Jan
17
mer
2018
Rencontre avec Benedikt Reichenbach @ INHA - salle Fabri de Peiresc
Jan 17 @ 18 h 00 min – 20 h 00 min
Rencontre avec Benedikt Reichenbach @ INHA - salle Fabri de Peiresc | Paris | ĂŽle-de-France | France

Rencontre avec Benedikt Reichenbach

À l’occasion de la réédition en anglais de l’ouvrage de Michele Mancini et Giuseppe Perrella Pier Paolo Pasolini, corpi e luoghi (première édition : Theorema, 1981) qu’il a dirigée.

Discussions autour du livre avec Cécile Sorin (Paris 8), Anne-Violaine Houcke (Paris Nanterre), Giovanni Careri (Ehess), et Hervé Joubert-Laurencin (Paris Nanterre-Ehess).

Corpi e luoghi est un livre exceptionnel connu de ceux qui étudient l’œuvre de Pasolini pour la richesse de son iconographie, puisque sa première édition dit contenir 1802 photogrammes sélectionnés dans l’intégralité de ses films, répertoriés et classés dans des chapitres brièvement présentés et justifiés par les deux auteurs, critiques de cinéma.

Michele Mancini et Giuseppe Perella, qui avaient également organisé divers expositions de ces images rendant compte de l’œuvre de Pasolini quelques années après sa mort, entendaient faire œuvre de critique de cinéma à travers l’iconographie et l’édition, et tenir un discours sur l’œuvre filmique qui serait à la hauteur du sérieux anthropologique dont avait fait preuve Pasolini dans le choix des Corps et des Lieux.

Déc
11
mar
2018
Esthétique et politique du passage de la période de la Stagnation à la Perestroïka en URSS : compte à rebours @ Institut National d'Histoire de l'Art
Déc 11 @ 16 h 00 min – 18 h 00 min
Esthétique et politique du passage de la période de la Stagnation à la Perestroïka en URSS : compte à rebours
avec Olga Kobryn (Paris 3, Université de Lorraine Metz), Eugenie Zvonkine (Paris 8) / discussion avec Birgit Beumers (Aberystwyth University)

Séance dans le cadre du séminaire de recherche en histoire et esthétique du cinéma « Régimes d’historicité dans le cinéma des années 1960 à nos jours : crises de temps, traces, (re)construction ».

Assa (1987) est un film rĂ©alisĂ© par SergueĂŻ Soloviov peu de temps avant la chute du mur de Berlin (1989) et la dislocation de l’URSS (1991), en pleine pĂ©riode politique de la PerestroĂŻka et au tout dĂ©but de la glastnost. Devenu culte, ce vĂ©ritable manifeste politique et esthĂ©tique rĂ©unit pour la première fois sur grand Ă©cran et rend « visibles » l’ensemble des artistes de la culture « underground », principalement issus du milieu bohĂ©mien saint- pĂ©tersbourgeois et moscovite (milieu Rock, conceptualisme de Moscou, mouvement AptArt – « apartment art », cinĂ©ma expĂ©rimental). Si le film se construit sur des Ă©lĂ©ments documentaires et historiques, un grand nombre d’anachronismes (Ă©vocation de l’histoire de la Russie du dĂ©but du XIXème siècle, rĂ©fĂ©rences au cinĂ©ma expĂ©rimental des annĂ©es 1950 – 1960, prĂ©sence des Ă©lĂ©ments historiquement postĂ©rieurs Ă  l’action du film qui se dĂ©roule en 1980) complexifient le rapport Ă  l’Histoire et soulèvent la question de la stratification et de la « crise de temps » dĂ©finie comme tension et distance entre le champ d’expĂ©rience et l’horizon d’attente (Hartog). Loin de reprĂ©senter un simple symptĂ´me de l’« Ă©poque des changements », Assa participe Ă  la réécriture du rĂ©gime historique dominant et Ă  la construction d’un nouveau rĂ©gime d’historicitĂ©.

Leto de Kirill Serebrennikov, qui sort le 5 décembre en France, dialogue à son tour avec Assa et d’autres films des années 1980 dans un rapport intertextuel serré et inventif et s’éloigne du biopic, proposant à son tour un nouveau régime d’historicité.

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Jan
15
mar
2019
Approches du mouvement dans les films de Marie Menken @ INHA - salle Mariette
Jan 15 @ 14 h 00 min – 17 h 00 min
Approches du mouvement dans les films de Marie Menken @ INHA - salle Mariette | Paris | ĂŽle-de-France | France
LES ÉTATS DU CINÉMA, SÉMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby

« Approches du mouvement dans les films de Marie Menken : entre caméra somatique et cinéma poétique », par Bárbara Janicas (doctorante ESTCA, Paris 8) et Stéphanie Herfeld (chercheuse, Paris-Ouest-Nanterre).

