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Séminaire doctoral pluridisciplinaire “Penser la création contemporaine dans le Cône Sud”
« Mariano Llinás et les machines de la fiction »
en présence du cinéaste
La rencontre avec Mariano Llinás (Balnearios, Historias Extraordinarias, La Flor), sera construite autour de la projection d’extraits de films et de questions que nous n’avons (encore) jamais osé lui poser. Nous nous intéresserons notamment à la singularité de ses films dans le contexte du cinéma contemporain en lien avec la production El Pampero Cine, aux jeux de références artistiques et littéraires rioplatenses et européennes dans son œuvre, à sa collaboration au cinéma argentin en tant que scénariste (avec Hugo Santiago et Santiago Mitre notamment) ainsi qu’à la fabrication au long cours de La Flor, son dernier long métrage d’une durée de 14 heures et tourné pendant dix ans, sorti en salles en France le 6 mars* (présenté notamment au Festival de Locarno, au TIFF et grand victorieux du BAFICI en 2018).
La séance du séminaire sera suivie de la projection du premier long métrage de Mariano Llinás, Balnearios (2002) au cinéma Les 3 Luxembourg à 20h30, dans le cadre de ¡Cine argentino! Rencontres de cinéma argentin à Paris et d’un partenariat avec le Festival Cinélatino Rencontres de Toulouse. Le film sera suivi d’un échange avec Mariano Llinás et Fernando Ganzo, co-rédacteur en chef de So Film et auteur du texte « El Pampero à l’heure de La flor » dans le numéro 109 de la revue Trafic.
Vous retrouverez toutes les informations de la séance ici : https://www.facebook.com/events/2600436256664065/
Séance réalisée dans le cadre du séminaire doctoral interdisciplinaire et interuniversitaire “Penser la création contemporaine dans le Cône Sud”, organisé par Ignacio Albornoz (Université Paris 8, EDESTA, ESTCA), Claire Allouche (Université Paris 8, EDESTA, ESTCA), Leslie Cassagne (Université Paris 8, EDESTA, Scènes du monde), Célia Jésupret (Université Lyon 2, ED3LA, Passages), Baptiste Mongis (IHEAL).

Séminaire doctoral pluridisciplinaire “Penser la création contemporaine dans le Cône Sud”
« La danse indépendante à Buenos Aires : œuvres visibles et pratiques souterraines », avec  Caterina Mora, danseuse, performeuse et chercheuse argentine.
A l’ère de la super-reproductibilité technique, certaines œuvres ont le pouvoir de traverser les océans : combien de films, textes, et morceaux de musique passent-ils ainsi de regards en oreilles, transitant par des réseaux officiels ou pirates ? Mais qu’en est-il pour la danse ? Alors même que la création en danse contemporaine est particulièrement foisonnante en Argentine, ce sont très peu de pièces qui arrivent finalement jusqu’en Europe. Par ailleurs, limiter ce champ d’expérimentation aux objets produits semble bien réducteur au regard de la multiplicité de pratiques dansées que l’on peut rencontrer sur ces terres…
Nous vous invitons donc à une plongée dans le monde de la danse indépendante de la capitale argentine : qui sont les danseurs et les chorégraphes qui animent ce microcosme dynamique, pour quelles œuvres et quelles pratiques, à travers quels corps et quels imaginaires, dans quel type de travail, quelles conditions de production ? Pour traverser ces questions, nous dialoguerons avec Caterina Mora, chorégraphe, performeuse et chercheuse argentine vivant actuellement Belgique. Nous aborderons les paradoxes et les espoirs et de la danse indépendante portègne, puis elle nous invitera à entrer dans son actuel processus de recherche-création, autour de l’imaginaire de la communauté latine en Europe. Elle nous présentera « 18 minutes of a poor cheap bastard lecture performance”, proposée il y a peu au Kanal Pompidou à Bruxelles.

