykman – Projection @ Grand Action
Nov 26 @ 20 h 00 min – 21 h 00 min
Novembre Expérimental 2019 - Claudine Eizykman - Projection @ Grand Action
Novembre Expérimental 2019 Claudine Eizykman

Bruine Squamma (120’, 16mm, 1972-77), Claudine Eizykman

« Éprouver que sa perception change de vitesse, que son cerveau et son corps s’emplissent de mouvements. Il n’y a guĂšre que l’angoisse, la souffrance et le plaisir sexuel qui suscitent l’ébranlement dans le corps et dans le cerveau, de mouvements. Et encore ceux-ci sont-ils fondus dans des implications, gainĂ©s dans la ouate quasi naturelle qui baigne toute notre mobilitĂ© corporelle/cervicale, diffĂ©rant, estompant l’éprouvĂ© direct des mouvements, battements, dont notre vie est formĂ©e. Ce que je voulais voir dans Bruine Squamma, c’est le dĂ©collement de la figuration d’avec ce qui la produit, les battements, les textures, les vitesses. » Claudine Eizykman, Erres n°5, 1978.

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Nov
27
mer
2019
Novembre ExpĂ©rimental 2019 – Claudine Eizykman – Projection @ Reflet MĂ©dicis
Nov 27 @ 20 h 00 min – 21 h 00 min
Novembre Expérimental 2019 - Claudine Eizykman - Projection @ Reflet Médicis
Novembre Expérimental 2019 Claudine Eizykman

L’autre scùne (6’, 16mm, 1969-1972), Claudine Eizykman, Dominique Avron, Guy Fihman et Jean-François Lyotard

« C’est une tentative qui vise Ă  manifester (et non Ă  signifier) avec les images et la matiĂšre sonore comment fonctionne une publicitĂ© : ici la lame Gillette. L’autre scĂšne devait inclure d’autres sĂ©quences portant sur d’autres champs que la publicitĂ©. Le titre, empruntĂ© Ă  Freud indique l’importance accordĂ©e aux opĂ©rations du travail du rĂȘve par rapport au travail du film. » Claudine Eizykman, programme CNAC- Centre Georges Pompidou, dĂ©cembre 1980.

Maine Montparnasse (12’, 16mm, 1972), Claudine Eizykman

« C’est une portion de Maine Montparnasse, un immeuble et son prolongement sur la gare qui a Ă©tĂ© filmĂ© d’un 5Ăšme Ă©tage perpendiculaire Ă  cet espace, selon les lignes de force dĂ©ployĂ©es ou opposĂ©es : mouvements rectilignes ou ondulĂ©s, mouvements larges ou focalisants, mouvements lents ou rapides, mouvements aller-retour. Le plan ainsi obtenu a Ă©tĂ© travaillĂ© selon les composantes spatiales fondamentales qui sont aussi les composantes du ruban : haut/bas, droit/gauche, avant/arriĂšre, et l’accumulation finale de ces composantes. » Claudine Eizykman

Lapse (75’, 16mm, 1976-1981), Claudine Eizykman

« Lapse : peut-ĂȘtre son plus beau film. Car ici, la trame (y compris au sens narratif – mais c’est une trame en morceaux, un eidos de trame) est simple : quelques plans, gĂ©nĂ©ralement liĂ©s, fondus l’un Ă  l’autre par la surimpression ou l’incrustation du plan prĂ©cĂ©dent, rĂ©trĂ©ci, dans le plan suivant. Quelqu’un tĂ©lĂ©phone d’une cabine publique, dans la rue. Un personnage courant (le mĂȘme), (pour)suivi par deux autres. Une jeune femme s’écroulant lentement, abandonnant en tombant sa robe, gisant alors nue sur le sol… Et avec ce matĂ©riau, infiniment repris (dans des ordres divers, semble-t-il) comme une sĂ©quence de film structurel (mais qui n’en n’est plus un, car l’essentiel est ailleurs que dans la structure), la cinĂ©aste fait des merveilles. Elle joue des couleurs, certes – en positif ou en nĂ©gatif – de façon convaincante (on a longtemps dans l’Ɠil, dans le plaisir de l’Ɠil, certains bleus nuit du dĂ©but et le sanglant mauve d’une Ă©charpe en nĂ©gatif ou la pĂąleur forte, nimbĂ©e de jaune ou de vert, du corps de la « tuĂ©e »). Mais surtout – qui donne son ciment, sa pulsation au film -, elle recouvre (de plus en plus, semble-t-il, Ă  mesure qu’on approche de la fin) son image d’une cristallisation de points et ce pailletage, ce poudroiement cotonneux, ce flocage de Nekes dans Amalgam), donne, en mĂȘme temps qu’une concrĂ©tude supplĂ©mentaire Ă  l’image, des arrangements colorĂ©s plus miroitants. » Dominique Noguez, 30 ans de cinĂ©ma expĂ©rimental en France 1950-1980, 1982.

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