Dans les films que Marie Menken réalisa caméra à bout de bras, en investissant son regard et son corps dans une exploration jouissive du monde, nous avons affaire à des images abstraites qui, par leur caractère de mobilité et spontanéité, créent des véritables poèmes visuels et rythmiques suscitant des expériences du mouvement proches de la danse. En privilégiant la dimension somatique et matérielle du travail de Menken, cette séance propose d’aborder ses films comme le domaine d’expérimentation d’un autre cinéma poétique au sein de l’avant-garde américaine, anticipant également certaines pratiques de la ciné-danse qui émergea en tant que genre filmique entre les années 1940 et 1970.

Intervention de Bárbara Janicas : Cette communication propose d’aborder le cinéma de Marie Menken, souvent rapproché de la peinture et parfois aussi de la danse, comme le domaine d’affirmation d’un autre cinéma poétique « matérialiste » au sein de l’avant-garde américaine des années 1940-1970. En privilégiant la dimension expérientielle et matérielle de son travail avec le support filmique, nous allons montrer que la poésie des films de Menken tient moins au modèle lyrique célébré à l’époque par Maya Deren, qu’à l’idée du « ciné-poème » véhiculée par les avant-gardes des années 1920. En nous appuyant sur les témoignages de Stan Brakhage et Jonas Mekas, qui furent les premiers à louer la capacité de Menken à traduire la réalité filmée en « poésie d’images vibrantes de mouvement », nous allons essayer de montrer comment sa pratique filmique expérimentale invite à l’expérience somatique d’une forme d’expression poétique des objets, de la lumière, et du corps-mobile invisible derrière l’appareil.

Intervention de Stéphanie Herfeld (invitée) : L’originalité du parcours de Marie Menken permet un passage entre plusieurs pratiques artistiques, de la peinture abstraite au cinéma expérimental à l’art performatif. Et l’économie modeste et intime de ses travaux explique sans doute la liberté et la nouveauté de ses gestes. Dès lors, si l’on approche ses films au prisme de la pensée de Gilles Deleuze, on peut non seulement réaffirmer les enjeux de l’Image-mouvement, mais surtout penser l’expérimental, ainsi que le lien entre les gestes de l’Image-temps et la création de pensée.  Ce qui indique une richesse  encore peu explorée de sa production visuelle.

 

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Mar
19
mar
2019
La boucle animée, du jouet optique au Gif + Pour l’histoire de la création d’un genre cinématographique @ INHA - salle Mariette
Mar 19 @ 14 h 00 min – 17 h 00 min
La boucle animée, du jouet optique au Gif + Pour l’histoire de la création d’un genre cinématographique @ INHA - salle Mariette | Paris | Île-de-France | France
LES ÉTATS DU CINÉMA, SÉMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby

Marion Charroppin (doctorante ESTCA, Paris 8) : La boucle animée, du jouet optique au Gif

Le projet de cette thèse est de relier l’analyse esthétique des boucles continues issues des jouets optiques à celle d’images animées ultérieures telles que le Gif. Apparu en 1983, le Gif ou « graphic interchange format » désignait à l’origine un format d’image numérique fixe destinée à internet. À partir de 1996 où apparaît un Gif représentant un bébé qui danse, ce format correspond à une image animée selon une brève séquence qui se répète à l’infini. À l’ère de la communication numérique, les Gif sont surtout présents sur les réseaux sociaux et les smartphones, s’intégrant aux discussions comme un nouvel élément de ponctuation. Dans le cas d’une boucle continue, la première et la dernière phase de l’action se confondent, effaçant le début et la fin. Dans ce cas, le Gif est une forme d’image animée de tendance anarrative, qui remet en question la classique conception linéaire du temps de l’image animée cinématographique. Il nous semble intéressant de questionner la place que peut avoir cet objet anarratif dans une conversation virtuelle sur les réseaux sociaux.

Il semblerait que le Gif animé en boucle continue soit une entité graphique qui exprime de l’affect plutôt qu’il ne raconte une histoire. Les représentations culturelles qu’il réemploie sont choisies pour leur pouvoir expressif. Le Gif peut être composée de plusieurs petites actions mais son ensemble est conçu pour provoquer une émotion simple : rire, peur, dégoût, excitation sexuelle. On rencontre ce schéma anarratif avant l’ère du cinéma narratif classique, à travers certains jouets optiques du XIXe siècle (phénakistiscope, zootrope,praxinoscope) qui présentent des animations en boucle continue composant le même genre d’« unité expressive » que le Gif.