Séminaire doctoral pluridisciplinaire “Penser la création contemporaine dans le Cône Sud”
Rencontre avec le cinéaste Juan Francisco González : de MAFI à DOCLA, pour une création cinématographique collective latino-américaine.
 La séance arpentera en première ligne des problématiques de création collective dans le cinéma documentaire contemporain ainsi que la nécessité d’un dialogue actif entre cinématographies nationales et pensée continentale en Amérique latine aujourd’hui, dans un élan possible de réappropriation généalogique du Nuevo Cine Latinoamericano des années 60. Nous ponctuerons la discussion par des projections d’extraits de films choisis par Juan Francisco González dont nous vous détaillons le programme ci-dessous.
Juan Francisco González a Ă©tudiĂ© le cinĂ©ma documentaire Ă l’EICTV de San Antonio de los Baños Ă Cuba, puis a formĂ© DOCLA (Red de Documentalistas Latinoamericanos) avec d’autres rĂ©alisateurs, oĂą il dĂ©veloppe des projets visant Ă crĂ©er un rĂ©seau actif de cinĂ©ma documentaire latino-amĂ©ricain (Chili, PĂ©rou, Colombie, BrĂ©sil notamment), en se focalisant notamment sur les problĂ©matiques de films autochtones et de formes alternatives de production pour une Ă©mancipation esthĂ©tique. Par ailleurs, en parallèle de l’enseignement du cinĂ©ma documentaire au Chili, il a activement collaborĂ© au collectif de rĂ©alisateurs chiliens MAFI (Mapa FĂlmico de un PaĂs), qui visait en premier lieu Ă crĂ©er une cartographie filmique de pans de rĂ©alitĂ© du Chili envisagĂ© dans la totalitĂ© de sa gĂ©ographie, films diffusĂ©s sur la page internet MAFI.tv. Avec MAFI, il a Ă©galement co-rĂ©alisĂ© deux longs mĂ©trages, intitulĂ©s PROPAGANDA (2014) et DIOS (2019). En 2018, il termine un court mĂ©trage documentaire Salir de la Ciudad, portrait de l’artiste musicien chilien MatĂas Cena. Il participe Ă plusieurs rĂ©sidences d’art collaboratif (programme Red Cultura) oĂą il a dĂ©veloppĂ© des projets de documentaire avec diffĂ©rentes communautĂ©s Ă travers le Chili, en recherche de nouvelles formes de rĂ©cits collaboratifs. En 2015, il intègre une rĂ©sidence artistique dans la commune de Petorca oĂą il rĂ©alise avec les habitants un court mĂ©trage documentaire intitulé La Virgen de las Aguas et en 2018 dans le village de San Dionisio (commune de ColbĂşn) un long mĂ©trage intitulĂ© ReinvenciĂłn Agraria.
Programme des extraits projetés au cours de la séance :
- Courts métrages de MAFI.tv, réalisés par Antonio Luco, Carlos Araya, Josefina Buschmann, Juan Francisco González et Felipe Azúa (Chili, 2013-2018. 20 min)
- La Virgen de las Aguas de Juan Francisco González (Chili, 2016, sans dialogue, 25 min)
- Yawar mallku de Jorge Sanjinés (Bolivie, 1969, sous-titré en anglais, 10 min)
- Sembradoras de vida de Alvaro & Diego Sarmiento, (Perou, 2019, sous-titré en anglais, 12 minutes)
- Espero tu (re)vuelta de Eliza Capai (Brésil, 2019, sous-titré en anglais, 10 minutes –sous réserve-)
- Morivivà de David Aguilera Cogollo (Cuba – Colombie, 2019, 37 minutes –sous réserve-)
Elle sera menée en français et espagnol, avec traduction réalisée par nos soins.
Retrouvez toutes les informations ici : https://www.facebook.com/events/696874074064640/

Les Rencontres Edesta Synchronisation
Séminaire animé par Paul-Louis Rinuy (AIAC) et Christa Blümlinger (ESTCA), proposé avec le soutien de l’EUR ArTec et du Collège des Ecoles Doctorales de l’Université Paris 8
Erika Balsom (King’s College, London) : « Wang Bing’s 15 Hours and the Chimera of Endlessness » Répondant : Dork Zabunyan (ESTCA)
Longtemps, le documentaire d’observation a souffert, auprès des commissaires d’exposition de l’art contemporain, d’un statut de mauvais objet, trop éloigné d’une certaine artificialité requise. Cette conférence s’intéressera à sa revalorisation récente, notamment dans le cadre de la Documenta 11 de 2002, dirigée par Okwui Enwezor. Reconnaissant qu’il ne s’agit pas d’une simple « copie » du monde, plusieurs artistes ont désormais choisi cette stratégie. La conférence explorera ce paradoxe apparent à partir d’une discussion portant sur l’œuvre du cinéaste et artiste chinois Wang Bing, 15 Hours (2017), qui documente une journée de travail dans un atelier textile chinois. L’installation se situe à l’intersection entre des discours sur le cinéma numérique et le tournant documentaire dans l’art, dans la mesure où l’œuvre réaffirme la primauté de la saisie optique en même temps que les possibilités singulières d’un mode d’enregistrement de longue durée, propre à la vidéo numérique. (Conférence en anglais)
Erika Balsom est professeure (Senior Lecturer) en études de cinéma au King’s College à Londres. Elle est l’auteur de After Uniqueness : A History of Film and Video Art in Circulation (2017) et de Exhibiting Cinema in Contemporary Art (2013), et a co-dirigé, entre autres, Artists’ Moving Image in Britain since 1989 (2019) et Documentary Across Disciplines (2016). Elle a publié dans des revues académiques comme Grey Room et Cinema Journal et contribue régulièrement à des magazines critiques comme Artforum, frieze, et Sight & Sound.