
Workshop « Représentations Médiatiques du Territoire »
Cet atelier fait suite au colloque sur le film guérilla (INHA – MSH PN 23-24 février 2017) qui, en se focalisation sur des auto productions issues en grande partie de Seine Saint-Denis, a pu mettre en évidence l’importance systématique du refus des représentations médiatiques du territoire comme élément moteur de cette création cinématographique indépendante. Qu’il s’agisse de Wesh wesh, qu’est-ce qui se passe ?1 ou de Rue des Cités, 20111, ces films, bien que très différents, ont été motivés par le rejet des images du territoire véhiculées par les reportages télévisés et la production cinématographique institutionnelle. Le film guérilla répond ainsi la double exigence de porter une autre image du Nord parisien tout en cherchant activement une organisation de la production cinématographique à même de ne pas reproduire ces représentationsmainstream.
Cet atelier se propose donc d’analyser, de façon précise et systématique, les représentations médiatiques du Nord parisien. Il s’agira donc, dans ce workshop, de mobiliser différents corpus (archives départementales, films de patrimoines, production cinématographique et audiovisuelle, images des mass media et nouveaux médias) afin de construire une lecture comparée des représentations du Nord parisien.

Politiques du cinéma et territoires
Organisée à l’initiative du projet ANR Cluster 9-3, en partenariat avec le festival Premiers Plans et en collaboration avec la SFR Confluences de l’Université d’Angers
Conçue comme un dialogue entre chercheurs et professionnels du cinéma, cette journée d’études entend questionner les politiques du cinéma menées par les collectivités territoriales. Tout en considérant le panorama d’ensemble, il s’agira d’essayer de cerner les spécificités, et différences, à la lumière d’études de cas territoriales. Depuis le début des années 2000, les collectivités territoriales ont développé, et renforcé, leurs politiques du cinéma (et plus largement de l’audiovisuel). Ce phénomène, qui repose sur un certain nombre d’objectifs communs, se caractérise aussi par une diversité de choix, de moyens et de mises en application.
Par ailleurs, à une heure de grands redécoupages administratifs et dans un contexte budgétaire contraint, le devenir de ces politiques locales du cinéma mérite d’être interrogé. Comment, dans ce contexte, les projets de cinéma doivent-ils se réinventer ?

Histoires du patrimoine cinématographique : une autre histoire du cinéma Colloque et Journée d’étude
Christophe Gauthier, professeur d’Histoire du livre et des médias contemporains, co-organise avec Marie Frappat (Université Paris-Diderot), Natacha Laurent (Université Toulouse Jean-Jaurès), Ophir Levy (Université Paris 8) et Dimitri Vezyroglou (Université Paris 1) le colloque intitulé « Histoires du patrimoine cinématographique : une autre histoire du cinéma », qui vient conclure le projet « Patrimoine et patrimonialisation du cinéma », entrepris en 2016.