Au cours de ce travail, nous questionnerons les modalités d’expression de la boucle animée,son évolution dans le temps, ainsi que la réception de ces images, en comparant les boucles animées du « précinéma » et celles du postcinéma d’un point de vue scénaristique, stylistique et de leur technique d’animation. Nous nous demanderons comment, du XIXe siècle à nos jours, la consommation spécifique des images animées en boucle a impacté le ressenti des formes, des couleurs et du mouvement chez le spectateur. L’expression cyclique d’un motif entraînant une consommation des images de l’ordre de « l’attraction», nous verrons en quoi les boucles continues des Gif participent à faire de l’ère numérique une ère attractionnelle en rupture avec le schéma narratif de l’ère cinématographique.

Stefano Darchino (doctorant ESTCA, Paris 8) : Pour l’histoire de la création d’un genre cinématographique

En s’appuyant sur les concepts de Tzvetan Todorov, de Jean-Louis Leutrat et de Janet Staiger (entre autres), une approche historique et « matérialiste » à l’égard des genres cinématographiques sera proposée : ils n’existent qu’à partir du moment où ils sont nommés. Dans ce processus de création, un rôle fondamental est souvent joué par les critiques de cinéma, dont les textes publiés participent à la diffusion du genre : par exemple, on sait que le « film noir » a été forgé par la critique cinématographique française. L’étude de cas qui sera employée correspond au genre italien du « cinema demenziale » (cinéma démentiel), né au début des années quatre-vingt à partir de la réception critique de quelques films comiques américains venant de sortir en salles : 1941 (de Steven Spielberg, 1979), Y a-t-il un pilote dans l’avion ? (Airplane!, de Jim Abrahams, David Zucker & Jerry Zucker, 1980) et The Blues Brothers (de John Landis, 1980).

 

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Le changement de régime a-t-il eu lieu ? Expériences du temps depuis le cinéma hongrois (1985-1994) @ Maison de la Recherche, Salle Claude Simon
Mar 19 @ 16 h 00 min – 19 h 00 min
Le changement de régime a-t-il eu lieu ? Expériences du temps depuis le cinéma hongrois (1985-1994) @ Maison de la Recherche, Salle Claude Simon
Le changement de régime a-t-il eu lieu ? Expériences du temps depuis le cinéma hongrois (1985-1994)
avec Mario Adobati (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle)

Séance dans le cadre du séminaire de recherche en histoire et esthétique du cinéma « Régimes d’historicité dans le cinéma des années 1960 à nos jours : crises de temps, traces, (re)construction ».

 

Comment reconstituer un rĂ©gime d’historicitĂ© Ă  partir du cinĂ©ma ? Cette Ă©tude de cas proposera une rĂ©ponse partielle Ă  cette question, Ă  l’aide d’un groupe d’Ĺ“uvres hongroises produites autour du changement de rĂ©gime (principalement les films de Tarr BĂ©la, FehĂ©r György, Janisch Attila, Szász János et SzabĂł IldikĂł). L’accent sera mis sur la façon dont l’analyse de la poĂ©tique des films peut soutenir l’exploration des relations affectives au temps entretenues par la sociĂ©tĂ© artistique d’alors. Ces relations se dĂ©clineront autour de thĂ©matiques temporelles comme la nostalgie, le dĂ©senchantement, l’attente, le pessimisme, la passivitĂ© ou encore la rĂ©signation, tĂ©moins de la complexitĂ© des va-et-vient entre passĂ©, prĂ©sent et futur au sein d’une expĂ©rience complexe de crise du temps.

Mario Adobati (Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle) sera en discussion avec Sylvie Rollet (Professeure des universités Émérite en Études cinématographiques, Université de Poitiers, membre de l’IRCAV) et avec Damien Marguet (Université Paris 8) – sous réserve.

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Mar
29
ven
2019
Signature-rencontre autour de Scénaristes de cinéma : un autoportrait @ MK2 Quai de Loire
Mar 29 @ 19 h 00 min – 20 h 00 min
Signature-rencontre autour de Scénaristes de cinéma : un autoportrait @ MK2 Quai de Loire | Paris | Île-de-France | France
Signature-Rencontre avec les auteurs de « Scénaristes de cinéma : un autoportrait », éditions Anne Carrière

Ni cinéaste, ni écrivain, le scénariste de cinéma travaille dans l’ombre, la plupart du temps en collaboration avec les metteurs en scène. Il est le premier témoin de la naissance des films, et les accompagne parfois jusqu’au montage final.

