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2-DAY WORKSHOP Â ITALIAN SILENT CINEMAÂ A DIVE INTO THE COLLECTIONS OF THE EYE FILMMUSEUM
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ATELIER MÉTHODOLOGIQUE  FAIRE COMMUNAUTÉ(S) FACE À L’ÉCRAN DE CINÉMA
Le public de cinéma peut être compris comme un groupe en permanente restructuration et réinvention, variant selon les identités culturelles, ethniques, nationales, religieuses des spectateurs qui le composent. Or ce collectif mouvant au fil des séances mérite d’être confronté plus frontalement qu’il ne l’a été jusqu’à présent aux trajectoires des communautés le fréquentant. Ce projet de recherche souhaite ainsi interroger les interactions intra- et intercommunautaires suscitées par l’implantation des projections cinématographiques en dehors des pôles dominants de la production de films à l’échelle mondiale depuis les débuts du xxe siècle, en excluant donc l’Europe de l’Ouest et l’Amérique du Nord de l’étude.
En quoi le spectacle cinématographique fait-il communauté ? Doit-il être considéré comme une instance de division ou un moteur consensuel au sein de celles-ci ? Comment se forgent les publics en situation minoritaire ? Il s’agira de questionner côte à côte, parfois d’un seul tenant, deux types de processus : les phénomènes d’homogénéisation culturelle et ceux de coexistence, forcée ou consentie, entre des groupes multiples au sein d’un même territoire en explorant le large éventail de pratiques collectives politiques et sociales émergeant au sein et en marge des espaces de projection animée.
Comité d’organisation
Morgan Corriou (CEMTI Paris 8)
Caroline Damiens (HAR Paris Nanterre)
Mélisande Leventopoulos (ESTCA Paris 8)
Avec la participation de
Sofia Eremina (L3 cinéma Paris 8)
Emma Roy (M1 cinéma Paris Nanterre)
Camille Silvestre de Sacy (M1 cinéma Paris Nanterre)
Atelier organisĂ© par les laboratoires CEMTI et ESTCA de l’universitĂ© Paris 8 et HAR de l’universitĂ© Paris Nanterre avec le soutien de l’UFR Phillia

Atelier Recherche-Création, Cinéma avec Dork Zabunyan (Paris 8), Sandra Delacourt (Paris 1) et Catherine Perret (Paris 8)
Chaque discipline artistique possède sans doute sa propre conception de la thèse de recherche-crĂ©ation, et il convient de respecter les spĂ©cificitĂ©s de chacune des pratiques artistiques qui s’ouvrent ainsi Ă la recherche doctorale. Mais peut-ĂŞtre que le problème demeure mal posĂ©, et qu’à une question d’essence – qu’est-ce qu’une thèse de recherche-crĂ©ation en cinĂ©ma, en arts plastiques, en théâtre, etc. ? –, il faudrait en soulever une autre, Ă la fois plus globale et plus concrète : à quelles conditions(historiques, politiques, pĂ©dagogiques…) les thèses de ce type voient-elles le jour dans les dĂ©partements d’enseignement artistique ? C’est ce renversement de perspective que Sandra Delacourt entreprend dans un ouvrage paru rĂ©cemment et qui fera date dans ce domaine : L’Artiste-chercheur – Un rĂŞve amĂ©ricain au prisme de Donald Judd (Ă©ditions B 52, 2019). Nous partirons des hypothèses avancĂ©es dans ce livre pour tenter de dĂ©terminer comment la thèse de recherche-crĂ©ation en cinĂ©ma a acquis, par ricochet, une certaine place dans les Ă©tudes filmiques ; nous tenterons en parallèle de cerner les rĂ©sistances mĂ©thodologiques qu’elle rencontre comme les possibles thĂ©oriques qu’elle laisse entrevoir, tout en l’inscrivant dans le cadre d’une politique de la recherche que le livre de Sandra Delacourt nous enjoint Ă investir sans relâche.
Cette sĂ©ance s’adresse principalement aux doctorants de l’ESTCA mais est ouverte aux titulaires et aux restants doctorants de l’EDESTA, issus d’autres disciplines artistiques.