Sur la base d’un questionnaire auxquels ont répondu plus d’une soixantaine de professionnels, les scénaristes de cinéma associés décrivent une profession peu connue, mais passionnante. Ils évoquent les difficultés du métier, mais aussi les spécificités de leurs savoir-faire, loin des modèles télévisuels et des formatages en tout genre.

Divisé en six chapitres, le livre aborde de nombreuses questions, qui vont du statut social de l’auteur à l’invisibilité publique du scénariste de cinéma. Peut-on vivre du métier de scénariste ? Comment trouve-t-on du travail ? Les scénaristes sont-ils bien lus ? Comment travaille-t-on avec un cinéaste ? Que faut-il penser des résidences ? Et tout simplement : À quoi sert un scénariste ?

Chaque chapitre a été pris en charge par un ou plusieurs scénaristes de cinéma. Les styles diffèrent, mais témoignent tous du plaisir d’écrire et de transmettre la passion du métier. L’intégration de nombreux témoignages contribue à faire de ce texte un véritable autoportrait de groupe.

Le livre s’adresse à tous ceux que le cinéma intéresse : professionnels, enseignants, étudiants, mais également cinéphiles. Pédagogique, documenté, incarné, traversé par un évident plaisir d’écrire, il se lit aisément et met en lumière un métier du cinéma mal connu, même de la profession.

La signature-rencontre aura lieu Ă  la libraire du MK2 Quai de Loire, le vendredi 29 mars Ă  19h.

 

 

Avr
5
ven
2019
La danse indépendante à Buenos Aires : œuvres visibles et pratiques souterraines @ ENS Ulm, Salle Cavaillès
Avr 5 @ 19 h 15 min – 22 h 00 min
La danse indépendante à Buenos Aires : œuvres visibles et pratiques souterraines @ ENS Ulm, Salle Cavaillès | Paris | Île-de-France | France
Séminaire doctoral pluridisciplinaire “Penser la création contemporaine dans le Cône Sud”
« La danse indépendante à Buenos Aires : œuvres visibles et pratiques souterraines », avec  Caterina Mora, danseuse, performeuse et chercheuse argentine.

A l’ère de la super-reproductibilité technique, certaines œuvres ont le pouvoir de traverser les océans : combien de films, textes, et morceaux de musique passent-ils ainsi de regards en oreilles, transitant par des réseaux officiels ou pirates ? Mais qu’en est-il pour la danse ? Alors même que la création en danse contemporaine est particulièrement foisonnante en Argentine, ce sont très peu de pièces qui arrivent finalement jusqu’en Europe. Par ailleurs, limiter ce champ d’expérimentation aux objets produits semble bien réducteur au regard de la multiplicité de pratiques dansées que l’on peut rencontrer sur ces terres…

Nous vous invitons donc à une plongée dans le monde de la danse indépendante de la capitale argentine : qui sont les danseurs et les chorégraphes qui animent ce microcosme dynamique, pour quelles œuvres et quelles pratiques, à travers quels corps et quels imaginaires, dans quel type de travail, quelles conditions de production ? Pour traverser ces questions, nous dialoguerons avec Caterina Mora, chorégraphe, performeuse et chercheuse argentine vivant actuellement Belgique. Nous aborderons les paradoxes et les espoirs et de la danse indépendante portègne, puis elle nous invitera à entrer dans son actuel processus de recherche-création, autour de l’imaginaire de la communauté latine en Europe. Elle nous présentera « 18 minutes of a poor cheap bastard lecture performance”, proposée il y a peu au Kanal Pompidou à Bruxelles.

Mai
7
mar
2019
Desktop films + Figures, thèmes, dispositifs @ INHA - salle Mariette
Mai 7 @ 14 h 00 min – 17 h 00 min
Desktop films + Figures, thèmes, dispositifs @ INHA - salle Mariette | Paris | Île-de-France | France
LES ÉTATS DU CINÉMA, SÉMINAIRE DOCTORAL
Dirigé par Dominique Willoughby

« Desktop films: le remploi de la vidĂ©o amateur Ă  l’ère post-Internet » par Gala Hernández LĂłpez (doctorante ESTCA)

Les desktop films sont des films construits Ă  partir du recyclage de vidĂ©os amateurs trouvĂ©es sur l’hyperarchive de la vidĂ©osphère: Internet, les rĂ©seaux sociaux et les app mobiles. À partir d’un montage dialectique dotant les vidĂ©os d’un hors-champ, les desktop films rĂ©alisent une re-signification des images-source, une rĂ©flexion sur les rapports entre macrohistoire (mĂ©moire collective) et microhistoire (mĂ©moire individuelle), une archĂ©ologie de l’impensĂ© de notre temps et tentent un diagnostic des symptĂ´mes Ă©pidĂ©miques de notre Ă©poque. Ils nous interrogent aussi sur notre relation Ă  la production d’images.

« Figures – thèmes – dispositifs » par Chaghig Arzoumanian (doctorante ESTCA)

Lors de ma présentation du 7 mai, je vous ferai part du travail que j’ai développé durant ma résidence à la Fondation Camargo avec les chercheurs Anais Farine et Assaf Dahdah. http://camargofoundation.org/fr/programmes/programmes-en-partenariat/labexmed/2019/beyrouth-en-images/
Le projet Beirut Stills, est un travail de collecte de films libanais rĂ©alisĂ©s depuis les annĂ©es 1970, il a pour premier objectif l’élaboration d’un film constituĂ© de montage d’extraits issus de la cinĂ©matographie libanaise. En laissant la parole aux images et Ă  la bande sonore ce projet ira d’abord dans le sens d’un travail de remontage de sĂ©quences prĂ©sentant larĂ©currence de certains paysages, motifs et ambiances beyrouthins.
Ce travail de montage de récurrences, de motifs qui reviennent de manière systématique (tels que les panoramiques, l’entrée dans Beyrouth, les check-points, les manifestations ou encore la vie nocturne par exemple) nous donne la possibilité d’une nouvelle perspective porté sur ces films et d’une nouvelle analyse du choix des réalisateurs: les lieux qu’ils investissent, les sujets qu’ils traitent; qu’est ce qui les unis, ce qui les traverse etc. Nous cherchons à travers ce projet à articuler les questions relatives à la ville dans le cinéma à celles du cinéma dans la ville, de lier les questions des représentations symboliques et à celles des pratiques de l’espace dans Beyrouth. Durant la présentation, je projetterai également un premier remontage du film d’une durée de 25min.

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Juin
28
ven
2019
Rencontre autour de Scénaristes de cinéma : un autoportrait @ salle de projection A1 181, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis
Juin 28 @ 17 h 30 min – 19 h 30 min
Rencontre autour de Scénaristes de cinéma : un autoportrait @ salle de projection A1 181, Université Paris 8 Vincennes - Saint-Denis | Paris | Île-de-France | France
Rencontre autour de  « Scénaristes de cinéma : un autoportrait » (éditions Anne Carrière) écrit par le collectif « Scénaristes de cinéma associées »

Cette rencontre se tiendra le vendredi 28 juin Ă  partir de 17h30 dans la salle de projection A1 181 de l’universitĂ©, en prĂ©sence de CĂ©cile Vargaftig, Maya Haffar, et Pierre Chosson, scĂ©naristes et contributeurs de l’ouvrage.

La discussion sera animée par Marie Pruvost-Delaspre et Olivier Bohler.

La rencontre sera suivie d’un pot amical.

Nov
14
jeu
2019
Novembre ExpĂ©rimental 2019 – Claudine Eizykman – Rencontre @ Librairie du CinĂ©ma du PanthĂ©on
Nov 14 @ 18 h 30 min – 19 h 30 min
Novembre Expérimental 2019 - Claudine Eizykman - Rencontre @ Librairie du Cinéma du Panthéon
Novembre Expérimental 2019 Claudine Eizykman

Rencontre avec Dominique Willoughby autour de la sortie du DVD, Intégrale des films argentiques (1969-1981) de Claudine Eizykman (Cinédoc) et du livre Le film-après-coup (Presses Universitaires de Vincennes), premier recueil de textes inédits ou introuvables de Claudine Eizykman, constituant une refondation radicale de la théorie du cinéma, élaborée et approfondie de 1970 à 2018.

→ Consulter le programme complet 

Oct
21
jeu
2021
Du Front populaire aux mobilisations interprofessionnelles de l’après-guerre – Histoire culturelle du cinĂ©ma @ INHA
Oct 21 @ 18 h 00 min – 20 h 00 min
Du Front populaire aux mobilisations interprofessionnelles de l’après-guerre - Histoire culturelle du cinéma @ INHA
SÉMINAIRE HISTOIRE CULTURELLE DU CINÉMA
Du front populaire aux mobilisations interprofessionnelles de l’après-guerre : quinze ans d’évolution des luttes sociales dans les studios français
par Morgan Lefeuvre

Lorsqu’un mouvement social d’une ampleur inédite paralyse le pays au mois de juin 1936, le cinéma français y prend une part active. Salles fermées, studios et laboratoires occupés, la grève se répand comme une train